Nordine Mohamedi
John Wayne Nelson Junior, né Nordine Mohamedi à Châteauroux le et mort le à Givors[1], est un journaliste, écrivain et généalogiste français.
| John Wayne Nelson Jr. | |
 John Wayne Nelson Jr. en 2017. | |
| Nom de naissance | Nordine Mohamedi |
|---|---|
| Naissance | Châteauroux (Indre) |
| Décès | Givors |
| Nationalité | Française |
| Profession | Journaliste, écrivain, généalogiste |
| Spécialité | Journalisme |
| Années d'activité | 1987 - |
| Site internet | http://genealogie-adn.com/ |
Biographie
Jeunesse et famille
John Wayne Nelson Junior est le fils du sergent John Wayne Nelson (1946-1967), un soldat américain qu'il n'a jamais connu, et de Aïcha Mohamedi, originaire d'Algérie[2].
Prénommé Nordine par sa mère qui lui donne également son nom de famille, il passe son enfance à Colombes[3].
Journaliste
Il entame une carrière de journaliste (Le Parisien, Radio France (France Inter, France Info), L'Équipe, Arte, Canal+, M6, TV5 Monde et France 3) et France 3 Normandie[4].
Débutant en radio locale en 1985 (Radio Gennevilliers), il se spécialise dans le sport et suit notamment le Racing Paris au milieu des années 1980. Entré au service des sports de Canal Plus après les Jeux olympiques d'Atlanta, il collabore aux différentes émissions de la chaîne (D2 Max, Jour de foot, Nulle part ailleurs, La Grande Famille, L'Équipe du dimanche) avant de travailler pour M6, TV5, France 3 (notamment à Caen, Amiens et Grenoble) et la chaîne Medi1sat à Tanger (Maroc).
Il est en 2010 l'auteur du livre : Pourquoi pas moi ? Histoire de Mohamed Machin, journaliste à la télévision française (Edition BoD, paru le )[5].
Recherche de sa famille paternelle
En 2016, Nordine Mohamedi retrouve la famille de son père John W. Nelson, originaire du Texas et mort à 21 ans en 1967, grâce à un test ADN[6] - [7]. Il raconte son histoire dans un livre paru en 2017 How I Found My Dad in Texas : DNA Never Lies (Edition Xlibris, 2017). Il écrit ce livre sous le nom de John W. Nelson Jr.[8] - [9], et entame une procédure légale pour changer définitivement son nom[9]. En s'appuyant sur son expérience et à l'aide d'autres recherches effectuées pour des personnes également en quête de leurs origines, il se spécialise ensuite dans la généalogie génétique[10].
Notes et références
- « Avis de décès, Monsieur John Wayne Mohamedi », sur avis-de-deces.com (consulté le )
- « Né sous X, il retrouve son père grâce à l'ADN », Le Parisien, 17 mars 2017
- Emilie Brouze, « Les enfants américains de Châteauroux #1 : John a retrouvé son père avec un test ADN », sur nouvelobs.com, (consulté le )
- cfdt journalistes, « La diversité dans les médias au coeur de l'été », sur cfdt-journalistes.fr (consulté le )
- « Pourquoi pas moi ? histoire de mohamed machin, journaliste à la télévision française », sur cultura.com (consulté le )
- Marc Payet Louis Goacolou, « Né sous X, il retrouve son père grâce à l'ADN », sur leparisien.fr, (consulté le )
- « Les enfants américains de Châteauroux #1 : John a retrouvé son père avec un test ADN », sur L'Obs, (consulté le )
- « ADN, c’est prouvé ! », sur France Culture, (consulté le )
- (en-US) Federico Martinez, « Son finds father he never knew after 50 years », sur Standard-Times (consulté le )
- Emilie Brouze, « Les enfants américains de Châteauroux #1 : John a retrouvé son père avec un test ADN », sur L'Obs, (consulté le )