Omer Englebert
Omer Englebert, nĂ© Ă Ollomont (Belgique) le et dĂ©cĂ©dĂ© Ă JĂ©rusalem en 1991, est un prĂȘtre catholique belge. AprĂšs son ordination sacerdotale il entre chez les Franciscains de Tielt (1926), et repasse dans le clergĂ© diocĂ©sain wallon oĂč il devient un militant wallon tout en Ă©tant auteur d'ouvrages de vie spirituelle.
Naissance | |
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DĂ©cĂšs | |
Nationalité | |
Formation |
Lettres, philosophie et théologie |
Activité |
Ă©crivain spirituel, militantisme wallon |
Distinction |
Prix Juteau-Duvigneaux (1937 et 1941) |
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Son roman du terroir La sagesse du curé Pecquet eut du succÚs. |
ĂlĂ©ments de biographie
AprĂšs des Ă©tudes secondaires au petit sĂ©minaire de Bastogne suivi de philosophie et de thĂ©ologie, Omer Englebert est ordonnĂ© prĂȘtre par le Cardinal Mercier, Ă Bruxelles en 1924. En 1926 il entre chez les Franciscains de Montignies-sur-Sambre, oĂč est fortement implantĂ© le Broederbond (association de Flamands en Wallonie)[1]. Englebert exprime son hostilitĂ© et semble soutenu par le Cardinal Mercier.
Militant et Ă©crivain
Englebert est le beau-frĂšre dâIvan Paul, directeur du journal La DĂ©fense wallonne, organe de lâAssemblĂ©e wallonne, et il entre Ă celle-ci avec la bĂ©nĂ©diction du cardinal Mercier. Il y reprĂ©sente lâarrondissement dâArlon-Marche-Bastogne. Avec cette AssemblĂ©e wallonne oĂč Mercier dĂ©fend les mĂȘmes vues : maintien de la Belgique, reconnaissance, en son sein, de la spĂ©cificitĂ© de la Wallonie. Il est attachĂ© Ă une Belgique de langue française et refuse le bilinguisme.
Il entre aussi Ă La Terre wallonne, la revue d'Ălie Baussart, qu'il fonde avec celui-ci. Il tente d'y sensibiliser les catholiques wallons Ă lâimportance de ces questions, notamment dĂ©mographiques (les Flamands ont toujours Ă©tĂ© majoritaires en Belgique), ou le danger de la prĂ©sence du Boerenbond en Wallonie. Il rĂ©clame notamment des statistiques adĂ©quates Ă l'apprĂ©hension des rĂ©alitĂ©s wallonnes. Il va collaborer aussi Ă la Revue catholique des idĂ©es et des faits, La rĂ©union des billets qu'il y publie permet la naissance d'un ouvrage qui lui vaut une renommĂ©e littĂ©raire lui permettant d'en vivre La sagesse du CurĂ© Pecquet (1928). Deux autres ouvrages reprendront ce nom dans le titre.
Son Ćuvre d'Ă©crivain est importante. Il dirigea des collections dans de grandes maisons d'Ă©dition françaises et certains de ses livres ont Ă©tĂ© traduits en anglais, italien, espagnolâŠ
Ouvrages et distinctions
- 1936 : Vie et conversion dâĂve LavalliĂšre, Paris, Plon, 1936, prix Juteau-Duvigneaux de lâAcadĂ©mie française en 1937.
- 1940 : Le pĂšre Damien, apĂŽtre des lĂ©preux, Paris, Plon, 1940, prix Juteau-Duvigneaux de lâAcadĂ©mie française en 1941.
Notes et références
- Le Broederbond n'est pas Ă confondre avec le Boerenbond mieux connu
Liens externes
- Ressource relative à la littérature :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- (nl + en) ODIS
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Biographie