Omar Hejira
Omar Hejira est un homme politique marocain né à Oujda en 1967. Il est membre du comité central du parti politique marocain Istiqlal (indépendance), membre du conseil national et secrétaire de la section du parti de l’Istiqlal à Oujda. Le , il a été élu parmi les 4 parlementaires de la circonscription Oujda Angad. Il a été élu conseiller lors des élections communales de 2009. Il a été élu maire de la ville depuis 2009 a aujourd’hui.
Biographie
Origines et études
Il est le fils de Abderrahman Hjira parlementaire dans son vivant et ancien maire de la ville d'Oujda. Il est le frère de Ahmed Toufiq Hjira, ministre chargé de l'Habitat et de l'urbanisme dans les Gouvernements Jettou I , Jettou II et Abbas El Fassi (ainsi que l'aménagement du territoire).
Député de Oujda
Il s'est d'abord porté candidat lors des Élections parlementaires de 2002 au Maroc où il a connu un échec avant de se représenter aux Élections parlementaires de 2007 au Maroc où il a été élu à la députation.
Incident de 2009
Le scrutin du a conduit 4 formations politiques au Conseil de la Ville : le PJD (21 sièges), le MP (14 sièges), l’Istiqlal (13 sièges) et le PAM (16 sièges). Un accord initial entre le PJD et le MP prévoyait une coalition pour gouverner la ville, et barrer la route au maire sortant, M. Haddouch (PAM), qui avait le soutien de Omarr Hjira (Istiqlal), frère de Taoufiq Hjira, ministre de l’Habitat. Le jour de l’élection du Conseil, le pacha d’Oujda, lève la séance faute de quorum.
Omar Hjira est finalement élu maire de la ville avec 36 voix sur 65 contre 28 pour son adversaire du PJD [1].
La séance de vote, tenue à huis clos, a duré plus de 8 heures et a été interdite à la presse et aux leaders du PJD. Par ailleurs, le conseiller municipal Noureddine Boubker (PJD) a été victime d'un traumatisme crânien à la suite d'une interaction avec les services de l'ordre qui ont bouclé toutes les voies menant à la municipalité[1].
Notes et références
- « Oujda : Omar Hjira, nouveau maire de la ville », sur Maghress.com,
- « A Oujda, les élus commencent déjà les turpitudes », sur Panora Post,