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Paquita Madriguera

Francesca Paquita Madriguera i Rodon, (Igualada, – Montevideo, ), est une pianiste et compositrice catalane[1].

Paquita Madriguera
Paquita Madriguera vers 1914.
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Francisca Madriguera Rodon
Nationalité
Activités
Fratrie
Enric Madriguera (en)
Conjoint
Andrés Segovia (à partir de )
Autres informations
Instrument
Maîtres

Biographie

Paquita Madriguera est nĂ©e dans une maison de la rue Sant MagĂ­, Ă  Igualada, fille d'Enric Madriguera Haase et de Francesca RodĂłn Canudas, sĹ“ur d'Enric Madriguera, Ă©galement compositeur[1] - [2]. Vers ses trois ans, elle commence l'Ă©tude du piano sous la direction de sa mère[1]. Ă€ Barcelone, elle prend des leçons d'abord avec Frank Marshall, qui l'a prĂ©sente Ă  Enrique Granados. Ce dernier l'a toujours prĂ©sentĂ©e comme son Ă©lève de prĂ©dilection. Elle a ensuite rĂ©sidĂ© Ă  Paris, oĂą elle est Ă©lève d'Isidor Philipp[1].

Ă€ cinq ans, elle donne son premier concert lors du concours de Sant Gervasi, oĂą elle obtient le premier prix[1]. Ă€ onze ans, elle triomphe au Palais de la musique Catalane, dans un rĂ©cital de ses propres Ĺ“uvres. Après un cycle de concerts Ă  Madrid (Salle Navas, Ă  l'Ateneo, au Casino et au Palais royal), en 1913, elle fait ses dĂ©buts au Royal Albert Hall de Londres, dans un concert consacrĂ© Ă  la chanteuse barcelonaisse, Maria Barrientos. Un an plus a tard elle ses rend avec l'OrfeĂł CatalĂ , Ă  Paris et Ă  Londres[1]. En , elle embarque pour New York, avec un contrat. Elle rĂ©side aux États-Unis entre 1915 et 1919, avec sa mère et AnaĂŻs Nin. C'est l'Ă©poque Ă  laquelle elle enregistre un grand nombre de rouleaux de pianola[1] chez Aeolian and Co sur système Duo-art, aujourd'hui rĂ©Ă©ditĂ©s (voir la discographie et enregistrements sur rouleaux). Elle se produit en concerts aux États-Unis et dans quelques pays d'AmĂ©rique du Sud.

Elle joue Ă  Igualada le , au CĂ­rculo Mercantil[1]. Ă€ l'Ă©poque, elle avait dĂ©jĂ  Ă©crit trente-cinq compositions[1]. Le elle se marie avec l'uruguayen Arturo Puig, dĂ©putĂ© et directeur du quotidien La Democracia. Paquita Madriguera a ensuite abandonnĂ© la musique[3] - [1].

Après la mort de son Ă©poux en 1933, elle reparaĂ®t plus tard Ă  Barcelone en tant que soliste, avec l'Orchestre Pau Casals. Elle se remarie avec le guitariste AndrĂ©s SĂ©govia en 1936, avec qui elle a une fille Beatriz[3]. Ils ont successivement habitĂ© en Suisse, Ă  Barcelone et, par cause de la Guerre Civile (sa maison a Ă©tĂ© saccagĂ©e), en Italie et enfin Ă  Montevideo[3] (1937), oĂą Paquita Madriguera a des propriĂ©tĂ©s qui lui venaient de son premier mariage. C'est dans la capitale de l'Uruguay qu'elle et SĂ©govia se sĂ©parent, en raison de l'infidĂ©litĂ© de Segovia[3], ce dernier se rendant ensuite Ă  New York (1943).

Mario Castelnuovo-Tedesco (1895–1968) leur a consacrĂ© la Fantaisie pour guitare et piano (1950), une composition en deux mouvements, hommage conjoint Ă  Madriguera et Ă  SĂ©govia. En 1953, sa ville natale lui rend hommage[4]. En 2005, la mairie d'Igualada sa ville natale, lui rend hommage en nommant de son nom l'École municipale de Musique, et dans le cadre des prix de la ville d'Igualada, la municipalitĂ© crĂ©e le prix Madriguera de composition pour des jeunes orchestres. Les archives historiques de la ville conserve aussi un petit fonds Madriguera, entre 1900 et 1930.

Ĺ’uvres

  • Aleluya (1944), mĂ©lodie, musique et paroles de Paquita Madriguera. De la collection des Tres romancillos[5]
  • L'aplec de l'ermita
  • Atalaya, pour piano et voix
  • La boda india, pour piano et voix
  • El canto del grillo, pour piano et voix
  • Capvespre d'estiu, pour piano et voix
  • The Cuckoo
  • Enyorant en Patufet, pour piano et voix (1915)
  • Enyorant la meva terra, pour piano et voix
  • Humorada, para guitarra
  • La niña de marfil (1947), mĂ©lodie, musique et paroles de Paquita Madriguera. De la collection des Tres romancillos
  • Non, non, pour piano et voix
  • Pastoral, pour piano et voix
  • Dansa del sĂ tir i les nimfes
  • Caravana
  • El petit regiment, pour piano et voix
  • Romancillo (1944), mĂ©lodie, musique et paroles de Paquita Madriguera
  • Se fue el dĂ­a de mi corazĂłn (1944), mĂ©lodie, musique et paroles de Paquita Madriguera. De la collection des Tres romancillos
  • Serenade (entre 1913 i 1932), pour piano
  • Serenata aragonesa, pour piano et voix
  • Tres romancillos

Enregistrement sur rouleau

  • Paquita Madriguera joue Albeniz Reproduction obtenue Ă  partir d'un piano Steinway de 1917 Ă©quipĂ© d'un système pneumatique Duo-Art intĂ©grĂ©

Notes et références

(es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Francesca Madriguera Rodon » (voir la liste des auteurs).
  1. Maria Antonia Bisbal i Sendra, Maria Teresa Miret i SolĂ©, Diccionari BiogrĂ fic d'Igualadins (ISBN 8423202461).
  2. La Vanguardia, 4 d'octubre 1899, Matrimonios para hoy.
  3. Mujer y guitarra española, Paquita Madriguera
  4. (es) « Hemeroteca - Home », sur La Vanguardia (consulté le ).
  5. « Francesca Madriguera Rodón ».

Liens externes

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