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Pari Ehrlich-Simon

Le pari Ehrlich-Simon est un célèbre pari établi entre l'économiste Julian L. Simon et l'écologue Paul R. Ehrlich en 1980 au sujet de la raréfaction des ressources dans la décennie suivante.

Historique

En 1968, le biologiste Paul R. Ehrlich publie The Population Bomb, un ouvrage qui affirme que la croissance démographique de l'humanité va engendrer une raréfaction des ressources et des famines. L'économiste Julian L. Simon n'y croit pas et le fait savoir, il propose alors un pari à Ehrlich pour régler leur différend[1].

En 1980, Paul Ehrlich et Julian Simon se mettent d'accord sur les termes du pari[1]. Simon pensait que le prix des matières premières devrait diminuer en dépit de la croissance démographique tandis qu'Ehrlich pensait au contraire qu'il devrait augmenter compte tenu de leur raréfaction, les deux homme parient donc 1000$ sur cinq matières premières à hauteur de 200$ par matière première[1]. Simon laisse le choix à Ehrlich, il choisit le cuivre, le chrome, le nickel, l'étain et le tungstène[1]. Si, à la date convenue, le prix ajusté à l'inflation de ces métaux avait effectivement augmenté, Simon s'engageait à verser la différence combinée, dans le cas contraire, ce serait à Ehrlich de payer[1].

À la date fatidique, en 1990, il apparut que le prix des cinq ressources avait baissé au cours de la décennie tandis que la population n'avait cessé de croître[1]. Ayant perdu le pari, Ehrlich envoya un chèque de 576,07 $ à Simon[1].

Análisis

Julian Simon ganó porque el precio de tres de los cinco metales bajó en términos nominales y los cinco metales bajaron de precio en términos ajustados a la inflación, con el estaño y el tungsteno cayendo más de la mitad[2] - [3]. En su libro Betrayal of Science and Reason, Ehrlich escribió que Simon "[afirmaba] que la humanidad nunca se quedaría sin nada". Ehrlich añadió que él y otros científicos consideraban que los recursos renovables eran indicadores más importantes del estado del planeta Tierra, pero que decidió aceptar la apuesta de todos modos[2].

Pourquoi Paul Ehrlich se trompait

La baisse tendancielle des prix des matières est une constante au moins depuis le début de la révolution industrielle. La hausse de la productivité engendrée à la fois par la découverte permanente de matériaux de substitution, l'amélioration des techniques d'extraction et le progrès de la connaissance scientifique en général qui diffuse peu à peu dans l'industrie, l'expliquent très largement.

Dans son ouvrage de référence L'Écologiste sceptique, Bjorn Lomborg consacre de très nombreuses pages à l'analyse des prix -corrigés de l'inflation- de nombreuses matières premières, des métaux jusqu'au pain en passant par le pétrole et le charbon. Les données chiffrées viennent parfaitement confirmer ce raisonnement économique.

Aujourd'hui, l'illusion néo-malthusienne de la raréfaction des ressources est largement battue en brèche à la fois par les banques de données chiffrées permettant de trancher facilement le débat sur un plan quantitatif, et par une meilleure compréhension de la nature de la croissance économique - qui est une croissance non pas matérielle, mais informationnelle, et donc théoriquement sans limites - sur un plan qualitatif.

Bibliographie

Sabin, Paul. The Bet: Paul Ehrlich, Julian Simon, and Our Gamble over Earth’s Future. Yale University Press, 2013. JSTOR[4].

Voir aussi

Notes et références

  1. (en) « The infamous overpopulation bet: Simon vs. Ehrlich - Soraya Field Fiorio », sur TED-Ed (consulté le )
  2. Paul Ehrlich et Anne Ehrlich, Betrayal of Science and Reason: How Anti-Environmental Rhetoric Threatens Our Future, , 100–104 p. (ISBN 978-1610912501)
  3. « Julian Simon's Bet With Paul Ehrlich », sur web.archive.org, (consulté le )
  4. (en) Paule Sabin, The Bet: Paul Ehrlich, Julian Simon, and Our Gamble over Earth's Future, Yale University Press, , 320 p. (ISBN 978-0300176483)
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