Paris-Roubaix 1951
La 49e édition de la course cycliste Paris-Roubaix a eu lieu le et a été remportée par l'Italien Antonio Bevilacqua.
| Course | 
49e Paris-Roubaix | 
|---|---|
| Compétition | |
| Date | 
8 avril | 
| Pays traversé(s) | |
| Lieu de départ | |
| Lieu d'arrivée | |
| Partants | 
202 | 
| Coureurs à l'arrivée | 
96 | 
| Vitesse moyenne | 
40,35 km/h | 
| Vainqueur | |
|---|---|
| Deuxième | |
| Troisième | 
La course est l'une des épreuves comptant pour le Challenge Desgrange-Colombo.
Parcours
L'édition 1951 de Paris-Roubaix est prévue sur un parcours habituel comprenant une rupture par la côte de Doullens, une succession de secteurs pavés entre Arras et Hénin-Liétard, le célèbre virage de Wattignies pour débuter vingt derniers kilomètres difficiles jusqu’au vélodrome de Roubaix[1] - [2].
Résumé
Disputée le , la quarante-neuvième édition de Paris-Roubaix est lancée sous la pluie à 10 h à Saint-Denis[1] - [3]. À l'entrée d'Arras, Louison Bobet subit une crevaison et est signalé, après réparation, à deux minutes et trente secondes de la tête de la course[3]. Lâché derrière le troisième groupe de la course, le champion de France fait l’effort pour revenir sur un groupe de favoris et y parvient 18 km plus tard, seulement suivi par Marcel Kint, Oscar Plattner et Adolfo Leoni[3]. Seuls l'animateur de la course Raymond Impanis, Lionel van Brabant, bientôt rejoints par Antonio Bevilacqua, Bernard Gauthier et Attilio Redolfi font la course devant ce groupe[3]. Les deux groupes se rejoignent à trois kilomètres de Seclin[4]. Au 227e kilomètre de la course, Antonio Bevilacqua tente sa chance en solitaire, il attaque pour éviter le sprint avec l’ancien champion du monde Rik Van Steenbergen[4]. Le championne du monde de poursuite italien prend plusieurs centaines de mètres sur ses poursuivants lorsque Fiorenzo Magni chute à Lesquin et manque d'emporter Louison Bobet[4]. A la sortie de l’Enfer du Nord, Bevilacqua a une avance importante et vise seul vers la victoire à Roubaix[4]. Épuisé par les efforts fournis, Rik Van Steenbergen est battu au sprint pour la deuxième place par Louison Bobet[3].
Classement final
| Cycliste | Équipe | Temps | |
|---|---|---|---|
| 1 |  Antonio Bevilacqua | Benotto | 6 h 07 min 14 s | 
| 2 |  Louison Bobet | Stella-Dunlop | + 1 min 32 s | 
| 3 | .svg.png.webp) Rik van Steenbergen | Mercier-Hutchinson | m.t. | 
| 4 | .svg.png.webp) André Declerck | Bertin | + 2 min 05 s | 
| 5 |  Jean Gueguen | Mercier-Hutchinson | + 2 min 20 s | 
| 6 | .svg.png.webp) Raymond Impanis | Alcyon-Dunlop | m.t. | 
| 7 |  Bernard Gauthier | Mercier-Hutchinson | m.t. | 
| 8 | .svg.png.webp) Lionel van Brabant | Mercier-Hutchinson | m.t. | 
| 9 |  Maurice Diot | Mercier-Hutchinson | + 2 min 59 s | 
| 10 |  Ferdi KĂĽbler | Tebag | m.t. | 
Notes et références
-  « Le triple horaire possible de Paris-Roubaix », L'Équipe, no 1556,‎ , p. 4 (lire en ligne  ). ).
-  Jacques Goddet, « L'enfer 51 dominé par une élégante bande de démons », L'Équipe, no 1557,‎ , p. 1 et 4 (lire en ligne  ). ).
-  Claude Tillet, « "Tonio" Devilacqua, surpuissant, arrache la victoire à neuf champions, toute l’élite sauf Fausto Coppi ! », L'Équipe, no 1557,‎ , p. 1 et 4 (lire en ligne  ). ).
-  Albert de Wetter, « Impanis s'est assuré la vedette des deux premiers actes du 49e Paris-Roubaix », L'Équipe, no 1557,‎ , p. 4 (lire en ligne  ). ).