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Parti démocrate (Corée du Sud, 2011)

Le Parti démocrate (PD, nom complet en coréen : Minjudang, en coréen : 민주당), connu jusqu'en 2013 en tant que Parti démocrate unifié (PDU, nom complet en coréen : Minjutonghabdang, en coréen : 민주통합당) est un ancien parti politique libéral sud-coréen, principale force d'opposition aux conservateurs du Parti Saenuri.

Parti démocrate
(ko) 민주당
Image illustrative de l’article Parti démocrate (Corée du Sud, 2011)
Logotype officiel.
Présentation
Président Kim Han-gil
Fondation
Disparition
Prédécesseur Parti démocrate
Positionnement Centre gauche
Idéologie Libéralisme, progressisme
Couleurs Jaune et vert
Site web minjoo.kr

Historique

Il est issu de la fusion le de l'ancien Parti démocrate avec la fédération des syndicats coréens et le Parti d'union des citoyens qui avait été créé une semaine auparavant par d'anciens proches du président Roh Moo-hyun[1]. Au Gukhoe, il dispose des 89 sièges du Parti démocrate (sur 299). Le premier objectif est de battre le Parti Saenuri aux législatives d'. Au début 2012, le PDU arrive en tête dans les sondages avec 34,7 à 36,9 % des intentions de vote, devançant le GPN (29,5 à 33,9 %)[2].

En , Sohn Hak-kyu, l'ancien président du parti avait démissionné pour faciliter la fusion et pour se concentrer sur sa candidature à la présidentielle de malgré son mauvais score dans les sondages (3 à 4 %)[3] - [2].

Le , lors du premier congrès du parti, Han Myung-sook est élue présidente du conseil suprême du parti avec 24 % des voix devant l'acteur Moon Sung-keun (17 %)[4]. C'est la seule femme à avoir été premier ministre en Corée du Sud. Les autres membres du conseil sont Moon Sung-keun, Park Young-sun, Lee In-young, Park Jie-won et Kim Boo-kyum[4].

Le , le PDU présente sa stratégie vis-à-vis de la Corée du Nord. Il vise à organiser un sommet intercoréen régulier, la signature d'un accord de paix, la création d'une structure militaire intercoréenne, la reconnaissance croisée des deux états par les grandes puissances et l'ouverture de l'économie du Nord. En même temps, il critique la politique menée par l'actuel président Lee Myung-bak qui a conduit à la disparition du dialogue intercoréen et à l'aggravation de sa dépendance envers la Chine[5].

Aux élections législatives du , le PDU échoue finalement à ravir la majorité au Parti Saenuri, qui a effectué une remontée dans les sondages grâce surtout à la stratégie développée par sa présidente Park Geun-hye. Le PDU obtient 39,1 % et 106 des 246 sièges à pourvoir au vote par circonscription (43,4 % et 127 députés pour le Saenuri) et 36,5 % ainsi que 21 des 54 sièges à la proportionnelle (42,8 % et 25 élus pour le Saenuri). Avec 127 députés, elle augmente toutefois sa représentation de 46 sièges. N'ayant pas réalisé son objectif, Han Myung-sook démissionne de la présidence le . Son successeur est élu le : il s'agit d'un autre ancien Premier ministre, Lee Hae-chan.

La primaire du PDU pour l'élection présidentielle du a lieu le : Moon Jae-in (député et ancien directeur du cabinet de Roh Moo-hyun) est désigné candidat officiel du parti avec 56,5 % des suffrages, face à Sohn Hak-kyu (22,2 %, député, ancien gouverneur de Gyeonggi et ancien président du Nouveau parti démocratique uni puis du Parti démocrate, déjà candidat malheureux à l'élection présidentielle de 2007 face à Lee Myung-bak), à Kim Doo-kwan (14,3 %, gouverneur du Gyeongsang du Sud) et à Chung Sye-kyun (député, 7 %). Moon Jae-in a fait valoir qu'il pourrait se retirer au profit d'un autre candidat, progressiste lui aussi mais sans étiquette, Ahn Cheol-soo, qui le devance dans les sondages[6]

Le , Kim Han-gil, un opposant à la logique des factions internes, est élu avec 61,72 % des suffrages à la présidence du parti, contre 38,28 % à Lee Yong-sup, candidat de la faction des partisans de l'ancien président Roh Moo-hyun, jusque-là dominante. Dans le même temps, le mouvement change de nom en reprenant l'appellation de Parti démocrate (PD)[7].

Le PDU puis le PD, depuis sa création, a été présidé par :

  1. - : Han Myung-sook
  2. - : Lee Hae-chan
  3. - : Kim Han-gil

Il est absorbé par la Nouvelle alliance politique pour la démocratie, créée à l'occasion, le . Cette alliance devient le Parti Minju en 2015.

Notes et références

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