Pacte électrique breton

Ce pacte vise à :

• une maîtrise de la demande en électricité en divisant par trois la croissance de cette demande entre 2010 et 2025[2] ;
• un important développement de la production d'énergies renouvelables en la portant à 3 600 MW en 2020[2] ;
• une sécurisation de l'alimentation électrique (production et réseaux) avec :
  • le renforcement du réseau de transport d’électricité par la création d'une ligne à haute tension de 225 000 volts entre Lorient et Saint-Brieuc[2] et des dispositifs pour une meilleure gestion du réseau ;
  • la recherche et développement sur les réseaux intelligents et le stockage de l'énergie[2] ;
  • le développement de la cogénération (en 2010, 77 MW)[2] ;
  • l'implantation d’une centrale à cycle combiné gaz (CCG) dans la nord-ouest de la Bretagne (si possible aire urbaine de Brest) d'une puissance de 450 MW[2].

Ce document a été signé le 14 décembre 2010 par :

• Michel Cadot, préfet de Bretagne,
• Jean-Yves Le Drian[alpha 1], président du Conseil régional de Bretagne,
• Philippe Van de Maele, président de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie,
• Dominique Maillard, président de Réseau de transport d'électricité (RTE),
• Isabelle Rougier, directrice générale de l'Agence nationale de l'habitat.

Dans le cadre de l'implantation d'une moyen de production classique, un appel d'offres fut lancé en juin 2011 par l'État[1] que remporta Direct Energie en coopération avec Siemens[1] (via la société créée CEB, Compagnie électrique de Bretagne), qui construira et exploitera une centrale à cycle combiné à Landivisiau dans le nord-Finistère. Sa construction a débuté en février 2015 et la centrale devrait entrer en service au plus tôt en 2018.

La centrale sera reliée au réseau électrique haute tension à la station RTE de à La Martyre par une ligne souterraine de 225 000 volts spécialement créée de 18,3 km[1].

• Centrale à landivisiau. Sept ans de luttes., sur free.fr