Octavio Fabiano
Octavio Fabiano (San Sossio Baronia, Italie; le - Buenos Aires, Argentine; le )[1] est un collectionneur et vulgarisateur du cinéma argentin d'origine italienne.
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Biographie
Né dans un petit village d'Italie, (San Sossio Baronia, Avellino, Campanie) sa mère l'a emmené a Buenos Aires quand il était tout jeune. Il a côtoyé la passion du cinéma quand il se présentait à une espèce de matinée qui se jouait dans le salon paroissial à l'église où il se rendait[2] (San José Obrero de Villa Madero). La première vidéo qu'il a réalisé était un court-métrage argentin de 3 minutes de long, intitulé Puchito Campeón, publié par la Casa Cinepa. Dès son adolescence, il a commencé à explorer le monde du cinéma en voyant des films de l'époque, interprétés par des icônes comme Charlie Chaplin, être acclamés.
Il a étudié le cinéma à La Plata, où il a connu Rolando Fustiñana (es), avec qui il a travaillé à la Cinemateca Argentina. Il a été membre de l'Association de Soutien au Patrimoine Audiovisuel (Asociación de Apoyo al Patrimonio Audiovisual, Aprocinain), dont le but était d'ouvrir un nouveau champ d'action au Musée d'art latino-américain de Buenos Aires (Malba), le soutien à la préservation filmique nationale[3].
En 1989 il crée le Club de Cine[4]. Il a été le premier à passer Roger Corman et, plus tard, une entité connue sous le nom de Filmoteca Buenos Aires, dédiée à la préservation et la diffusion du cinéma, aux côtés de son ami et plus intime collaborateur, Fernando Martín Peña (es), et ensuite Fabio Manes (es) les a rejoints. Ils se sont alors dirigé vers Atlas Recoleta. Il est arrivé à recomposer le film quasiment détruit Mateo (es) de 1937, réalisé par Daniel Tinayre. Il a sauvé tout le matériel possible qui se trouvait au second sous-sol du siège de l'école de cinéma de l'Instituto Nacional de Cine y Artes Audiovisuales (Incaa), qu'il a désigné comme un cimetière de film. En 1985, il publie le livre De Palma-Scorsese, en el nuevo cine americano, et il a travaillé en tant que coordinateur éditorial pour un livre biographique intitulé Hugo del Carril, un hombre de nuestro cine (1989), aux côtés d'Abel Posadas[5].
Il s'est partagé avec Peña et Gustavo Cabrera la présentation du programme quotidien Filmoteca: Temas de Cine sur Canal 7, en faisant des critiques indispensables sur le grand écran argentin[6].
En 1980, il est devenu responsable de commercialisation de la revue Crear en la Cultura Nacional, avec Abel Posadas y Oscar Bonetti. En 1997, il a travaillé pour la revue Planeta où il a écrit plusieurs articles faisant référence au cinéma national[7]. Il a également été le directeur et éditeur de la revue Cine en la Cultura Argentina y Latinoamericana.
En 2000, il a secondé la réalisation du film Cerca de la frontera (es), joué par Ulises Dumont (es) et Claudio Gallardou (es)[8]. Il a participé au projet de Diego Curubeto pour apporter au cinéma des fragments des films d'Isabel Sarli[9].
Décès
Octavio Fabiano est mort à 55 ans le mardi 4 mars 2003 pour cause d'accident vasculaire cérébral alors qu'il était au téléphone. Ses restes reposent au Cimetière San José de Flores (es)[10].
Notes et références
- « Murió Octavio Fabiano: Era un erudito y divulgador del cine - Catálogo Acceder », sur web.archive.org, (consulté le )
- « RADAR Ocio, Cultura y Estilos en Página/12 », sur www.pagina12.com.ar (consulté le )
- (es) Clara Kriger, Páginas de Cine, Buenos Aires, Archivo General de la Nacion, , p. 3
- « Los cineclubes de Buenos Aires: Fuera de campo - Catálogo Acceder », sur web.archive.org, (consulté le )
- « Hugo del Carril, un hombre de nuestro cine - Catálogo Acceder », sur web.archive.org, (consulté le )
- (es) Tarruella, Rodrigo, Jugar (La Luz de Otra Cosa), Buenos Aires: Bafici, , p. 205
- « Dímelo otra vez: Las mejores historias y diálogos románticos del cine de todos los tiempos - Catálogo Acceder », sur web.archive.org, (consulté le )
- « Octavio Fabiano », sur IMDb (consulté le )
- (es) Bodivit, Julien, Buenos Aires Festival Internacional de Cine Independiente, Buenos Aires, BAFICI, , p. 221
- (es) Fabiana Scherer, « Murió Octavio Fabiano », La Nación, (ISSN 0325-0946, lire en ligne, consulté le )
Crédit d'auteurs
- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Octavio_Fabiano » (voir la liste des auteurs).