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Ouagadougou (département)

Ouagadougou (ou communément abrégé Ouaga, bien que cela désigne plutôt l'ancienne ville centre) est un département et une commune urbaine à statut particulier située dans la province du Kadiogo et dans la région du Centre au Burkina Faso.

Ouagadougou
Ouaga
Administration
Pays Drapeau du Burkina Faso Burkina Faso
RĂ©gion Centre
Province Kadiogo
Statut DĂ©partement
Commune urbaine Ă  statut particulier
Subdivisions 12 arrondissements regroupant :
55 secteurs urbains
Chef-lieu Ouagadougou
Conseillers municipaux
Mandat
254
(2006-)
Maire
Mandat
Marin Casimir Ilboudo
(2012-)
DĂ©mographie
Population 1 915 102 hab. (2012)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 12° 21′ 00″ nord, 1° 31′ 01″ ouest
Divers
Fuseau horaire UTC +0
Indicatif téléphonique +226
Localisation
Localisation de Ouagadougou
Carte des départements de la province du Kadiogo.
GĂ©olocalisation sur la carte : Burkina Faso
Voir sur la carte topographique du Burkina Faso
Ouagadougou
GĂ©olocalisation sur la carte : Burkina Faso
Voir sur la carte administrative du Burkina Faso
Ouagadougou

    Ce département est aussi appelé improprement « département du Kadiogo », bien que le Kadiogo désigne plutôt l'unique province composant la région Centre, dont le département et la commune de Ouagadougou est le chef-lieu, la province (et la région) comprend toujours d'autres départements (dont certains limitrophes font maintenant aussi partie de l'agglomération de Ouagadougou qui ne cesse de s'étendre, sans toutefois étendre pour l'instant les limites du département et la commune de Ouagadougou).

    En 2006 lors du dernier recensement gĂ©nĂ©ral de population, le dĂ©partement comptait 1 475 223 habitants[1]. En 2012, Ă  la suite de la rĂ©forme territoriale du dĂ©partement fusionnant tous les villages et redĂ©coupant ses arrondissements pour les Ă©lections municipales, il compte 1 915 102 habitants.

    Villes

    Le département se compose d'une ville chef-lieu :

    • Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, divisĂ©e avant 2012 en 5 arrondissements (le 1er arrondissement correspondant Ă  l'ancienne ville centre Ouaga aujourd'hui appelĂ© plutĂ´t Baskuy) regroupant 30 secteurs urbains (plus un ancien secteur spĂ©cial des ambassades hors de tout arrondissement)

    et de 17 villages historiques (annotés ici avec l'arrondissement où ils étaient regroupés avec certain des 30 anciens secteurs urbains de la ville) :

    Administrativement, la commune inclut la ville entière (non compris le secteur des ambassades qui n'est pas de sa compétence mais de celle de l'État sous l'autorité du préfet du département) et tous ses villages, l'ensemble étant divisé en :

    • 5 arrondissements historiques groupant les secteurs Ă©lectoraux : Baskuy (1er arrondissement), Bogodogo (2e), Boulmiougou (3e), Nongremassom (4e), Sig-Noghin (5e): ces 5 arrondissements sont encore rĂ©fĂ©rencĂ©s dans les statistiques dĂ©mographiques du dernier recensement de 2006.
    • Depuis 2012, le nombre d'arrondissements a toutefois Ă©tĂ© augmentĂ© de 5 Ă  12, de mĂŞme que le nombre de secteurs passĂ©s de 30 Ă  55. Avec la croissance de la population, l'ensemble de la ville et ses villages environnant est considĂ©rĂ© comme urbain, il n'y a plus Ă  proprement parler d'espace rural comme dans les autres dĂ©partements du pays, et donc administrativement plus aucun village (17 d'entre eux sont aujourd'hui de simples dĂ©nominations locales de quartiers de la ville ayant conservĂ© le nom d'un village utilisĂ© au lieu la seule numĂ©rotation des 30 premiers secteurs). Les 5 arrondissements historiques oĂą se regroupent les secteurs (nommĂ©s ou numĂ©rotĂ©s) ont Ă©galement un nom hĂ©ritĂ© de celui d'un ancien village aujourd'hui intĂ©grĂ© dans un secteur. Les 7 nouveaux arrondissements ajoutĂ©s en 2012 correspondent au 6 anciennes communes rurales.
    • l'ancien secteur des ambassades Ă©trangères (ou reprĂ©sentations consulaires et autres organisations internationales) Ă©tablies au Burkina Faso, autrefois enclavĂ© dans la commune, mais qui n'est pas de la compĂ©tence communale directe, mais de celle de l'Etat via le gouverneur de la rĂ©gion en liaison avec le gouvernement nationale et le haut-commissaire de la province (contrĂ´lant Ă©galement la commune ainsi que les derniers espaces non urbanisĂ©s du dĂ©partement et pas encore entrĂ©s dans la compĂ©tence communale). Cet ancien secteur des ambassades Ă©trangères installĂ©es au Burkina a Ă©tĂ© intĂ©grĂ© comme un arrondissement sĂ©parĂ© (les ambassades ne sont plus restreintes Ă  un seul secteur particulier de la ville et peuvent s'Ă©tablir dans tous les autres arrondissements, mais continuent Ă  bĂ©nĂ©ficier de l'extraterritorialitĂ© pour Ă©chapper Ă  l'autoritĂ© administrative de la commune et rester seulement sous celle de l'État burkinabĂ©). Dans cet ancien secteur, l'Etat, la rĂ©gion, la province, le dĂ©partement et la commune ont certaines compĂ©tences limitĂ©es (contrĂ´lĂ©es par les affaires Ă©trangères du Burkina et celles des pays invitĂ©s selon les termes des accords et traitĂ©s diplomatiques et aussi parce que toutes les ambassades ne concernent pas nĂ©cessairement des pays mais des organisations internationales ou des agences des Nations unies bĂ©nĂ©ficiant de la protection de certains statuts diplomatiques particuliers) mais qui s'exercent Ă  nouveau totalement quand les ambassades dĂ©mĂ©nagent. Cela a Ă©galement rĂ©pondu Ă  des besoins de sĂ©curitĂ© accrue et de facilitation des dĂ©placements et contacts par ces ambassades et permis aussi le dĂ©veloppement d'antennes consulaires (permanentes ou temporaires), facilitant les dĂ©marches pour la population burkinabĂ© (procĂ©dures d'Ă©migration, Ă©changes familiaux, tourisme, citoyennetĂ©) comme pour les rĂ©sidents, entreprises et organisations Ă©trangères intervenant ou coopĂ©rant au Burkina, au lieu de devoir limiter leur action autorisĂ©e Ă  ce seul ancien secteur de la ville.

    Enfin les ambassades (et les services consulaires rattachés) du Burkina Faso lui-même, mais situées à l'extérieur du pays étaient encore en 2006 et avant 2012 intégrées dans le département, de façon accessoire avec un statut spécial limité à leur gestion, mais surtout pour la complétude de certaines données statistiques nationales, puisque leur territoire ne fait pas partie du pays mais bénéficie seulement du statut international d'extraterritorialité tant qu'elles sont en service dans les autres pays qui les accueillent, même si leur gestion est à la charge de l'Etat burkinabé (mais pas complètement leur sécurité assurée par chaque pays hôte). Depuis 2012, ces ambassades extérieures n'en font plus partie (conformément aux accords et traités internationaux) et ne sont que des unités administratives de gestion de l'Etat, elles ne sont le ressort d'aucune division territoriale ou collectivité locale burkinabé (région, province, département ou commune, arrondissement, secteurs urbains) mais constituent une ligne supplémentaire dans les statistiques nationales (séparée des autres données territorialement localisées), ce qui rend ces statistiques conformes aux exigences des agences internationales sans fausser les données territoriales burkinabé.

    Annexes

    Liens externes

    Notes et références

    Articles connexes

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