Nagraogo

Nagraogo se situe à 11 km au nord-ouest de Barsalogho, le chef-lieu du département, et à environ 50 km au nord du centre de Kaya, la principale ville de la province. Le village se trouve sur la route reliant Barsalogho à Dablo.

Le 20 janvier 2020, une importante attaque terroriste djihadiste a lieu à Nagraogo, puis dans le village proche d'Alamou, faisant au moins 36 morts au total (dont 32 dans le village) et de nombreux blessés[2] - [3]. Le président Roch Marc Christian Kaboré décrète un deuil national de deux jours et le parlement du pays vote à l'unanimité une loi autorisant le recrutement de volontaires locaux dans la lutte anti-jihadiste qui recevront une formation militaire de deux semaines[4]. Le 22 janvier, une cérémonie œcuménique a lieu réunissant les communautés musulmane, catholique et protestante des villages en présence de l'évêque de Kaya, M^gr Théophile Naré, et du gouverneur de la région Centre-Nord, Casimir Séguéda[3]. Dans les jours qui suivent, une partie de la population villageoise quitte Nagraogo pour s'installer dans un camp de déplacés internes à Kaya[5] et Barsalogho[6] - [7].

L'économie du village repose sur l'agropastoralisme ainsi que le commerce généré par son important marché local placé entre les deux chefs-lieux départementaux[7].

Le centre de soins le plus proche de Nagraogo est le centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Barsalogho tandis que le centre hospitalier régional (CHR) se trouve à Kaya[8].

Nagraogo possède deux écoles primaires[9] privées confessionnelles, catholique et musulmane Miftah Oul Ouloum.