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Oligamphotis irenaei

Oligamphotis

Oligamphotis irenaei, unique représentant du genre Oligamphotis, est une espèce éteinte et fossile de coléoptères de la sous-famille des Nitidulinae (famille des Nitidulidae).

Classification

Le genre monotypique Oligamphotis et l'espèce Oligamphotis irenaei sont décrits en 1937 par le paléontologue français Nicolas Théobald (1903-1981)[1] - [2].

Fossiles

Le spécimen holotype R 336 vient de la collection Mieg, collection conservée au musée d'histoire naturelle de Bâle en Suisse. Ce spécimen provient des marnes en plaquettes du Sannoisien moyen du gisement de Kleinkembs(ou Kleinkems) oligocène, en pays de Bade et Bade-Wurtemberg, sur la rive droite du Rhin en face de Kembs[3].

Étymologie

L'épithète spécifique, irenaei, lui a été donnée en l'honneur de la propre femme de l'auteur, Irène Théobald[3].

Sous-famille et famille

Le genre est assigné à la sous-famille des Nitidulinae par Nicolas Théobald en [3] et à la famille des Nitidulidae en 2008 par Alexander Georgievitch Kirejtshuk (d)[4].

Description

Caractères

La diagnose de Nicolas Théobald en 1937[5] - [note 1] : Il s'agit d'un

« insecte au corps aplati, de petite taille, de teinte brune. Tête enfoncée dans une encoche profonde du prothorax ; yeux de forme ovale, placés vers la partie postérieure, apparaissant sous forme de taches noires ; front droit, labre et épistome peu saillants ; sur le côté droit et à l'avant de l'œil apparaît une vague empreinte de l'article basal renflé de l'antenne.

Prothorax légèrement bombé dans sa partie médiane, aplati sur les bords ; fortement échancré à l'avant, légèrement sinueux à l'arrière ; bords latéraux convexes ; angles antérieurs aigus et très proéminents ; angles postérieurs peu prononcés, presque droits, mais légèrement déportés vers l'arrière ; surface porte des dépressions punctiformes très effacées ; scutellum petit, triangulaire.

Élytres couvrant tout l'abdomen, baillant légèrement vers l'arrière ; épipleure très large ; surface ornée de ponctuations éparses dans la partie interne et de cinq côtes saillantes ; côtes bien marquées sauf la première, la plus proche du bord marginal ; ces côtes portent des pointes et ne sont pas continues ; leur parcours est parallèle au bord sutural. Les élytres ont leurs bords parallèles jusqu'à la moitié, au delà les bords marginaux se rejoignent vers le sommet en arc de cercle. »[5].

.

En rĂ©sumĂ©, cet insecte, d'une longueur totale de 2,75 mm, de teinte brune, a un corps aplati. La tĂŞte est enfoncĂ©e dans une encoche profonde du prothorax ; celui-ci est lĂ©gèrement bombĂ© dans sa partie mĂ©diane, aplati sur les bords. Les Ă©lytres couvrent tout l'abdomen et la ligne de suture visible le rangent dans la sous-famille des Nitidulinae.

Dimensions

La longueur totale est de 2,75 mm. TĂŞte : L.=0,25 mm,l.=0,6 mm. Prothorax : L.=0,50 mm, l.=1,3 mm. Élytres : L.=mm, l.=1,4 mm[5].

Affinités

Amphotis marginata.
Amphotis marginata.

Cet insecte appartient Ă  la famille des Nitidulidae. Les Ă©lytres couvrant l'abdomen et la ligne de suture visible le rangent dans la sous-famille des Nitidulinae.

Il se rapproche du genre Amphotis Fabricius par le prothorax à bords largement aplatis, les épipleures larges, le corselet aux angles antérieurs saillants, l'intervalle existant entre la tête et le corselet permettant de loger l'article basal renflé de l'antenne au repos.

Mais il en diffère par les carènes des élytres, qui ne sont pas lisses mais couvertes de pointes. Ce caractère le rapproche du genre Soronia, mais il n'a pas le corselet bosselé de ce dernier.

Aussi, Nicolas Théobald en fait un genre nouveau Oligamphotis et son unique espèce est dédiée à son épouse Irène[1].

Biologie

Le genre Amphotis vit sous les écorces et dans les nids des fourmis qui les élèvent. Le genre Soronia vit aussi sous les écorces et sur les plaies suintantes des arbres. On connaît de nombreuses fourmis sur ce gisement, avec lesquelles les Oligamphotis devaient vivre en symbiose[6].

D'après l'ensemble de la flore et de la faune, Nicolas Théobald décèle un climat méditerranéen à affinités tropicales[7].

Galerie

  • Quelques espèces vivantes du genre Soronia.
  • Soronia asperella.
    Soronia asperella.
  • Soronia grisea.
    Soronia grisea.
  • Soronia punctatissima.
    Soronia punctatissima.

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • [2008] (en) Alexander Georgievitch Kirejtshuk (d), « A current generic classification of sap beetles (Coleoptera, Nitidulidae) », Zoosystematica Rossica, vol. 17,‎ , p. 107-122. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Publication originale

  • [1937] Nicolas ThĂ©obald, « Les insectes fossiles des terrains oligocènes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la SociĂ©tĂ© des Sciences de Nancy et MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas,‎ , p. 1-473 (ISSN 1155-1119 et 2263-6439, OCLC 786027547). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Voir aussi

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. La diagnose est faite en français. En botanique, la diagnose devait être en latin jusqu'en 2011 ; elle est depuis aussi autorisée en anglais.

Références taxonomiques

Références

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