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Open Knowledge Foundation

L'Open Knowledge Foundation est une association à but non lucratif de droit britannique promouvant la culture libre, en particulier les contenus libres et l'open data (données ouvertes). Elle a été créée le à Cambridge au Royaume-Uni[1].

Open Knowledge Foundation
Promoting Open Knowledge in a digital age
Histoire
Fondation
2004
Organisation
Fondateur
Rufus Pollock (en)
Présidente
Vanessa Barnett (d) (depuis )
Directrice
Chiffre d'affaires
1 779 745 euros ()
Site web
Ancien logo

La fondation a publié la définition des savoirs libres (open definition)[2] et conduit un certain nombre de projets, comme CKAN, un logiciel permettant de créer un catalogue de données, utilisé par de nombreux organismes pour gérer leur portail de données ouvertes ou « where does my money go », un service de suivi des dépenses publiques[3].

En plus de fournir des outils techniques, la fondation milite pour la culture libre[4] et offre une aide juridique dans le choix des licences accompagnant des contenus libres[5]. Elle a par exemple soutenu le développement de la licence Open Database License (ODbL) et l'écriture de la définition de la culture libre (Open Definition).

Objectifs

Les objectifs de l’Open Knowledge Foundation sont :

  • Promouvoir le concept de « savoir libre » (open knowledge), ses principes et ses avantages.
  • Organiser des Ă©vĂ©nements pour encourager le partage et la promotion des connaissances ouvertes, tels qu'OKCon, OKFest

  • Travailler sur des projets liĂ©s aux savoirs libres, telles que open economics ou open Shakespeare.
  • Fournir des infrastructures (tels que, par exemple, KnowledgeForge et CKAN) pour faciliter le dĂ©veloppement de projets, communautĂ©s et ressources orientĂ©s vers la promotion des savoirs et de la culture libre.
  • Agir au niveau aussi bien europĂ©en qu’international sur les questions relatives Ă  la culture libre.

Membres

Le conseil d’administration de l’Open Knowledge Foundation est actuellement composĂ© des personnes suivantes :

  • James Casbon
  • Becky Hogge
  • Martin Keegan
  • Ben Laurie
  • Paula Le Dieu
  • Rufus Pollock
  • Jane Silber
  • Gavin Starks

Le comité consultatif est composé de personnalités provenant de différents domaines du libre et de la visualisation de données :

Chapitres et groupes régionaux

L’implication des communautĂ©s dans le rĂ©seau international peut se faire par le biais de trois mĂ©canismes :

  1. chapitres nationaux ;
  2. groupes régionaux et
  3. Rencontres et Ă©vĂšnements locaux.

Le but est de dĂ©velopper des communautĂ©s et des outils qui ont une vocation rĂ©gionale et qui restent ancrĂ©s dans une optique locale. L’Open Knowledge Foundation regroupe actuellement plus de 24 chapitres et groupes rĂ©gionaux Ă  travers le monde. Les membres de ces communautĂ©s visent Ă  se positionner au sein des discussions locales avec une conscience globale, ils agissent en tant qu’ambassadeurs internationaux pour l'ouverture des donnĂ©es et des connaissances au niveau local.

Groupes de travail

Les groupes de travail de l’Open Knowledge Foundation rassemblent des personnes intĂ©ressĂ©es par un domaine particulier du savoir libre et qui collaborent ensemble, notamment grĂące aux outils en ligne.

Ces groupes de travail se distinguent en trois catégories:

Open research
il s’agit de groupes de travail dĂ©diĂ©s au domaine de la recherche ouverte et mettant l'accent sur le degrĂ© d'ouverture des donnĂ©es et sur comment Internet et les technologies numĂ©riques peuvent soutenir de nouvelles formes de collaboration et de partage dans la recherche scientifique.
Open culture
il s’agit de groupes de travail vouĂ©s Ă  l'Ă©tude des moyens par lesquels des logiciels open source et les contenus culturels ouverts peuvent accroĂźtre l'accĂšs Ă  notre patrimoine culturel et forger de nouveaux processus de crĂ©ation et de collaboration.
Open government
il s’agit de groupes de travail qui Ă©tudient le domaine des donnĂ©es publiques ouvertes, et qui sont tous engagĂ©s Ă  construire des communautĂ©s qui rendront les gouvernements plus transparents et responsables.

Projets

La plupart des projets de la fondation ont une composante technique. Son projet phare CKAN est utilisé par de nombreux gouvernements pour héberger des catalogues de données ouvertes[6].

Les principaux projets de l’OKFN sont[7]:

  • CKAN, un outil qui permet d’hĂ©berger des mĂ©tadonnĂ©es associĂ©s Ă  des catalogues de donnĂ©es. Cela permet par exemple Ă  des gouvernements de fournir rapidement et Ă  peu de frais un catalogue de leurs donnĂ©es publiques [8];
  • Open Spending, un outil qui permet aux utilisateurs d'explorer et de structurer les donnĂ©es des finances publiques - tels que les budgets publics, les rapports de dĂ©penses, les subventions etc.[9] ;
  • School of Data, cours en ligne pour apprendre Ă  utiliser et visualiser des donnĂ©es [10];
  • Public Domain Review, une revue en ligne visant Ă  illustrer et Ă  analyser les Ɠuvres les plus intĂ©ressantes du domaine public[11].
  • Public Domain Work, un registre des Ɠuvres de l’esprit qui sont dans le domaine public. Il se concentre principalement sur les Ɠuvres littĂ©raires et phonogrammes[12].
  • Open Definition, dĂ©finir la notion de libre (ouvert) dans les domaines d’usage tels que l’open data ou contenus libres et supprimer les ambigĂŒitĂ©s entourant ces terminologies.
  • Open Data Commons qui propose des solutions juridiques pour les donnĂ©es ouvertes, y compris des licences pour l’ouverture des donnĂ©es (ODbL) et pour soumettre des Ɠuvres au domaine public (PDDL).

La fondation héberge également un grand nombre de listes de diffusion[13] pour permettre les discussions en ligne des différentes communautés et groupes. La fondation utilise IRC pour les communications temps réel.

Promotion de la culture libre

L’OKFN est un partenaire actif d’organisations travaillant dans des domaines similaires, tel que les ressources pĂ©dagogiques libres[14].

L’OKFN est l’auteur de la dĂ©finition du Savoir Libre qui vise Ă  dĂ©finir et supprimer les ambigĂŒitĂ©s entourant les terminologies du savoir libre[15].

L’OKFN est rĂ©guliĂšrement consultĂ©e pour la rĂ©daction de rapports promouvant le dĂ©veloppement de contenus libres, notamment auprĂšs de l'Open Society Foundations[16] - [17] et pour produire des guides pĂ©dagogiques[18].

Rufus Pollock, l’un des fondateurs de l’OKFN et actuel membre du conseil d’administration de la fondation, fait Ă©galement partie du Conseil pour la Transparence du Secteur Public du gouvernement britannique[19].

Évùnements

La majoritĂ© des collaborations avec d'autres organisations connexes se font par le biais d’évĂ©nements organisĂ©s par l’Open Knowledge Foundation[20]. Le premier de ces Ă©vĂ©nements Ă©tait l’Open Knowledge Conference (OKCon), qui a lieu chaque annĂ©e depuis 2007[21]. D'autres Ă©vĂ©nements ont Ă©tĂ© organisĂ©s dans les domaines de la visualisation de donnĂ©es[22]. et des infrastructures de rĂ©seau informatiques libres[23]. Dans le domaine du Gouvernement ouvert, la fondation a organisĂ© en 2011 l'Open Government Data Camp, qui a rĂ©uni 350 visiteurs Ă  Varsovie sur le thĂšme de l'ouverture des donnĂ©es publiques.

En 2012, l’Open Knowledge Foundation a organisĂ© le premier Open Knowledge Festival (OKFest): une semaine de confĂ©rences, d’ateliers, de sĂ©ances participatives, d’hackathons et d'Ă©vĂ©nements satellites qui ont eu lieu Ă  Helsinki (Finlande) du 17 au avec plus de 1 000 participants physiques et 12 000 participants en ligne venant du monde entier. Cet Ă©vĂ©nement rĂ©unit l'Open Knowledge Conference et l'Open Government Data Camp[24].

L’Open Knowledge Foundation organise aussi rĂ©guliĂšrement des rencontres locales [25] : des soirĂ©es conviviales et informelles pour permettre aux personnes d’une mĂȘme ville ou rĂ©gion intĂ©ressĂ©es par les thĂ©matiques de la connaissance ouverte de se rĂ©unir pour partager et dĂ©battre de leurs idĂ©es. Ces meet-ups sont organisĂ©s de maniĂšre volontaire par les chapitres locaux, et peuvent prendre la forme de prĂ©sentations et de tables rondes sur l'open knowledge et l’open data - avec des discussions allant de la politique ou de la philosophie aux aspects plus pratiques et concrets touchant tous les domaines de la connaissance ouverte.

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de l’article de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Open Knowledge Foundation » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) « Open Knowledge Foundation Weblog » Blog Archive » Open Knowledge Foundation Launched » (consulté le )
  2. DĂ©finition du savoir libre sur le site Open Definition
  3. (en) Cory Doctorow, « Superb data-visualization of UK government spending », Boing Boing (consulté le )
  4. (en) The Cabinet Office, « Transparency - useful links » (consulté le )
  5. (en) Tony Mathys, Kamel Boulos, Maged N, « Geospatial resources for supporting data standards, guidance and best practice in health informatics », BMC Research Notes, BioMed Central, (DOI 10.1186/1756-0500-4-19), p. 19
  6. (en) data.gov.uk, « Project Info: Who is Involved with the project? », HM Government : « These include the Comprehensive Knowledge Archive Network (CKAN): CKAN hĂ©berge les donnĂ©es publiques disponibles depuis data.gov.uk et un nombre grandissant de catalogues Ă  travers le monde. »
  7. « projects - The Open Knowledge Foundation » (consulté le ) Open Knowledge Foundation Projects
  8. CKAN
  9. Open Spending
  10. School of Data
  11. Public Domain review
  12. Public Domain Works
  13. (en) Open Knowledge Foundation, « lists.okfn.org Mailing Lists » (consulté le )
  14. (en) Open Educational Resources Commons, « About » (consultĂ© le ) : « Strategic Development and Outreach Partners ... Open Knowledge Foundation »
  15. « Définition du Savoir Libre », Open Definition, (consulté le )
  16. (en) Open Society Foundations, « Public Feedback Solicited on Access to Information and Open Government Data », (consultĂ© le ) : « Information Program grantee Access Info Europe, together with the Open Knowledge Foundation, are holding a public consultation on open government data and the right of access to information. »
  17. (en) Electronic Frontier Foundation, « Digital Rights Management: A failure in the developed world, a danger to the developing world » (consulté le )
  18. (en) Daniel Dietrich, « Open Data Manual »
  19. data.govt.uk, « New Public Sector Transparency Board and Public Data Transparency Principles », HM Government (consulté le )
  20. (en) Michael Holloway, « PUBLIC SECTOR INFORMATION: OFFICIALLY BETTER WHEN SHARED », Digital Rights Group, (consultĂ© le ) : « And if you get excited by material that's free to access, reuse or re-distribute, then please come down to tomorrow's OKCon, for a day of seminars and workshops around the theme of 'Applications, Tools and Services'. »
  21. (en) Open Knowledge Foundation, « About » (consultĂ© le ) : « The Annual [sic] Open Knowledge Conference (OKCon) »
  22. (en) Nils Gehelenborg, « Workshop on Open Visualization » [archive du ], Nature Network (consulté le )
  23. (en) Cory Doctorow, « Free Information Infrastructure event in London next weekend » (consulté le )
  24. (en) « OGDCamp + OKCon = Open Knowledge Festival 2012 in Helsinki, Finland! » (consulté le ).
  25. (en)Page Meetup de l'Open Knowledge Foundation

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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