Nicolas Mondjo
Nicolas Mondjo est un homme politique et diplomate congolais né le à Fort-Rousset (Afrique-Équatoriale française) et mort le à Paris (France).
Nicolas Mondjo | |
Nicolas Mondjo en 1965 Ă Bruxelles (Belgique). | |
Fonctions | |
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Ministre des Affaires étrangères | |
– (2 ans et 5 mois) |
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Président | Alphonse Massamba-Débat Marien Ngouabi |
Prédécesseur | Charles David Ganao |
Ministre de l'Intérieur | |
– | |
Président | Alphonse Massamba-Débat |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Fort-Rousset (Afrique-Équatoriale française) |
Date de décès | (à 62 ans) |
Lieu de décès | Paris (France) |
Nationalité | Congolais |
Enfants | Charles Richard Mondjo |
Diplômé de | Institut des hautes études d'outre-mer |
Profession | Diplomate |
Il est Ministre de l'Intérieur (1963-1964), puis Ministre des Affaires étrangères (1968-1970) sous les présidences d'Alphonse Massamba-Débat et de Marien Ngouabi. Il est également ambassadeur du Congo en France de 1964 à 1968, puis représentant permanent du Congo aux Nations unies ainsi qu'ambassadeur au Canada.
Il est le père de Charles Richard Mondjo, actuel Ministre de la Défense du Congo.
Biographie
Nicolas Mondjo naît le à Fort-Rousset (désormais Owando), alors située en Afrique-Équatoriale française. Dans sa jeunesse, il travaille en tant que greffier au sein de plusieurs tribunaux du Congo et du Tchad. Il part ensuite en France où il étudie à l'Institut des hautes études d'outre-mer[1], école de formation des cadres de l'administration coloniale.
De retour au Congo, il est nommé préfet de la région de Sangha, puis de Djoué (Brazzaville)[1].
En 1963, peu après l'indépendance du Congo, il est nommé Ministre de l'Intérieur par le président Alphonse Massamba-Débat[2]. L'année suivante, ce dernier le nomme ambassadeur du Congo en France[1]. Il prend officiellement ses fonctions le , après avoir remis ses lettres de créance au président Charles de Gaulle[3].
De retour à Brazzaville, il rejoint à nouveau le gouvernement congolais quand Alphonse Massamba-Débat le nomme Ministre des Affaires étrangères en . Il reste à ce poste sous la présidence de Marien Ngouabi. Cependant, jugé comme étant « trop modéré », il est évincé du gouvernement, et est nommé représentant permanent du Congo aux Nations unies ainsi qu'ambassadeur au Canada en juin 1970[1].
Après la fin de ses missions diplomatiques, il reste vivre à l'étranger[1]. Il décède le à l'âge de 62 ans dans le 5e arrondissement de Paris (France)[4] - [5].
Famille
Nicolas Mondjo est le père de Charles Richard Mondjo, actuel Ministre de la Défense du Congo, qu'il a eu avec Margueritte Konongo[6].
Références
- (en) John Frank Clark et Samuel Decalo, Historical Dictionary of Republic of the Congo, Scarecrow Press, , 523 p. (ISBN 9780810849198, lire en ligne), « MONDJO, NICOLAS (1933-) », p. 290
- Philippe Decraene, « M. Mossemba-Debat assumera les fonctions de premier ministre du Congo Brazzaville Une volonté de modération », sur lemonde.fr,
- « Reportage n° 1722 / Remise des lettres de créance par Nicolas Mondjo, ambassadeur du Congo-Brazzaville en France... », sur francearchives.fr,
- « Fiche décès », sur openarch.nl,
- « In Memoriam », Les Dépêches de Brazzaville,‎ , p. 10 (lire en ligne [PDF])
- Bruno Okokana, « Gouvernement : deux chefs militaires de haut rang nommés ministres », sur brazzaville-adiac.com,