Noise
Noise (prononciation irlandaise : ['nÌ ÊČiËÊu]), dans la mythologie celtique irlandaise, est un hĂ©ros du Cycle d'Ulster, il apparaĂźt notamment dans le rĂ©cit de Longes mac nUislenn (LâExil des fils dâUsnech). Il est le fils dâUsnech (parfois nommĂ© Uisliu) et le neveu du roi dâUlster, Conchobar Mac Nessa. Le sens de son nom est « homme de rĂ©putation ».
Mythologie
Ă sa naissance, le druide Cathbad avait prophĂ©tisĂ© que la beautĂ© unique de Deirdre provoquerait des guerres entre les rois dâIrlande et la dĂ©vastation de lâĂźle. Promise, contre son grĂ©, Ă Conchobar comme concubine, elle prĂ©fĂšre se faire enlever par Noise, guerrier et chanteur rĂ©putĂ©, pour une errance tragique, avec les deux frĂšres de ce dernier. En Ăcosse, Noise doit se dĂ©fendre dâun roi qui tente de le tuer pour sâemparer de la jeune fille. De retour en Irlande, Conchobar leur envoie en ambassade Fergus Mac Roeg avec un message de paix et lâassurance quâil ne leur sera fait aucun mal. ArrivĂ©s Ă Emain Macha, Conchobar fait assassiner Noise et ses frĂšres et confine Deirdre au rang de concubine ; elle se tue en se prĂ©cipitant la tĂȘte la premiĂšre contre un rocher. Fergus et ses compagnons, furieux de la traitrise du roi, se rĂ©fugient dans le Connaught dâoĂč chaque jour, ils attaquent lâUlster. Le druide Cathbad prononce une malĂ©diction contre la capitale Emain Macha, qui est dĂ©truite par un incendie.
Enterrement
Les deux corps de Noise et Deirdre sont enterrĂ©s dans deux tombes sĂ©parĂ©es. Au bout de quelque temps on retrouvera l'une vide et l'autre avec deux corps : « L'amour plus fort que la mort ». Le roi Conchobar furieux les rĂ©-enterre sĂ©parĂ©ment et cloue leurs corps avec un pieu d'if. Les deux pieux se mettent alors Ă pousser et les branches des deux ifs finiront par entremĂȘler leurs branches au-dessus de toit de l'Ă©glise[1].
Articles connexes
- Longes mac nUislenn (« LâExil des fils dâUsnech »)
Notes et Références
- H. Gaidoz, « Le suicide », MĂ©lusine : revue de mythologie, littĂ©rature populaire, traditions et usages,â , p. 11 (lire en ligne)