Nose
Nose (èœćąçș, Nose-chĆ) est un bourg du district de Toyono au nord de la prĂ©fecture d'Osaka, au Japon.
Nose-chĆ èœćąçș | ||||
Noma keyaki. | ||||
Drapeau | ||||
Administration | ||||
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Pays | Japon | |||
RĂ©gion | Kansai | |||
Préfecture | Osaka | |||
Maire | Kazuhiro Naka | |||
Code postal | 563-0392 | |||
DĂ©mographie | ||||
Population | 11 305 hab. (1/2/2012) | |||
Densité | 115 hab./km2 | |||
GĂ©ographie | ||||
CoordonnĂ©es | 34° 35âČ nord, 135° 15âČ est | |||
Altitude | Max. 791 m | |||
Superficie | 9 868 ha = 98,68 km2 | |||
Localisation | ||||
GĂ©olocalisation sur la carte : Japon
GĂ©olocalisation sur la carte : Japon
Géolocalisation sur la carte : préfecture d'Osaka
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Liens | ||||
Site web | site officiel | |||
Sa superficie est dâenviron 100 km2 pour une population dâapproximativement 11 000 habitants.
Le bourg est connu pour son Noma keyaki, un arbre Zelkova serrata vieux de 1 000 ans et pour son théùtre traditionnel de marionnettes joruri.
à cause d'un incinérateur municipal défectueux et de dépÎts clandestins de ses déchets, le bourg a souffert d'une pollution à la dioxine durant les années 1990[1] - [2].
En 1837, Nose a Ă©tĂ© le thĂ©Ăątre d'une importante rĂ©volte populaire menĂ©e par Yamadaya Daisuke alors que sĂ©vissait la disette dite de l'Ăšre TenpĆ (1833-1839). Cet incident suivait de peu la rĂ©volte d'Ćshio HeihachirĆ[3].
Le mont Taka se trouve en partie sur le territoire de la commune.
Nose est connu pour sa tradition de joruri (narration, shamisen puis marionnettes) qui a débuté vers 1815 avec la formation à Osaka de Sugimura Ryosuke. à son retour à Nose, il décide d'enseigner cet art, devenu aujourd'hui trÚs rare au Japon. Toujours présente à Nose, cette tradition a été reconnue en 1999 comme patrimoine culturel immatériel national par le gouvernement japonais. La ville de Nose est réputée pour son Joruri Theater créé en 1973 et sa compagnie Nose Ningyo Joruri qui organise chaque année en juin le spectacle Nose ningyo joruri rokkakuza.
La ville de Nose essaie aussi mettre en avant son patrimoine environnemental et culturel en s'inscrivant dans une dĂ©marche de valorisation proche de ce qui est appelĂ© en japonais le satoyama, cette campagne habitĂ©e garante d'un Ă©quilibre entre les ĂȘtres humains et la nature. En particulier, la ville a entamĂ© une rĂ©flexion sur la revalorisation de la chĂątaigne Gin Yose que ses habitants ont commencĂ© Ă cultiver il y plus de deux cents ans[4].
Notes et références
- « Site officiel de Nose »(Archive.org ⹠Wikiwix ⹠Archive.is ⹠Google ⹠Que faire ?).
- R. Weber et al., « Dioxin- and POP-contaminated sitesâcontemporary and future relevance and challenges. Overview on background, aims and scope of the series », Environmental Science and Pollution Research, vol. 15, no 5,â , p. 363-393.
- J. Newmark, « Yamadaya Daisukeâs 1837 Nose Movement », Early Modern Japan: An Interdisciplinary Journal, no 22,â , p. 8-28 (lire en ligne).
- (en) « Local Specialties », sur town-of-nose.jp (consulté le ).