Accueil🇫🇷Chercher

NGC 4260

NGC 4260 est une galaxie spirale barrée située dans la constellation de la Vierge. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 2 122 Â± 24 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 31,3 Â± 2,2 Mpc (∼102 millions d'a.l.)[1]. Elle a été découverte par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1784.

NGC 4260
Image illustrative de l’article NGC 4260
La galaxie spirale barrée NGC 4260
Données d’observation
(Époque J2000.0)
Constellation Vierge
Ascension droite (α) 12h 19m 22,2s[1]
Déclinaison (δ) 06° 05′ 55″ [1]
Magnitude apparente (V) 11,8[2]
12,7 dans la Bande B[2]
Brillance de surface 13,16 mag/am2[2]
Dimensions apparentes (V) 2,7′ × 1,3′[2]
Décalage vers le rouge 0,005924 ± 0,000007[1]
Angle de position 58°[2]

Localisation dans la constellation : Vierge

(Voir situation dans la constellation : Vierge)
Astrométrie
Vitesse radiale 1 776 ± 2 km/s [1]
Distance 31,29 Â± 2,22 Mpc (∼102 millions d'a.l.)[1]
Caractéristiques physiques
Type d'objet Galaxie spirale barrée
Type de galaxie SB(s)a[1] - [3] SBa[2] - [4]
Dimensions environ 42,25 kpc (∼138 000 a.l.)[1] - [alpha 1]
Découverte
Découvreur(s) William Herschel[3]
Date [3]
Désignation(s) PGC 39656
UGC 7361
MCG 1-31-54
CGCG 42-15
VCC 341 [2]
Liste des galaxies spirales barrées

NGC 4260 a été utilisée par Gérard de Vaucouleurs comme une galaxie de type morphologique SB(rs)a dans son atlas des galaxies[5] - [6].

Image réalisée avec le logiciel Aladin en utilisant les données captée par le télescope spatial Hubble.

La classe de luminosité de NGC 4260 est I et elle présente une large raie HI. C'est aussi une galaxie LINER, c'est-à-dire une galaxie dont le noyau présente un spectre d'émission caractérisé par de larges raies d'atomes faiblement ionisés. De plus, c'est une galaxie active de type Seyfert[1].

À ce jour, sept mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 38,900 Â± 5,564 Mpc (∼127 millions d'a.l.)[7], ce qui est à l'intérieur des valeurs de la distance de Hubble.

Groupe de NGC 4261 et de M60

Selon un article publié en 2006 par Chandreyee Sengupta et Ramesh Balasubramanyam, NGC 4260 est une galaxie brillante dans le domaine des rayons X[1] et elle fait partie du groupe de NGC 4261 qui comprend au moins 27 autres galaxies brillantes également dans le domaine des rayons X. On trouve parmi ses membres les galaxies NGC 4180, NGC 4197, NGC 4215, NGC 4223, NGC 4233, NGC 4255, NGC 4261, NGC 4269, NGC 4277, NGC 4287, NGC 4292, IC 3155 et UGC 7411[8].

Ce même groupe est aussi mentionné dans un article publié par A.M. Garcia en 1993, mais il ne comprend que 13 galaxies dont trois ne brillent pas dans le domaine des rayons X : NGC 4241, NGC 4234 et MCG 1-31-30[9]. Trois des galaxies du groupe de Sengupta et Balasubramanyam (NGC 4269, NGC 4292 et IC 3155) font partie d'un autre groupe mentionné par Garcia dans son article, le groupe de NGC 4235 et la galaxie NGC 4255 se retrouve dans le groupe de M61. La galaxie NGC 4223 ne figure pas dans les groupes de Garcia ni dans le groupe de M60[10], un vaste de groupe de 227 galaxies décrit par Abraham Mahtessian dans un article publié en 1998 dans lequel se retrouve de nombreuses galaxies du groupe de NGC 4261 et des deux groupes de Garcia.

D'autre part, NGC 4260 apparait aussi dans le groupe de M60[10]. Ce groupe comprend plus de 200 galaxies du New General Catalogue et une quinzaine de galaxies de l'Index Catalogue. On retrouve dans ce groupe 11 galaxies du Catalogue de Messier, soit M49, M58, M60, M61, M84, M85, M87, M88, M91, M99 et M100.

Toutes les galaxies de la liste de Mahtessian ne constituent pas réellement un groupe de galaxies. Ce sont plutôt plusieurs groupes de galaxies qui font tous partie d'un amas galactique, l'amas de la Vierge. Pour éviter la confusion avec l'amas de la Vierge, on peut donner le nom de groupe de M60 à cet ensemble de galaxies, car c'est l'une des plus brillantes de la liste. L'amas de la Vierge est en effet beaucoup plus vaste et compterait environ 1300 galaxies, et possiblement plus de 2000[11], situées au cœur du superamas de la Vierge, dont fait partie le Groupe local[12] - [13].

De nombreuses galaxies de la liste de Mahtessian se retrouvent dans onze groupes décrits dans l'article d'A.M. Garcia[9], soit le groupe de NGC 4123 (7 galaxies), le groupe de NGC 4261 (13 galaxies), le groupe de NGC 4235 (29 galaxies), le groupe de M88 (13 galaxies, M88 = NGC 4501), le groupe de NGC 4461 (9 galaxies), le groupe de M61 (32 galaxies, M61 = NGC 4303), le groupe de NGC 4442 (13 galaxies), le groupe de M87 (96 galaxies, M87 = NGC 4486), le groupe de M49 (127 galaxies, M49 = NGC 4472), le groupe de NGC 4535 (14 galaxies) et le groupe de NGC 4753 (15 galaxies). Ces onze groupes font partie de l'amas de la Vierge et ils renferment 396 galaxies. Certaines galaxies de la liste de Mahtessian ne figurent cependant dans aucun des groupes de Garcia et vice versa.

Notes et références

Notes

Références

  1. (en) « Results for object NGC 4260 », NASA/IPAC Extragalactic Database (consulté le ).
  2. « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke» sur le site ProfWeb, NGC 4200 à 4299 »
  3. (en) Courtney Seligman, « Celestial Atlas Table of Contents, NGC 4260 » (consulté le ).
  4. (en) « NGC 4260 sur HyperLeda » (consulté le )
  5. Atlas des galaxies de Vaucouleurs sur le site du professeur Seligman, NGC 4260
  6. (en) « The Galaxy Morphology Website, NGC 4260 » (consulté le )
  7. « Your NED Search Results, Distance Results for NGC 4260 », sur ned.ipac.caltech.edu (consulté le )
  8. Chandreyee Sengupta et Ramesh Balasubramanyam, « HI content in galaxies in loose groups », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 369 #1,‎ , p. 360-368 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2006.10307.x, Bibcode 2006MNRAS.369..360S, lire en ligne)
  9. A.M. Garcia, « General study of group membership. II - Determination of nearby groups », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 100 #1,‎ , p. 47-90 (Bibcode 1993A&AS..100...47G)
  10. Abraham Mahtessian, « Groups of galaxies. III. Some empirical characteristics », Astrophysics, vol. 41 #3,‎ , p. 308-321 (DOI 10.1007/BF03036100, lire en ligne, consulté le )
  11. (en) « Cosmos, Virgo Cluster » (consulté le )
  12. (en) P. Fouque, E. Gourgoulhon, P. Chamaraux, G. Paturel, « Groups of galaxies within 80 Mpc. II - The catalogue of groups and group members », Astronomy and Astrophysics Supplement, vol. 93,‎ , p. 211-233 (Bibcode 1992A&AS...93..211F, lire en ligne)
  13. (en) Tully, R.B., « The Local Supercluster », Astrophysical Journal, vol. 257,‎ , p. 389-422 (DOI 10.1086/159999, Bibcode 1982ApJ...257..389T, lire en ligne)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.