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NGC 4062

NGC 4062 est une galaxie spirale relativement rapprochée et située dans la constellation de la Grande Ourse. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 1 039 Â± 20 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 15,3 Â± 1,1 Mpc (∼49,9 millions d'a.l.)[1]. NGC 4062 a été découverte par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1787.

NGC 4062
Image illustrative de l’article NGC 4062
Données d’observation
(Époque J2000.0)
Constellation Grande Ourse
Ascension droite (α) 12h 04m 03,8s[1]
Déclinaison (δ) 31° 53′ 45″ [1]
Magnitude apparente (V) 11,1[2]
11,9 dans la Bande B[2]
Brillance de surface 13,24 mag/am2[2]
Dimensions apparentes (V) 4,0′ × 1,8′[2]
Décalage vers le rouge 0,002528 ± 0,000003[1]
Angle de position 100°[2]

Localisation dans la constellation : Grande Ourse

(Voir situation dans la constellation : Grande Ourse)
Astrométrie
Vitesse radiale 758 ± 1 km/s [1]
Distance 15,32 Â± 1,11 Mpc (∼50 millions d'a.l.)[1]
Caractéristiques physiques
Type d'objet Galaxie spirale
Type de galaxie SA(s)c[1] - [3] SBc[2] SABc[4]
Dimensions environ 21,05 kpc (∼68 700 a.l.)[1]
Découverte
Découvreur(s) William Herschel[3]
Date [3]
Désignation(s) PGC 38150
UGC 7045
MCG 5-29-4
CGCG 158-8
KUG 1201+321
KARA 518
IRAS 12015+3210[2]
Liste des galaxies spirales

NGC 4062 a été utilisée par Gérard de Vaucouleurs comme une galaxie de type morphologique SA(s)c dans son atlas des galaxies[5] - [6].

La classe de luminosité de NGC 4062 est III et elle présente une large raie HI. Elle renferme également des régions d'hydrogène ionisé[1].

À ce jour, plus d'une vingtaine de mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 15,077 Â± 2,698 Mpc (∼49,2 millions d'a.l.)[7], ce qui est à l'intérieur des valeurs de la distance de Hubble.

Trou noir supermassif

Selon un article basé sur les mesures de luminosité de la bande K de l'infrarouge proche du bulbe de NGC 4062, on obtient une valeur de 105,8 (631 000 masses solaires) pour le trou noir supermassif qui s'y trouve[8].

Groupe de NGC 4274

Selon A.M. Garcia, la galaxie NGC 4062 fait partie d'un groupe de galaxies qui compte au moins 19 membres, le groupe de NGC 4274. Les autres membres du New General Catalogue du groupe sont NGC 4020, NGC 4136, NGC 4173, NGC 4203, NGC 4245, NGC 4251, NGC 4274, NGC 4278, NGC 4283, NGC 4310, NGC 4314, NGC 4359, NGC 4414, NGC 4509 et NGC 4525[9].

D'autre part, sept des galaxies de ce groupe (NGC 4245, NGC 4251, NGC 4274, NGC 4218, NGC4283, NGC 4310 et NGC 4314) font partie d'une autre groupe décrit dans un article publié en 1998[10] par Abraham Mahtessian. Il s'agit du groupe de NGC 4725, la galaxie la plus brillante de ce groupe qui compte 16 membres. Certaines galaxies du groupe de NGC 4725 font partie d'autres groupes décrits dans l'article de Garcia. Les frontières entre les groupes ne sont pas clairement établies et dépendent des critères de proximité utilisés par les auteurs.

Notes et références

  1. (en) « Results for object NGC 4062 », NASA/IPAC Extragalactic Database (consulté le ).
  2. « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke» sur le site ProfWeb, NGC 4000 à 4099 »
  3. (en) Courtney Seligman, « Celestial Atlas Table of Contents, NGC 4062 » (consulté le ).
  4. (en) « NGC 4062 sur HyperLeda » (consulté le )
  5. Atlas des galaxies de Vaucouleurs sur le site du professeur Seligman, NGC 4062
  6. (en) « The Galaxy Morphology Website, NGC 4062 » (consulté le )
  7. « Your NED Search Results, Distance Results for NGC 4062 », sur ned.ipac.caltech.edu (consulté le )
  8. X.Y. Dong et M.M. De Robertis, « Low-Luminosity Active Galaxies and Their Central Black Holes », mars, vol. 131#3,‎ the astronomical journal, p. 1236-1252 (DOI 10.1086/499334, Bibcode 2006AJ....131.1236D, lire en ligne)
  9. A.M. Garcia, « General study of group membership. II - Determination of nearby groups », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 100 #1,‎ , p. 47-90 (Bibcode 1993A&AS..100...47G)
  10. Abraham Mahtessian, « Groups of galaxies. III. Some empirical characteristics », Astrophysics, vol. 41 #3,‎ , p. 308-321 (DOI 10.1007/BF03036100, lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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