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Ossananga

Waki (singulier Uki) généralement appelés Ossananga sont un peuple d'Afrique centrale établi dans la Région du Centre au Cameroun. Ils appartiennent au grand groupe Beti.

Origine Waki (Ossānanga)

Selon certaines sources et des tĂ©moignages concordants, l'explorateur allemand Gustav Nachtigal, rencontrant un homme au bord du fleuve Mbam, lui en demanda le nom. Ne comprenant pas la langue de son interlocuteur (l'allemand), celui-ci rĂ©pondit en tuki[1] : « ossaĂĄ zĂș, nangĂĄ zĂș », ce qui signifie littĂ©ralement : « voici le fleuve, et voici la maison ("nangĂĄ" peut aussi signifier : Village comme dans l'expression "NguĂ©-ndamu na nangĂĄ" qui veut dire "je vais au village (Ă  la maison)" et a pour synonyme "YendjĂš") ». L’Allemand nota : « ossā-nangĂĄ(N.B: l'expression correcte est "ossā wa nangĂĄ"(la riviĂšre de la maison (du village); mais une Ă©lision du "wa" l'a transformĂ©e en ossā-nangĂĄ'» (riviĂšre-de-la maison) qui se transforma en « Ossānanga » puis par « Sānanga » et "sananga" tout court sous la domination française. Ce qui signifie par extension « ceux qui habitent le long du fleuve Sanaga et du Mbam, son affluent ».

Une lĂ©gende prenant racine dans des faits historiques rapporte que les Ossananga, souvent confondus avec les Ewondo et les Bafia, constituent la fraction des Beti (waki en tuki; on dit: "tu mĂș waki"(nous sommes ceux qui parlent le tuki); waki reprĂ©sentant le grand groupe des langues ayant une consonance de tuki" Ă©tant restĂ©e de l'autre cĂŽtĂ© du fleuve Sanaga et de son affluent le Mbam qu'ils traversĂšrent Ă  la fin du XVIIIe siĂšcle sur le dos d'un serpent mythique appelĂ© « Ngan-medza ». Ils fuyaient les conquĂȘtes musulmanes d’Usman dan Fodio, chef musulman venant de la rĂ©gion de l'Adamaoua.

Waki sont des peuples soudanais (Sud-Soudan), les migrations bantou les ont conduits de cette rĂ©gion de l’Afrique, vers le centre du Cameroun[2]. Selon l’histoire, les ancĂȘtres Ossananga ont Ă©tĂ© confrontĂ©s Ă  plusieurs conflits tribaux. D’abord avec les Peuls sous Usman dan Fodio qui les ont obligĂ©s Ă  se replier depuis la rĂ©gion de Tibati dans l’Adamaoua vers la rĂ©gion de Ngoro, plus au Sud et ensuite avec leur voisins Vute. Les Ă©crits des colonisateurs allemands, dont l'explorateur Kurt von Morgen qui explore la rĂ©gion du Mbam et le plateau de l’Adamaoua entre le 1889 et 1890, signalent des razzias coordonnĂ©es par les conquĂ©rants vute dans cette rĂ©gion Ă  la fin du XIXe siĂšcle. C’est durant cette pĂ©riode de guerres tribales qu’un combattant ossananga se distingue. Ndengue Ndjouli, aussi appelĂ© « Angandji Mateke », se rĂ©vĂšle aux yeux des explorateurs et surtout du major Hans Dominik, officier de l’armĂ©e coloniale allemande au Cameroun entre 1894 et 1909. En 1900, la chefferie de Ngoro dont l’influence s’étend jusqu'Ă  Nyamongo (19 km) est crĂ©Ă©e et dirigĂ©e par Ndengue Ndjouli qui rĂšgne jusqu’en 1951. À sa mort, il sera remplacĂ© par son fils, Katou Ndengue.

Oki Ă©tait un peuple de guerriers, ce qui explique leur dissĂ©mination. C'est ainsi que l'armĂ©e dudit Ndengue Ndjouli sera sollicitĂ©e par le Chef SupĂ©rieur Wafia(Bafia) [Wafiya: Wa = ceux; Ufiya = brĂ»ler; Wafiya = les pyromanes; en fait contrairement Ă  l'attribution du nom Bafia Ă  une dĂ©formation de "Bofia" il ressort des recherches menĂ©es sur le terrain par Jean-Louis AimĂ© MBATAKA que, le peuple appelĂ© Bafia aujourd'hui aimait trop l'agriculture sur brĂ»lis, ce qui leur a valu l’appellation de "Wafiya" par leurs voisins Uki, et les europĂ©ens Ă©tant entrĂ©s au Cameroun par Yoko, premiĂšre unitĂ© administrative du Cameroun depuis 1920, ont juste adoptĂ© les appellations dĂ©jĂ  existantes que les premiĂšres populations rencontrĂ©es utilisaient pour dĂ©signer leurs voisins; c'est ainsi que Yambassa viendrait du Tuki "Ignia-mbassa" avec Ignia ="Mangeurs", "Mbassa" = MaĂŻs; donc "Mangeurs de maĂŻs".]

Organisation sociale et religieuse

La sociĂ©tĂ© uki est patriarcale et acĂ©phale. L’organisation familiale est fondĂ©e sur la descendance masculine et sur le pouvoir prĂ©pondĂ©rant du pĂšre. NgĂŽrĂŽngĂŽ est le chef ou prince rĂ©gnant Ă  titre honorifique. La tradition ancestrale reste prĂ©pondĂ©rante, waki sont monothĂ©istes et croient en un Dieu tout-puissant appelĂ© « sambĂš » ou « zambĂš » (DjambirĂŽngĂŽ ou AkanigunĂș). Cependant les religions europĂ©ennes introduites pendant la colonisation (catholicisme et protestantisme) cohabitent avec la tradition.

Localisation géographique

L’emplacement gĂ©ographique actuel des Ossananga [ Watsi : Wa = "Ceux"; Tsi = "terre"; Watsi(Waki)= "ceux de la terre", terriens.] est en partie due Ă  l’Ɠuvre allemande. Les Ossananga, aussi appelĂ©s Waki, sont Ă©tablis dans la RĂ©gion du Centre, ils occupent notamment le DĂ©partement du Mbam-et-Kim, sur une superficie de 25 906 km2. Ils appartiennent au grand groupe Beti. Les sous-groupes des Ossananga sont Watsingo, Wangoro, KombĂ©, Wandjanti, Wabaveck qui se rĂ©partissent dans les arrondissements suivants que compte le dĂ©partement, Ă  savoir Mbangassina, NgambĂš-Tikar, Ngoro, Ntui et Yoko, et Ngomo, Biatsota, Egona, Malabo (Arrondissement de Bafia) Nyamanga 1 (Arrondissement de Bokito) dans le dĂ©partement du Mbam-et-Inoubou, et d’autres informations font Ă©tat d’autres groupements Utsi(Oki)[U = Ă ; tsi = terre; Utsi = " Ă  terre"] dans d’autres RĂ©gions du Cameroun (Sud-Ouest) et mĂȘme de l’Afrique.

Andzara (Langue)

La langue ossananga est le tuki, aussi appelĂ© « l’ati ». L’ALCAM lui attribue le code 551, elle est classĂ©e bantu A60 par Guthrie[3]. D’aprĂšs les ethnologues Barbara F. et Grimes, (2000), cette langue est parlĂ©e sur toute la rive droite de la Sanaga, dans le DĂ©partement du Mbam-et-Kim, le long de la Sanaga au nord de Sa’a et au nord de la Sanaga entre Ombessa et Ntui, mais aussi dans quelques villages du dĂ©partement du Mbam et Inoubou et de la LĂ©kiĂ©[4].

Celle-ci prĂ©sente des variantes de dialectes d’un groupe Ă  un autre. On a le tukombe, le tutchenga, le tutsingo, le tunjo, le tungoro et le tumbele, le tubwĂštĂȘ, le tufeya; Ces variantes n’empĂȘchent pas toutefois l’intercomprĂ©hension. En effet, d’aprĂšs certaines sources, les autres langues beti sont issues du tuki, notamment l’éton, le mvele, l’éwondo et le yebekolo entre autres. AidĂ©es par les colons et les missionnaires, ces langues ont pris le pas sur le tuki et les autres dialectes du groupe ossananga. Aujourd’hui, la littĂ©rature ossananga est trĂšs pauvre et presque indisponible dans l’une comme dans l’autre de ses variantes. Comparativement Ă  l’éwondo et au bulu qui ont servi pendant longtemps sous la colonisation allemande comme langue d’enseignement dans toutes les Ă©coles des rĂ©gions du Centre et du Sud et choisi comme langue d’adoption par les missionnaires catholiques et protestants pour l’évangĂ©lisation. Cette langue trĂšs ancienne est menacĂ©e d'extinction.

Tumu rĂą Waki (Culture Uki)

La littĂ©rature ossananga est essentiellement orale et compte plusieurs genres, dont les contes (yana, nkana); les chants (ussawu "sing", issawu "pl"), fables(panapu),, devinettes (apĂŻsh), adages divers, les poĂšmes-chants lyriques (berceuses, chants de danse, chant de labeur, chant de pĂȘche, de chasse, poĂšmes rituels
), rĂ©cits lĂ©gendaires et Ă©piques, rĂ©citatifs d’enfants, poĂ©sie tambourinĂ©e, chroniques et gĂ©nĂ©alogies, proverbes. Tous ces genres peuvent s’accompagner au korongo, aussi appelĂ© « kurungu » communĂ©ment appelĂ© « mvet » chez les BĂ©ti. Cet instrument musical est le genre majeur de la littĂ©rature orale ossananga». Le korongo est un instrument de musique assez simple, mais de fabrication fort dĂ©licate. Il est fait Ă  partir d’une tige de bambou-raphia de 1 m Ă  1,4 m environ ; qu’il faut sĂ©cher, dĂ©tacher de 4 Ă  6 lamelles qui restent cependant fixĂ©es au bambou par les extrĂ©mitĂ©s. Ces lamelles sont ensuite distendues et accrochĂ©es Ă  un bĂątonnet qui a Ă©tĂ© fixĂ© environ au 4/10 de la tige, lui donnant une forme lĂ©gĂšrement courbe. Puis trois Ă  six (3 Ă  6) demi-calebasses sont fixĂ©es sur la partie extĂ©rieure de cette espĂšce d’arc pour former les caisses de rĂ©sonance. On obtient ainsi le korongo parfois appelĂ© « harpe-guitare ». Son origine remonterait Ă  2 600 ans avant notre Ăšre. Dans son ouvrage Musik in Africa, le pĂšre Luitfrid Marfurt affirme qu’il a Ă©tĂ© retrouvĂ© sur des tombeaux Ă©gyptiens le dessin d’un instrument qui ressemble fort au korongo. Quant Ă  la tradition orale, elle rapporte que le korongo est originaire du pays Ntumu, plus exactement de la tribu Okak, dans la rĂ©gion frontaliĂšre Ă  cheval sur le Gabon, la GuinĂ©e Ă©quatoriale et le sud du Cameroun. Le korongo dĂ©signe certes l’instrument de musique, mais il sert aussi Ă  dĂ©signer le ou plutĂŽt les genres littĂ©raires qui se chantent ou se psalmodient avec l’accompagnement de cet instrument. Les rythmes ossananga sont d’une coloration particuliĂšre et les compositions allient force et finesse, profondeur et lĂ©gĂšretĂ©, Ă©motions frissonnantes et dĂ©lires festifs.

InunĂș (rites et rituels)

Nyoré
C'est un rite nocturne par lequel les vivants entrent en contact avec les esprits des ancĂȘtres afin de trouver des rĂ©ponses aux questions existentielles des membres d’une famille ou de toute la communautĂ© villageoise.
Ititimbiri
C'est un rite reconnu par tous les Watsingo, c'est-Ă -dire les groupes ossananga qui parlent le tutsingo ;il se dĂ©roule dans un lieu sacrĂ© unique et acceptĂ© par tous et vise Ă  attirer les faveurs de la providence sur le Peuple. À ce titre, c’est une source de bĂ©nĂ©diction.
MbessĂŽ
C’est un rite rĂ©dempteur qui vise Ă  lever la malĂ©diction qui s’abat sur un individu du fait, entre autres, de la colĂšre d’un parent dĂ©cĂ©dĂ©.
SĂŽĂŽ
C’est un rite d’initiation rĂ©servĂ© aux garçons par lequel ceux-ci, aprĂšs plusieurs cĂ©rĂ©monies spĂ©cifiques et des Ă©preuves secrĂštes, deviennent des « hommes complets » c'est-Ă -dire des hommes courageux, responsables et patriotes.

IbĂźnĂŽ (danses)

Endongo
Danse rythmĂ©e par des tam-tams et des tambours, exĂ©cutĂ©e le soir dans la cour royale sous la prĂ©sidence du Prince rĂ©gnant. C’est une occasion de rĂ©jouissance provoquĂ©e par le souverain.
Ossao ra kindo
Danse de clair de lune exĂ©cutĂ©e Ă  l’occasion de l’annonce publique de l’état de gestation d’une femme du village. La belle-mĂšre de la concernĂ©e se masque et entraĂźne dans un rythme endiablĂ©, au milieu de chants et de youyous, des danseurs surtout des femmes) portant des maracas (wingara) aux chevilles. Ce rythme est l’ancĂȘtre de la danse commune aux peuples Beti Ă  savoir le bikutsi qui tient son nom de « kut - tsi » qui signifie « frapper le sol » en langue tuki. Le groupe musical Les TĂȘtes brĂ»lĂ©es a contribuĂ© Ă  vulgariser ce rythme Ă  l’étranger et actuellement, Erik Aliana et le Korongo Jam en sont les tenants sur la scĂšne internationale.
Ivassa ou ibassa
Danse exĂ©cutĂ©e Ă  l’occasion de la naissance de jumeaux. Une joyeuse caravane parcourt le village au rythme de tam-tams et tambours en scandant les noms des nouveau-nĂ©s et en dĂ©clamant des formules incantatoires pour leur bonheur.
Djambe
Danse sportive exigeant des danseurs des qualités athlétiques avérées. Elle oppose deux équipes qui se défient mutuellement. Le djambé met face à face des jeunes gens (filles et garçons) dans une ambiance rythmée par des claquements de mains soutenus et par des contes chantés.
Essana
Chez tous les Vatsingo, c’est une danse rituelle exĂ©cutĂ©e Ă  l’occasion des obsĂšques de grandes personnalitĂ©s. Seuls les hommes aurĂ©olĂ©s d’une rĂ©putation glorieuse sont habilitĂ©s Ă  exĂ©cuter toutes les phases de l'essana. En principe, les femmes ne le dansent pas, elles se contentent d’accompagner de youyous les exploits gestuels des hommes.

Wunia (gastronomie)

Les Ossananga ont pour plat emblĂ©matique l'okabongo ou ikamu, accompagnĂ© de ipenĂ© ou kpeti. L’ikamu se compose de feuilles de manioc pilĂ©es, de pĂąte d’arachides grillĂ©es, d'huile de palme, Ă©crevisses sĂ©chĂ©es, et de poissons fumĂ©s ou de viande. Les condiments sont le piment, le basilic et du sel. Le ipenĂ©, quant Ă  lui, c’est le couscous de maĂŻs.

MabĂŽ (boissons traditionnelles)

Kpata
boisson Ă  base de maĂŻs
Bie ra mbassa (maabĂŽ ma mbassa)
biĂšre de maĂŻs
NkĂŽ ou encore UkĂŽ
vin de palme extrait d’un palmier abattu.
Bie ra mana (maabĂŽ ma mana)
vin de palme extrait d’un palmier sur pied.

N.B: Bie n'est pas un terme tuki, il est dérivé de "beer" (biÚre) anglais; le mot juste en tuki est maabÎ ou maawÎ

Notes et références

  1. (en) Fiche langue[bag]dans la base de donnĂ©es linguistique Ethnologue.
  2. W. G. L. Randles, « La civilisation bantou, son essor et son dĂ©clin », dans Annales. Économies, SociĂ©tĂ©s, Civilisations, vol. 29, no 2, 1974, p. 267-281
  3. (en) Malcolm Guthrie, Comparative Bantu: an introduction to the comparative linguistics and prehistory of the Bantu languages, parue en 4 volumes, entre 1967 et 1971
  4. (en) Barbara F. Grimes, Ethnologue: Languages of the world, Intl Academic Bookstore, 14e Ă©dition, 2000 (ISBN 1-5567-1106-9)

Autres sources

  • W. G. L. Randles, « La civilisation bantou, son essor et son dĂ©clin », dans Annales. Économies, SociĂ©tĂ©s, Civilisations, vol. 29, no 2, 1974, p. 267-281
  • Malcolm Guthrie : Comparative Bantu: an introduction to the comparative linguistics and prehistory of the Bantu languages, parue en 4 volumes, entre 1967 et 1971
  • Barbara F. Grimes, Ethnologue: Languages of the world, Intl Academic Bookstore, 14e Ă©dition, 2000 (ISBN 1-5567-1106-9) (voir aussi la 16e Ă©dition en ligne [archive])
  • Les TĂȘtes brĂ»lĂ©es (groupe). (2011, octobre 31).
  • Beti (peuple). (2012, aoĂ»t 29).

Voir aussi

Bibliographie

  • Pierre Alexandre et Jacques Binet, Le groupe H. Avelot, « L’art et la mode chez les Pahouins », L'Illustration, n° 2972, 10 fĂ©vrier 1900, reproduit in extenso dans Arts d'Afrique noire (Villiers-le-Bel), 2001, no 118
  • Pierre Alexandre et Jacques Binet, Le groupe dit Pahouin : Fang, Boulou, Beti, L'Harmattan, Paris, 2005, 152 p.
  • Francesco Amato, « Les croyances des Ngoros Â» in Le monde non-chrĂ©tien, 1969, volume 22, no 91, p. 30-36
  • BarnabĂ© Bilongo, Les Pahouins du Sud-Cameroun : inventaires bibliographiques, connaissance des Fang, Ntoumou, MuaĂ©, Boulou, Beti (Menguissa, Eton, MuĂ«lĂ«, BĂ«nĂ« et Ewondo) et du groupe dit Sanaga, YaoundĂ©, 1974, 116 p.
  • Jean-Pierre ChrĂ©tien, « Les Bantous, de la philologie allemande Ă  l'authenticitĂ© africaine », dans VingtiĂšme SiĂšcle. Revue d'histoire, vol. 8, no 8, 1985, p. 43-66
  • Tiarko Fourche et Henri Morlighem, Une bible noire : Cosmogonie bantu, Paris, Les Deux OcĂ©ans, 2002 (2e Ă©d.)
  • Institut national de la statistique (Cameroun), Annuaire statistique du Cameroun 2004
  • K. Robert Kpwang, La chefferie 'traditionnelle' dans les sociĂ©tĂ©s de la grande zone forestiĂšre forestiĂšre du Sud Cameroun
  • Philippe Laburthe-Tolra, Les Seigneurs de la forĂȘt : essai sur le passĂ© historique, l'organisation sociale et les normes Ă©thiques des anciens Beti du Cameroun, L'Harmattan, Paris, 2009 (nouvelle Ă©d.), 487 p.
  • Engelbert Mveng, Les sources grecques de l’histoire nĂ©gro-africaine depuis HomĂšre jusqu’à Strabon, PrĂ©sence Africaine, Paris, 1972
  • Jean-Pierre Ombolo, Être Beti, un art africain d'ĂȘtre un homme et de vivre en sociĂ©tĂ© ? Essai d'analyse de l'esprit d'une population, une Ă©tude ethno-historique, Presses universitaires de YaoundĂ©, YaoundĂ©, 2000, 111 p.
  • (en) Frederick Quinn, In search of salt : changes in Beti (Cameroon) society, 1880-1960, Berghahn Books, New York, Oxford, 2006, VII-175 p.
  • W. G. L. Randles, « La civilisation bantou, son essor et son dĂ©clin », dans Annales. Économies, SociĂ©tĂ©s, Civilisations, vol. 29, no 2, 1974, p. 267-281

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