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Parti populaire allemand (RĂ©publique de Weimar)

Le Parti populaire allemand (en allemand : Deutsche Volkspartei, abrégé en DVP) est un parti national-libéral de la république de Weimar.

Parti populaire allemand
(de) Deutsche Volkspartei
Image illustrative de l’article Parti populaire allemand (République de Weimar)
Logotype officiel.
Présentation
Fondation
Disparition
Positionnement Centre droit (jusqu'en 1929)
Droite (Ă  partir de 1929)
Idéologie National-libéralisme
Nationalisme civique
Libéral-conservatisme
Monarchie constitutionnelle
Libéralisme économique
Anticommunisme

Le Parti populaire allemand est fondé par les éléments de l'aile droite du vieux Parti libéral national au tout début de la république de Weimar, et il est dirigé par Gustav Stresemann, un temps membre de la Ligue pangermaniste.

Le parti est généralement supposé représenter les intérêts des grands industriels allemands. Quoique le parti ait fait initialement partie de la coalition de droite opposée à la coalition de Weimar, Stresemann l'oriente peu à peu vers la coopération avec les partis du centre et de gauche. Après la mort de Stresemann en 1929, le DVP retourne de nouveau peu à peu vers la droite.

La confrontation du parti en 1930 avec les sociaux-démocrates, désireux d'augmenter les cotisations pour éviter un effondrement du système d'assurance-chômage, provoque l'écroulement du gouvernement de la Grande Coalition d'Hermann Müller. À l'élection de , le DVP est l'un des grands perdants, abandonné par son soutien parlementaire. Le Parti du peuple est finalement aboli après l'avènement du NSDAP en 1933.

Des éléments de l'ex-DVP ont contribué à la création du Parti libéral-démocrate (FDP) après la Seconde Guerre mondiale.

Histoire

Fondation

Affiche de propagande Ă©lectorale du parti en 1920, oĂą un chevalier teutonique est attaquĂ© par un Polonais et un socialiste. Cette allusion Ă  la bataille de Grunwald est aussi une variation sur le thème du prĂ©tendu « coup de poignard dans le dos Â». Le texte indique : « Sauvez l'Est - Votez pour la liste no 5. »

L'effondrement de l'Empire allemand et la fin de la Première Guerre mondiale entraînent des changements radicaux dans le paysage politique allemand :

Au centre, aussi bien dans le Parti national libĂ©ral que dans le Parti populaire progressiste, des efforts importants visent Ă  surmonter la division historique entre « dĂ©mocrates » et « libĂ©raux » pour fonder un grand parti « bourgeois-dĂ©mocrate ». Hjalmar Schacht, Alfred Weber et Theodor Wolff sont les forces de ce rapprochement. Au cours des premiers jours de la rĂ©volution, les chefs de parti, Gustav Stresemann (libĂ©raux nationaux) et Otto Fischbeck (modernes) discutent aussi d'une telle Ă©ventualitĂ©. Les nĂ©gociations entre les deux partis commencent le et dès le premier jour un programme commun est conclu pour lequel les libĂ©raux nationaux ont dĂ» faire des concessions considĂ©rables et en particulier la reconnaissance de leur part de la rĂ©publique comme future forme de l'État. Le les reprĂ©sentants des deux partis publient un appel Ă  la formation d'un Parti dĂ©mocrate allemand.

Pour la première fois en Allemagne, semble émerger une union des forces bourgeoises démocratiques.

Quand Stresemann demande à Alfred Weber s'il veut participer au comité directeur du nouveau parti, ce dernier exprime ses doutes car Stresemann est réputé être un politicien hégémonique. Cependant il accepte en échange d'une collaboration active et une candidature à la réunion nationale de Weimar. Les autres négociations sur la fusion les et achoppent finalement sur la personne de Stresemann, la masse de membres du comité directeur national-libéral n'étant pas prête à faire tomber leur tête politique et leur rhétoricien le plus doué. Le , Stresemann, R. Friedberg, P.W. Vogel et Otto Hugo (de) signent un appel à la formation du parti populaire allemand qui est établi provisoirement le puis fondé le par la décision du comité directeur central du Parti national-libéral. La décision du comité directeur n'est prise qu'à une courte majorité : (33 voix contre 28). Stresemann dirige le parti jusqu'à sa mort en 1929.

Membres connus

  • Marie Bernays : dĂ©putĂ©e au Landtag de Bade
  • Heinrich Bömers (de) : sĂ©nateur de BrĂŞme
  • Wilhelm BĂĽnger (de) : ministre-prĂ©sident du Land de Saxe
  • Julius Curtius : ministre de l'Économie et des Affaires Ă©trangères du Reich
  • Eduard Dingeldey (de) : porte-parole du parti
  • Carl von Halfern : haut prĂ©sident de PomĂ©ranie
  • Rudolf Heinze : ministre de la Justice du Reich
  • Richard LeutheuĂźer (de) : ministre-prĂ©sident de Thuringe
  • Hermann Reincke-Bloch (de) : ministre-prĂ©sident de Mecklenburg-Schwerin
  • Karl Riedel (de) : ministre-prĂ©sident de Thuringe
  • Wilhelm Schmiedling (de) : Landesdirektor (ministre-prĂ©sident) de Waldeck
  • Ernst Scholz : ministre de l'Économie du Reich
  • Gustav Stresemann : Reichskanzler et ministre des Affaires Ă©trangères du Reich, porte-parole du parti
  • Arthur Zarden : SecrĂ©taire d'État du Reich aux Finances

Références

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