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Nicole King

Nicole King (nĂ©e en 1970) est une biologiste amĂ©ricaine et membre de la facultĂ© de l'UniversitĂ© de Californie, Berkeley, dans les domaines de la biologie molĂ©culaire et cellulaire et de la biologie intĂ©grative[1]. Elle reçoit le prix MacArthur en 2005[2]. Elle est chercheuse Ă  l'Howard Hughes Medical Institute (HHMI) depuis 2013.

Nicole King
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Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
A travaillé pour
Directeurs de thèse
Sean B. Carroll (en), Richard Losick (en)
Site web
Distinction

Nicole King Ă©tudie l'Ă©volution de la multicellularitĂ© et les choanoflagellĂ©s. L'objectif de son travail est de comprendre comment les animaux multicellulaires ont Ă©voluĂ© Ă  partir d'organismes unicellulaires.

Contributions professionnelles

Nicole King obtient son Bachelor's Degree de l'Université de l'Indiana en 1992, dans le laboratoire de Thom Kaufman, en travaillant sur l'espèce modèle Drosophila melanogaster, aussi connue sous le nom de drosophile[3]. Elle commence à étudier les choanoflagellés lors de ses études à l'Université de Harvard avec Richard Losick. Elle fait ensuite un post-doctorat à l'Université de Wisconsin–Madison pendant lequel elle concentre ses recherches sur les choanoflagellés. En 2003, elle accepte le poste de professeure adjointe de génétique et de développement à l'Université de Californie, Berkeley[1].

En 2004, son laboratoire obtient une bourse de la Fondation Gordon et Betty Moore pour soutenir ses recherches sur l'évolution des animaux multicellulaires à partir de leurs ancêtres unicellulaires et, notamment, reconstruire un génome animal ancestral[4].

En 2014, elle est professeure de biologie moléculaire et cellulaire à Berkeley et chercheure à l'Institut médical Howard Hughes[5].

Le laboratoire de Nicole King développe et maintient ChoanoBase, une bibliothèque génétiques sur les choanoflagellés .

Recherches

Nicole King utilise les choanoflagellĂ©s en tant qu'organisme modèle pour expliquer l'origine de la multicellularitĂ©. Avant ses travaux, il Ă©tait difficile de savoir lesquels des choanoflagellĂ©s ou des fungi sont le plus proche exogroupe des animaux multicellulaires (Ă©galement appelĂ© "mĂ©tazoaires"). De plus, le travail de Nicole King sur la gĂ©nomique comparative en collaboration avec Sean Carroll contribue Ă  Ă©lucider l'arbre phylogĂ©nĂ©tique de la vie.  En outre, les travaux de Nicole King et de ses collègues montrent que les choanoflagellĂ©s possèdent plusieurs gènes fortement similaires Ă  des gènes prĂ©sents chez des animaux Ă  la base de l'arbre des mĂ©tazoaires, tels que les Ă©ponges, les cnidaires et les ctĂ©nophores[1] - [6].

Dans ses travaux plus rĂ©cents, Nicole King montre que les molĂ©cules connues comme jouant un rĂ´le dans la transition vers la multicellularitĂ© sont Ă©galement trouvĂ©es chez les choanoflagellĂ©s et par consĂ©quent Ă©taient prĂ©sentes chez les unicellulaires et les ancĂŞtres des animaux. Par exemple, une des molĂ©cules les plus importantes pour l'adhĂ©sion cellulaire dans le règne animal, la cadhĂ©rine, existe chez les choanoflagellĂ©s. Chez les animaux, les cadhĂ©rines sont nĂ©cessaires pour conserver l’adhĂ©sion entre les cellules. Il est donc surprenant de dĂ©couvrir que les cadhĂ©rines sont antĂ©rieures Ă  l'Ă©volution des animaux. En outre, Nicole King constate que les choanoflagellĂ©s possèdent des gènes que les cellules animales utilisent pour "communiquer" entre elles, tels que le rĂ©cepteur de la tyrosine kinase[1] - [6].

Distinctions

Nicole King est reconnue comme une des meilleures chercheuse en biologie de l'évolution, à la fois par la Fondation MacArthur (2005) et le Pew Programme des boursiers en Sciences Biomédicales (2004)[7].

Nicole King a Ă©galement reçu un doctorat honorifique en sciences de l'UniversitĂ© Lehigh le [8].

Publications

  • Gill, Aman Singh, United we stand: The origins of multicellular animals, dans Berkeley Science Review no 10, 2005
  • Nicole King, The unicellular ancestry of animal development, dans Developmental Cell volume 7, 2004, p. 313-325
  • Nicole King, C.T. Hittinger, S.B. Carroll, Evolution of key cell signaling and adhesion protein families predates the origin of animals, dans Science v. 301 (5631),2003, pp. 361-363
  • D. Whitehouse, Ancient ancestor's legacy of life, BBC News, . Lire en ligne

Références

  1. « Faculty Research Page », sur berkeley.edu
  2. « MacArthur Profile », sur macfound.org
  3. (en) « Nicole King (Berkeley) », sur University of Bergen (consulté le )
  4. « Grant Detail », sur www.moore.org (consulté le )
  5. (en-US) « Nicole King • iBiology », sur iBiology (consulté le )
  6. (en) « Nicole King », sur prabook.com (consulté le )
  7. (en) « Nicole King, Ph.D. », sur PEW (consulté le )
  8. « Honorary degree recipients named », sur lehigh.edu,

Liens externes

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