NGC 4800
NGC 4800 est une galaxie spirale située dans la constellation des Chiens de chasse. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 4 719 ± 51 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 69,6 ± 4,9 Mpc (∼227 millions d'a.l.)[1]. NGC 4800 a été découverte par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1788.
NGC 4800 | |
La galaxie spirale 4800 | |
Données d’observation (Époque J2000.0) | |
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Constellation | Chiens de chasse |
Ascension droite (α) | 12h 54m 37,8s[1] |
Déclinaison (δ) | 46° 31′ 52″ [1] |
Magnitude apparente (V) | 11,6 [2] 12,4 dans la Bande B [2] |
Brillance de surface | 12,31 mag/am2[2] |
Dimensions apparentes (V) | 1,6′ × 1,2′ [2] |
Décalage vers le rouge | 0,002790 ± 0,000041 [1] |
Angle de position | 25°[2] |
Localisation dans la constellation : Chiens de chasse | |
Astrométrie | |
Vitesse radiale | 836 ± 12 km/s [1] |
Distance | 15,22 ± 1,10 Mpc (∼49,6 millions d'a.l.) [1] |
Caractéristiques physiques | |
Type d'objet | Galaxie spirale |
Type de galaxie | SA(rs)b[1] Sb?[3] Sb[4] - [2] |
Dimensions | environ 12,20 kpc (∼39 800 a.l.)[1] - [alpha 1] |
Découverte | |
Découvreur(s) | William Herschel [3] |
Date | [3] |
Désignation(s) | PGC 43931 UGC 8035 MCG 8-24-4 CGCG 245-5 IRAS 12523+4648 [2] |
Liste des galaxies spirales | |
La classe de luminosité de NGC 4800 est II et elle présente une large raie HI. Elle renferme également des régions d'hydrogène ionisé[1].
À ce jour, trois mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 24,667 ± 8,208 Mpc (∼80,5 millions d'a.l.)[5], ce qui est tout juste à l'intérieur des valeurs de la distance de Hubble. Notons que c'est avec la valeur moyenne des mesures indépendantes, lorsqu'elles existent, que la base de données NASA/IPAC calcule le diamètre d'une galaxie.
Un triple disque entourant le noyau
Grâce aux observations du télescope spatial Hubble, on a détecté trois disques autour du noyau de NGC 4800. Ce sont trois disques de formation d'étoiles. Les tailles des demi-grands axes de ces disques sont égales à 30 pc, 120 pc et 700 pc (~98, 391 et 2 283 années-lumière)[6].
Trou noir supermassif
Selon une étude publiée en 2009 et basée sur la vitesse interne de la galaxie mesurée par le télescope spatial Hubble, la masse du trou noir supermassif au centre de NGC 4800 serait comprise entre 3,3 millions et 39 millions de [7].
Groupe de M101
Dans un article publié en 1998, Abraham Mahtessian indique que NGC 4800 fait partie d'un vaste groupe qui compte plus de 80 galaxies, le groupe de M101[8]. Plusieurs galaxies de la liste de Mahtessian se retrouvent également dans d'autres groupes décrit par A.M. Garcia[9], soit le groupe de NGC 3631, le groupe de NGC 3898, le groupe de M109 (NGC 3992), le groupe de NGC 4051, le groupe de M106 (NGC 4258) et le groupe de NGC 5457[9]. Mais, NGC 4800 ne se retrouve dans aucun de ces groupes.
Plusieurs galaxies des six groupes de Garcia ne figurent pas dans la liste du groupe de M101 de Mahtessian. Il y a plus de 120 galaxies différentes dans les listes des deux auteurs. Puisque la frontière entre un amas galactique et un groupe de galaxie n'est pas clairement définie (on parle de 100 galaxies et moins pour un groupe), on pourrait qualifier le groupe de M101 d'amas galactique contenant plusieurs groupes de galaxies.
Le groupe de M101 fait partie de l'amas de la Grande Ourse, l'un des amas galactiques du superamas de la Vierge.
Notes et références
Notes
- Diamètre dans la bande POSS1 103a-O.
Références
- (en) « Results for object NGC 4800 », NASA/IPAC Extragalactic Database (consulté le ).
- « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke» sur le site ProfWeb, NGC 4800 à 4899 »
- (en) Courtney Seligman, « Celestial Atlas Table of Contents, NGC 4800 » (consulté le ).
- (en) « NGC 4800 sur HyperLeda » (consulté le )
- « Your NED Search Results, Distance Results for NGC 4800 », sur ned.ipac.caltech.edu (consulté le )
- S. Comerón, J. H. Knapen, J. E. Beckman, E. Laurikainen, H. Salo, I. MartÃnez-Valpuesta et R. J. Buta, « AINUR: Atlas of Images of NUclear Rings », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 402#4,‎ , p. 2462-2490 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2009.16057.x, Bibcode 2010MNRAS.402.2462C, lire en ligne)
- A. Beifiori, M. Sarzi, E.M. Corsini, E. Dalla Bontà , A. Pizzella, L. Coccato et F. Bertola, « UPPER LIMITS ON THE MASSES OF 105 SUPERMASSIVE BLACK HOLES FROM HUBBLE SPACE TELESCOPE/SPACE TELESCOPE IMAGING SPECTROGRAPH ARCHIVAL DATA », The Astrophysical Journal, vol. 692, no 1,‎ , p. 856-868 (DOI 10.1088/0004-637X/692/1/856, lire en ligne [PDF])
- Abraham Mahtessian, « Groups of galaxies. III. Some empirical characteristics », Astrophysics, vol. 41 #3,‎ , p. 308-321 (DOI 10.1007/BF03036100, lire en ligne, consulté le )
- A.M. Garcia, « General study of group membership. II - Determination of nearby groups », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 100 #1,‎ , p. 47-90 (Bibcode 1993A&AS..100...47G)
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (en) NGC 4800 sur la base de données NASA/IPAC Extragalactic Database
- (en) NGC 4800 sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (en) NGC 4800 sur la base de données LEDA
- NGC 4800 sur le site de SEDS
- (en) NGC 4800 sur WikiSky: DSS2, SDSS, GALEX, IRAS, Hydrogène α, Rayon-X, Photo, Sky Map, Articles et images
- (en) NGC 4800 sur le site du professeur C. Seligman