AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Paolo Giustiniani Moneglia

Paolo Giustiniani Moneglia (nĂ© en 1506 Ă  GĂȘnes et mort en 1586 dans la mĂȘme ville) est un doge de GĂȘnes du au .

Paolo Giustiniani Moneglia
Portrait de Paolo Giustiniani Moneglia
Fonction
Doge de GĂȘnes
-
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
SĂ©pulture
Nationalité
Activité
Famille
Famille Giustiniani Moneglia
Blason

Biographie

Les documents concernant la biographie de Paolo Giustiniani Moneglia sont rares. Sa famille est originaire de Moneglia, localitĂ© de la Riviera ligure du Levant, nĂ©anmoins Paolo Giustiniani Moneglia est probablement nĂ© Ă  GĂȘnes en 1506. Sa branche familiale ajoute le second nom Giustiniani lors de l'inscription Ă  l'Albergo de la noblesse gĂ©noise aprĂšs la rĂ©forme institutionnelle voulue par l'amiral Andrea Doria en 1528.

Membre de la noblesse « nuova » (neuve) opposĂ©e Ă  la « vecchia », le nom de Paolo Giustiniani Moneglia apparaĂźt en 1545 parmi les reprĂ©sentants de l'État gĂ©nois quand lui est confiĂ©e la charge de commissaire de l'Ăźle colonie de Corse. RappelĂ© rapidement Ă  GĂȘnes, il s'oppose en 1547 au complot des Fieschi.

Il est envoyĂ© de nouveau en Corse et de retour Ă  GĂȘnes il recouvre les charges de gouverneur et procureur de la rĂ©publique de GĂȘnes (1559) ainsi que celle d'ambassadeur auprĂšs du pape Pie IV.

Paolo Giustiniani Moneglia est Ă©lu doge de la rĂ©publique de GĂȘnes le , le 22e de la rĂ©forme biennale et le 66e de l'histoire rĂ©publicaine.

Son mandat est caractérisé par des affrontements entre les deux factions de la noblesse et par des périodes de famine qui obligent le doge et le Sénat à chercher de nouvelles sources d'approvisionnement.

Par sa gestion « sopra le parti » (au-dessus des partis), malgrĂ© son appartenance Ă  la noblesse « nuova », en 1570, il propose la nomination de Alexandre Sauli comme Ă©vĂȘque de la diocĂšse d'AlĂ©ria (Haute-Corse).

Son mandat terminĂ© le , Paolo Giustiniani Moneglia continue Ă  servir l'État gĂ©nois jusqu’à sa mort survenue Ă  GĂȘnes en 1586. Sa dĂ©pouille est enterrĂ©e en l'Ă©glise Santa Maria di Castello.

Marié à Settimia Invrea, fille du futur doge Silvestro Invrea (1617), il eut une fille prénommée Caterina.

Bibliographie

  • Sergio Buonadonna, Mario Mercenaro, Rosso doge. I dogi della Repubblica di Genova dal 1339 al 1797, De Ferrari Editori, GĂȘnes, 2007

Source de la traduction

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.