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Paradisier caronculé

Paradigalla carunculata

Paradigalla carunculata
Description de cette image, également commentée ci-après
Couple de paradisiers caronculés (illustration de John Gould).

Espèce

Paradigalla carunculata
Lesson, 1835

Statut de conservation UICN

( NT )
NT : Quasi menacé

Statut CITES

Sur l'annexe  II  de la CITES Annexe II , RĂ©v. du 01/07/1975

Le Paradisier caronculé (Paradigalla carunculata) est une espèce d'oiseaux de la famille des Paradisaeidae.

RĂ©partition et habitat

Péninsule de Doberai (nord des monts Arfak) ; une autre forme non décrite a été observée dans l’ouest des monts Fakfak (Gibbs 1994)

Le paradisier caronculĂ© habite les forĂŞts de montagne et leurs lisières entre 1 400 et 2 100 m d'altitude (Frith and Beehler 1998).

Sous-espèces

Cet oiseau est représenté par une ou deux sous-espèces :

  • P. c. carunculata Lesson, 1835 : Vogelkop (nord des monts Arfak).
  • P. c. intermedia Ogilvie-Grant, 1913 : population de la rivière Utakwa sur le site de Nassau, Ă  l’est des monts Weyland. Cette sous-espèce ne serait plus valide depuis que Frith & Frith (1997) ont montrĂ© que les spĂ©cimens de cette forme seraient des juvĂ©niles de P. brevicauda.

Par ailleurs, Gibbs (1994) a explorĂ© les monts Fakfak entre le et le et observĂ© deux spĂ©cimens diffĂ©rents de carunculata. Les caroncules sont plus Ă©paisses et beaucoup plus claires, jaune-blanc pour la caroncule frontale et bleu clair pour celle mandibulaire, la rouge ne se voyant pas sur le terrain mais comme chez carunculata. La queue est intermĂ©diaire entre celle de carunculata et de brevicauda, mesurant 3 Ă  4 cm et Ă  bout carrĂ©. Cet auteur pense qu’il peut s’agir d’une espèce distincte ou bien que l’existence de cette forme intermĂ©diaire suggère que carunculata et brevicauda constituent les extrĂ©mitĂ©s d’un cline dans une mĂŞme espèce.

Alimentation

Son régime alimentaire est peu documenté mais il comporte des fruits (Frith & Frith 2009). Pourtant la forme identique du bec de son congénère P. brevicauda, essentiellement insectivore, suggère un régime similaire à prédominance animale (Ottaviani 2012).

Nidification

Frith & Frith (2009) pensaient que la nidification était totalement inconnue et ils supposaient que l’espèce était polygame en raison de son hybridation connue avec trois autres genres et avec son seul congénère, le Paradisier à queue courte (P. brevicauda).

Ottaviani (2012), photo à l’appui, présente, pour la première fois, une femelle au nid. Celui-ci est placé dans un arbuste feuillu et consiste en une coupe large et profonde, constituée de longues tiges de plantes grimpantes arrimées à plusieurs branches verticales avec des morceaux de fougères sur la paroi extérieure.

Statut, conservation

L’espèce occupe un territoire restreint avec une population faible et fragmentée en raison d’une certaine dégradation de l’habitat localement, notamment sur les collines où l’homme s’est installé, d’où son classement en « presque menacée ». BirdLife préconise de déterminer le statut taxonomique de la forme non décrite des monts Fakfak et recommande une surveillance accrue afin de préciser la distribution et l’abondance de l’espèce ainsi qu’une étude de terrain sur ses exigences écologiques et sa tolérance aux habitats dégradés (BirdLife International 2011).

Annexes

Bibliographie

  • Frith, C. B. & Frith, D. W. (2009). Family Paradisaeidae (Birds of Paradise). In del Hoyo, J. Elliott, A. & Christie, D. Handbook of the Birds of the World. Bush-shrikes to Old World Sparrows. Volume 14. pp. 404-459. Lynx Edicions, Barcelona.
  • Gibbs, D. (1994). Undescribed taxa and new records from the Fakfak Mountains, Irian Jaya. Bull. Brit. Orn. Club 114: 4-11.
  • Ottaviani, M. (2012). Les Oiseaux de Paradis – Histoire Naturelle et photographies, 320 pages. Editions Prin, France.

Références taxinomiques

Liens externes

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