NGC 4276
NGC 4276 est une galaxie spirale barrée située dans la constellation de la Vierge. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 2 961 ± 24 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 43,7 ± 3,1 Mpc (∼143 millions d'a.l.)[1]. Elle a été découverte par l'astronome américain Christian Peters en 1881.
NGC 4276 | |
La galaxie spirale barrée NGC 4276. | |
Données d’observation (Époque J2000.0) | |
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Constellation | Vierge |
Ascension droite (α) | 12h 20m 07,5s[1] |
Déclinaison (δ) | 07° 41′ 31″ [1] |
Magnitude apparente (V) | 12,5[2] 13,2 dans la Bande B [2] |
Brillance de surface | 13,38 mag/am2[2] |
Dimensions apparentes (V) | 1,6′ × 1,4′[2] |
Décalage vers le rouge | 0,008733 ± 0,000003[1] |
Angle de position | 3°[2] |
Localisation dans la constellation : Vierge | |
Astrométrie | |
Vitesse radiale | 2 618 ± 1 km/s [1] |
Distance | 43,67 ± 3,08 Mpc (∼142 millions d'a.l.)[1] |
Caractéristiques physiques | |
Type d'objet | Galaxie spirale barrée |
Type de galaxie | SB?[1] SBc?[3] SBc[2] - [4] |
Dimensions | environ 13,80 kpc (∼45 000 a.l.)[alpha 1] |
Découverte | |
Découvreur(s) | Christian Peters[3] |
Date | [3] |
Désignation(s) | PGC 39765 UGC 7385 MCG 1-32-10 CGCG 42-32 VCC 393 IRAS 12175+0757[2] |
Liste des galaxies spirales barrées | |
NGC 4276 présente une large raie HI et elle renferme également des régions d'hydrogène ionisé[1].
À ce jour, une mesure non basée sur le décalage vers le rouge (redshift) donne une distance d'environ 27,900 Mpc (∼91 millions d'a.l.)[5]. Cette valeur est nettement à l'extérieur des valeurs de la distance de Hubble.
Groupe de NGC 4235, de M60 et l'amas de la Vierge
Selon A.M. Garcia, NGC 4276 est une des galaxies du groupe de NGC 4235. Ce groupe de galaxies comprend au moins 29 membres, dont 18 apparaissent au New General Catalogue et 4 Ã l'Index Catalogue[6].
D'autre part, la galaxie NGC 4276 apparait aussi dans une liste de 227 galaxies d'un article publié par Abraham Mahtessian en 1998[7]. Cette liste comporte plus de 200 galaxies du New General Catalogue et une quinzaine de galaxies de l'Index Catalogue. On retrouve dans cette liste 11 galaxies du Catalogue de Messier, soit M49, M58, M60, M61, M84, M85, M87, M88, M91, M99 et M100.
Toutes les galaxies de la liste de Mahtessian ne constituent pas réellement un groupe de galaxies. Ce sont plutôt plusieurs groupes de galaxies qui font tous partie d'un amas galactique, l'amas de la Vierge. Pour éviter la confusion avec l'amas de la Vierge, on peut donner le nom de groupe de M60 à cet ensemble de galaxies, car c'est l'une des plus brillantes de la liste. L'amas de la Vierge est en effet beaucoup plus vaste et compterait environ 1300 galaxies, et possiblement plus de 2000[8], situées au cœur du superamas de la Vierge, dont fait partie le Groupe local[9] - [10].
De nombreuses galaxies de la liste de Mahtessian se retrouvent dans onze groupes décrits dans l'article d'A.M. Garcia[6], soit le groupe de NGC 4123 (7 galaxies), le groupe de NGC 4261 (13 galaxies), le groupe de NGC 4235 (29 galaxies), le groupe de M88 (13 galaxies, M88 = NGC 4501), le groupe de NGC 4461 (9 galaxies), le groupe de M61 (32 galaxies, M61 = NGC 4303), le groupe de NGC 4442 (13 galaxies), le groupe de M87 (96 galaxies, M87 = NGC 4486), le groupe de M49 (127 galaxies, M49 = NGC 4472), le groupe de NGC 4535 (14 galaxies) et le groupe de NGC 4753 (15 galaxies). Ces onze groupes font partie de l'amas de la Vierge et ils renferment 396 galaxies. Certaines galaxies de la liste de Mahtessian ne figurent cependant dans aucun des groupes de Garcia et vice versa.
Notes et références
Notes
- Les données utilisées par le site NASA/IPAC sont basées uniquement sur des publications scientifiques et, en qui concerne le diamètre des galaxies, elles sont parfois inexactes. Le calcul de tous les diamètres est basé sur la moyenne des mesures de distances indépendantes du décalage vers le rouge, lorsqu'elles existent. Certaines fois, l'écart type des échantillons est plus grand que la moyenne et souvent il vaudrait mieux choisir la distance de Hubble pour faire ce calcul. Ici par exemple, la seule mesure indépendante est de 27,9 Mpc et ce n'est peut-être pas la distance de NGC 4276. Si on utilise la distance de Hubble de 43,7 Mpc, on obtient un diamètre d'environ 21,6 kpc (∼70 500 a.l.) au lieu de 13,8 kpc.
Références
- (en) « Results for object NGC 4276 », NASA/IPAC Extragalactic Database (consulté le ).
- « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke» sur le site ProfWeb, NGC 4200 à 4299 »
- (en) Courtney Seligman, « Celestial Atlas Table of Contents, NGC 4276 » (consulté le ).
- (en) « NGC 4276 sur HyperLeda » (consulté le )
- « Your NED Search Results. Distance Results for NGC 4276 », sur ned.ipac.caltech.edu (consulté le )
- A.M. Garcia, « General study of group membership. II - Determination of nearby groups », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 100 #1,‎ , p. 47-90 (Bibcode 1993A&AS..100...47G)
- Abraham Mahtessian, « Groups of galaxies. III. Some empirical characteristics », Astrophysics, vol. 41 #3,‎ , p. 308-321 (DOI 10.1007/BF03036100, lire en ligne, consulté le )
- (en) « Cosmos, Virgo Cluster » (consulté le )
- (en) P. Fouque, E. Gourgoulhon, P. Chamaraux, G. Paturel, « Groups of galaxies within 80 Mpc. II - The catalogue of groups and group members », Astronomy and Astrophysics Supplement, vol. 93,‎ , p. 211-233 (Bibcode 1992A&AS...93..211F, lire en ligne)
- (en) Tully, R.B., « The Local Supercluster », Astrophysical Journal, vol. 257,‎ , p. 389-422 (DOI 10.1086/159999, Bibcode 1982ApJ...257..389T, lire en ligne)
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (en) NGC 4276 sur la base de données NASA/IPAC Extragalactic Database
- (en) NGC 4276 sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (en) NGC 4276 sur la base de données LEDA
- NGC 4276 sur le site de SEDS
- (en) NGC 4276 sur WikiSky: DSS2, SDSS, GALEX, IRAS, Hydrogène α, Rayon-X, Photo, Sky Map, Articles et images
- (en) NGC 4276 sur le site du professeur C. Seligman