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Nanoparticule pour l'administration de médicaments

Les nanoparticules pour l'administration de mĂ©dicaments sont issues de nanotechnologies permettant l'administration ciblĂ©e et la libĂ©ration contrĂ´lĂ©e d'agents thĂ©rapeutiques. Il s'agit de nanoparticules organiques ou minĂ©rales de 1 Ă  100 nm de diamètre[1], taille semblable Ă  celle de la plupart des molĂ©cules et structures biologiques. Les nanoparticules peuvent ĂŞtre conçues pour une grande variĂ©tĂ© d'utilisations biomĂ©dicales, notamment les mĂ©thodes de diagnostic, les produits de contraste, les applications de physiothĂ©rapie et l'administration des mĂ©dicaments (en). Dans ce dernier domaine, les mĂ©thodes actuelles recherchent la limitation des effets secondaires et la rĂ©duction Ă  la fois des quantitĂ©s adminitrĂ©es et des frĂ©quences d'administration. Les nanoparticules prĂ©sentent ainsi des propriĂ©tĂ©s chimiques et physiques ou des effets biologiques intĂ©ressants par rapport Ă  ceux des systèmes d'administration de mĂ©dicaments plus classiques[2], par exemple leur rapport aire-volume plus Ă©levĂ©, leur flexibilitĂ© gĂ©omĂ©trique et chimique, ou encore leur capacitĂ© Ă  interagir avec des biomolĂ©cules pour faciliter leur absorption Ă  travers la membrane plasmique. Leur surface spĂ©cifique Ă©levĂ©e accroĂ®t leur affinitĂ© pour les mĂ©dicaments, petites molĂ©cules biochimiquement actives, ligands ou anticorps, ce qui permet de contrĂ´ler leur ciblage et leur libĂ©ration dans l'organisme.

Modèles de nanoparticules de platine.
Représentation d'un Liposome.

Les nanomatériaux utilisés pour l'administration de médicaments présentent des propriétés ajustables de manière particulière et peuvent ainsi être configurés spécifiquement pour une application particulière. Malgré leur potentiel indéniable, l'ingénierie de ces matériaux doit parvenir à maîtriser des difficultés complexes, telles que leur nanotoxicité, leur biodistribution et leur accumulation dans l'organisme, ainsi que leur clairance par le corps humain. Les objectifs de recherche sur ces technologies définis par les NIH américains privilégient trois axes[1] :

Le développement d'un nouveau système thérapeutique prend généralement plusieurs années, de l'ordre de sept ans la plupart du temps pour terminer la phase de recherche et développement et passer aux essais précliniques sur l'animal[3].

Notes et références

  1. (en) « Drug Delivery Systems », NIBIB (en), NIH, (consultĂ© le ).
  2. (en) Agnieszka Z. Wilczewska, Katarzyna Niemirowicz, Karolina H Markiewicz et Halina Car, « Nanoparticles as Drug Delivery Systems », Pharmacological Reports, vol. 64, no 5,‎ , p. 1020-1037 (PMID 23238461, DOI 10.1016/s1734-1140(12)70901-5, lire en ligne)
  3. (en) Michael L. Etheridge, Stephen A. Campbell, Arthur G. Erdman, Christy L. Haynes, Susan M. Wolf et Jeffrey McCullough, « The big picture on nanomedicine: the state of investigational and approved nanomedicine products », Nanomedicine: Nanotechnology, Biology and Medicine, vol. 9, no 1,‎ , p. 1-14 (PMID 22684017, PMCID 4467093, DOI 10.1016/j.nano.2012.05.013, lire en ligne)
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