Palais Rameau
Le Palais Rameau (1878-1881) est un édifice lillois conçu par les architectes lillois Auguste Mourcou et Henri Contamine. Il a été classé monument historique en 2002[1].
Type |
Pavillon d'exposition |
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Style | |
Architecte | |
Construction | |
Hauteur |
25 m |
Propriétaire |
Ville de Lille (d) |
Patrimonialité |
Inscrit MH () Classé MH (, ) |
Coordonnées |
50° 38′ 04″ N, 3° 02′ 58″ E |
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Ce site est desservi par les stations de métro République - Beaux-Arts et Rihour.
Description
Le Palais Rameau est un édifice imposant à la façade surmontée de deux clochetons, prolongé par une serre horticole circulaire en fonte. Son architecture présente un mélange de tradition (alternance de briques et de pierres blanches) et d'orientalisme (style mauresque).
Histoire
En 1878, Charles Rameau, alors président de la Société lilloise d'horticulture, lègue 300 000 francs à la ville de Lille sous la condition qu'un bâtiment portant son nom soit construit et qu'il soit conçu pour accueillir des expositions de fleurs, de fruits mais aussi des expositions artistiques ou des fêtes musicales.
Le Palais est inauguré le et accueille diverses expositions florales et manifestations horticoles. Le Palais a cependant perdu sa vocation initiale puisqu'il a servi à des fins très variées : concerts, expositions canines, félines, avicoles, banquets, etc.
L'exposition d'art industriels de Lille[3] - [4] - [5] qui a lieu au Palais Rameau en 1882 a un retentissement national.
Fin 1897 y est élue une Muse Lilloise[2]. Elle est destinée à figurer dans un cortège en hommage au poète et goguettier lillois Alexandre Desrousseaux auteur du P'tit Quinquin. Cette muse s'inspire de la Muse de Montmartre élue à Paris pour participer au cortège de la Promenade de la Vache enragée.
Le grand compositeur français Gustave Charpentier assiste à cette élection.
En 1945, l'édifice abrite les prisonniers revenant d'Allemagne et des examens scolaires y sont organisés de 1930 à 1960.
Le , le Palais Rameau abrite le procès de cinq agents de la Gestapo de La Madeleine. Après quatre jours d'audience, le tribunal prononce quatre condamnations à mort et un acquittement. Le , le tribunal militaire de Lyon accorde les circonstances atténuantes à deux des condamnés à mort, qui voient leur peine commuée en travaux à perpétuité[6].
À l'occasion de Lille 2004 le Palais est partiellement rénové.
L'édifice accueille périodiquement des manifestations : ainsi depuis 2015, y est organisé chaque année le salon Solid'Art[7] sous l'égide du Secours Populaire français.
Galerie d'images
- Le palais Rameau côté Boulevard Vauban
- Le jardin d'hiver
- L'intérieur lors des Transphotographiques
Notes et références
- Notice no PA00107720, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Mlle Berthe Dassonville, La muse lilloise, supplément littéraire illustré au Petit Parisien, 29 mai 1898, page 174, 4e colonne. Le portrait de la Muse Lilloise figure page 176.
- Photo Exposition d'Arts Industriels 1882, Palais Rameau, Vue longitudinal de la grande nef
- Photo Exposition d'Arts Industriels 1882, Palais Rameau, Vue de l'annexe
- Photo Exposition d'Arts Industriels 1882, Palais Rameau
- Cent ans de vie dans la région, tome 3 : 1939-1958, La Voix du Nord éditions, hors série du 17 juin 1999, p. 51-53
- « SOLID'ART », sur www.lilletourism.com (consulté le )
Voir aussi
Liens externes
- Images du Palais Rameau sur le site de la bibliothèque numérique de Lille