Nephilingis livida
Nephilingis livida est une espèce d'araignées aranéomorphes de la famille des Araneidae[1] et se rattacherait à la sous-famille des Nephilinae.
Règne | Animalia |
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Embranchement | Arthropoda |
Sous-embr. | Chelicerata |
Classe | Arachnida |
Ordre | Araneae |
Sous-ordre | Araneomorphae |
Famille | Araneidae |
Genre | Nephilingis |
- Epeira livida Vinson, 1863
- Nephilengys livida (Vinson, 1863)
Distribution
Cette espèce se rencontre aux Seychelles, à Madagascar et aux Comores[2] dont Mayotte[3]. Elle fait ainsi partie de la Faune française d'Outre-Mer.
Description
Femelle
Araignée de taille moyenne (Longueur = 2,3 cm), donc nettement plus petite, à Mayotte, que Nephila comorana[3].
Corps trapu.
La carapace du prosome est brun foncé, garnie de soies noires mais dépourvue des petites cornes centrales que présente celle de Nephila comorana. Le sternum en écusson est rouge sombre. Plus courtes que celles de la Néphile, les pattes sont claires, largement annelées de brun-noir, sans touffes de poils sur leurs tibias.
L' abdomen ovoïde ne surplombe pas les filières. Il est gris argenté sur sa face dorsale marquée de 4 fossettes noires d'insertion musculaire (Fig.de gauche, Fig.Taxobox, Fig.1), rougeâtre clair sur les flancs et la face ventrale (Fig.2 et 3). Cette dernière est ornée de taches jaune pâle, quatre d'entre elles, arrondies, adoptant une disposition en trapèze caractéristique[3]. En fait, la couleur dorsale est variable, d'un brun foncé à Madagascar (Fig.7).
Mâle
Le mâle, photographié (Fig.6)mais non récolté par A.Lopez dans l'Île de Mayotte en 2009[3], a été décrit par Kuntner et Agnarsson en 2011[2]. Brun-jaunâtre, l mesure 3,5 mm et se présente donc comme un "nain" ou un "pygmée" par rapport la femelle, nouvel exemple de grand dimorphisme sexuel comme dans le cas des Néphiles[3].
Comportement
Nephilengis livida tisse une toile en Ă©difice complexe associant trois parties bien distinctes (Fig.4)[3] :
• une retraite en entonnoir fixée sur l'écorce d'un tronc d'arbre incliné.
• un réseau irrégulier tri-dimensionnel sous-jacent
• une grande orbe verticale incomplète, à moyeu excentré proche de la retraite.
Les fils tenseurs se fixent sur le tronc, une branche latérale et (ou) des supports adjacents.
L' araignée se tient de jour dans sa retraite (Fig.5), pattes fléchies ou étendues, mais en sort la nuit pour se poster sur l'orbe (Fig.1 à 4). Inquiétée, elle se laisse tomber à terre et y simule la mort par immobilisation réflexe (thanatose)[3].
Son comportement parait identique Ă Madagascar (Fig. 7,8) et aux Seychelles (Fig.9)
Systématique et taxinomie
Cette espèce a longtemps été confondue avec Nephilingis borbonica. puis considérée ensuite comme une sous-espèce : Nephilingis borbonica livida
Publication originale
- Vinson, 1863 : Aranéides des îles de la Réunion, Maurice et Madagascar. Paris, p. 1-337.Fig.5 - Nephilingis dans sa retraite en entonnoir fixée sur un tronc d'arbre. N' Gouja, Mayotte.
Liens externes
- (en) Référence BioLib : Nephilengys livida (Vinson, 1863) (consulté le )
- (en) Référence Catalogue of Life : Nephilingis livida (Vinson, 1863) (consulté le )
- (en) Référence World Spider Catalog : Nephilingis livida (Vinson, 1863) dans la famille Araneidae +base de données (consulté le )
Notes et références
- WSC, consulté lors d'une mise à jour du lien externe
- Kuntner & Agnarsson, 2011 : Biogeography and diversification of hermit spiders on Indian Ocean islands (Nephilidae: Nephilengys). Molecular Phylogenetics and Evolution, vol. 59, p. 477–488 (texte intégral).
- Lopez,A., « Contribution à l'étude des Araignées de Mayotte avec la description d'une nouvelle espèce : Argyrodes chounguii (Theridiidae). », Bull.Soc.Et.Sci.nat. Béziers., N.S.,23 (64), p.9-15.,‎