Parc national de la Pointe-Taillon
Le parc national de la Pointe-Taillon, d'une superficie de 97,5 km2, est situé à une trentaine de kilomètres au nord-ouest d'Alma, près du village de Saint-Henri-de-Taillon, sur les rives du lac Saint-Jean. Le parc a pour mission de protéger un échantillon représentatif des basses-terres du Saguenay–Lac-Saint-Jean. En plus de posséder l'une des plages les plus renommées du lac, le parc protège les marais situés entre la rivière Péribonka et le lac. Aucune route n'étant présente dans le parc, la meilleure façon de l'explorer est le vélo ou la randonnée pédestre. Le parc possède plusieurs tourbières typiques de la forêt boréale ainsi qu'une population abondante d'orignaux et de castors.
Pointe-Taillon
Pays | |
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Province | |
Municipalité régionale de comté | |
Coordonnées |
48° 42′ 00″ N, 71° 58′ 00″ O |
Ville proche | |
Superficie |
97,5 km2 |
Type | |
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Catégorie UICN |
II |
WDPA | |
Création | |
Visiteurs par an |
49 000 |
Administration | |
Site web |
Le parc est géré par le gouvernement québécois à travers la Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ).
GĂ©ographie
Le parc est en lui-même une pointe sablonneuse au relief presque plat. La pointe a été formée par un delta post-glaciaire formé il y a 7 000 à 5 000 ans par partir des dépôts de la rivière Péribonka. Le centre de la pointe est une immense tourbière et les pourtours comprennent de nombreux marécages et milieux humides[1].
Histoire
Surnommée à ses débuts pointe Savane, la pointe Taillon porte son nom en l'honneur de Louis-Olivier Taillon, qui fut premier ministre du Québec 4 jours en 1886 et une seconde fois entre 1892 et 1896. Entre 1890 et 1930, la pointe fut ouverte à l'agriculture. La municipalité de Sainte-Jeanne-d'Arc fut constituée en 1916. À l'apogée, en 1925, la pointe comptait 307 habitants. L'île Bouliane, propriété du français Paul-Augustin Normand, fut une ferme prospère de plus de 125 employés qui remporta de nombreux prix agricoles.
En 1926, la fermeture des vannes de la centrale d'Isle-Maligne provoqua l'inondation des meilleures terres agricoles de la péninsule et le rachat des terres par Alcan. Un programme de reboisement fut entrepris en 1948 et 1956. En 1977, le gouvernement acquit les terres, et le parc fut officiellement créé le [2]. Le , la ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, a annoncé la tenue de consultation publique dans le but d'inclure les îles du lac Saint-Jean à l'ouest d'Alma et de Saint-Gédéon[3]. En , la superficie du parc est passé de 92,2 km2 à 97,5 km2 en ajoutant au parc des terrains à Saint-Henri-de-Taillon, de Saint-Gédéon et d'Alma dont une trentaine d’îles et d’îlots sur le lac Saint-Jean[4].
Activités
Le parc de la Pointe-Taillon offre plus de 15 km de plages sur le lac Saint-Jean. Il offre aussi 45 km de piste cyclable dont 16 km font partie de la Route verte. Plusieurs sentiers de courte randonnée partent de celle-ci[5]. De plus, depuis 2022, le parc national offre 18 sites de camping répartis sur trois petites îles différentes[6].
Notes et références
- Milieu naturel - Parc national de la Pointe-Tailion, Sépaq, consulté le
- Historique - Parc national de la Pointe-Taillon, Sépaq, consulté le
- Parcs nationaux de la Pointe-Taillon et du Lac-Témiscouata, La ministre Line Beauchamp annonce la tenue d'audiences publiques, Ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, consulté le
- « Parc national de la Pointe-Taillon », sur Ministère de la Forêt, de la Faune et des Parcs (consulté le ).
- Activités et services - été et automne, Sépaq, consulté le
- « La Sépaq bonifie son offre de camping », sur Le Soleil, (consulté le )
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Le parc sur le site de la SÉPAQ
- Ressources relatives à la géographie :