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Paradisier vert

Manucodia chalybatus

Manucodia chalybatus
Description de cette image, également commentée ci-après
Paradisier vert

Espèce

Manucodia chalybatus
(Forster, 1781)

Synonymes

  • Manucodia chalybata

Statut de conservation UICN

( LC )
LC : Préoccupation mineure

Statut CITES

Sur l'annexe  II  de la CITES Annexe II , RĂ©v. du 01/07/1975

Le Paradisier vert (Manucodia chalybatus) est une espèce d'oiseaux appartenant à la famille des Paradisaeidae. C'est une espèce monotypique.

RĂ©partition

Son aire de répartition est morcelée à travers la Nouvelle-Guinée continentale avec l’île Misol au nord-ouest[1].

DĂ©nomination

Benjamin Meggot Forster, en 1781, avait originellement nommé cette espèce Paradisea chalybata dont le nom spécifique trouve son origine dans le latin chalybeius : d’acier, en référence à ses reflets métalliques[1].

Habitat

Il frĂ©quente les forĂŞts de collines et de moyennes montagnes de Nouvelle-GuinĂ©e ainsi que les forĂŞts de basse altitude de l’île Misol, entre le niveau de la mer et 1 700 m mais surtout entre 500 et 600 m[2].

Alimentation

Les manucodes verts se nourrissent essentiellement de fruits (surtout des figues) dans l’étage moyen ou supĂ©rieur de la canopĂ©e. Ils peuvent aussi capturer de petites proies (dont des insectes et des araignĂ©es) plus bas dans les arbres[3]. Beehler a observĂ© 59 individus dont 55 se nourrissant sur diffĂ©rentes espèces de Ficus, 1 sur Chisocheton weinlandii et 1 sur Elmerrillia papuana (fruits Ă  capsule), 1 sur Cissus aristata (drupe) et 1 sur une plante de la famille des zingibĂ©racĂ©es.

Voix

Le cri d’appel ressemble à celui des autres manucodes et peut être transcrit par un tuck ou encore chook mais le chant du mâle se singularise par des séries de notes basses et caverneuses hoo-hoo-hoo auxquelles répond parfois la femelle dans une version descendante de ces notes woo-woo-woo [4].

Parade nuptiale

La période nuptiale est mal définie mais semble avoir lieu entre avril et septembre. En parade nuptiale, le mâle poursuit la femelle à travers la forêt. Perché sur une branche, il lance ensuite des cris nuptiaux et exhibe le plumage de la poitrine et du manteau en allongeant le cou et en redressant la tête[3].

Nidification

On a pu décrire un nid avec une ponte d’un ou deux œufs et une saison de reproduction ayant lieu, au moins, de juillet à septembre et en janvier[3].

Statut, conservation

L’espèce est franchement commune à travers l’ensemble de son aire mais sa nature effacée rend tout comptage difficile[3].

Bibliographie

  • Beehler, B. M. (1983), Frugivory and polygamy in Birds of Paradise, The Auk 100: 1-12.
  • (en) Clifford B. Frith & D.W. Frith, Birds of paradise : nature, art & history, (2010), 370 pages, National Library of Australia Cataloguing.
  • (en) Clifford B. Frith et Bruce M. Beehler, The Birds of Paradise : Paradisaeidae, New York, Oxford University Press, , 676 p. (ISBN 978-0-19-854853-9)
  • Gilliard, E. T. (1969), Birds of paradise and Bowerbirds, Weidenfeld & Nicolson, New York.
  • Michel Ottaviani, Les Oiseaux de Paradis : Histoire naturelle et photographies, France, Éditions Jacqueline Prin, , 320 p.

Références

  1. Ottaviani 2012.
  2. Frith & Beehler 1998.
  3. Frith & Frith 2010.
  4. Gilliard 1969.

Liens externes

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