NGC 3242
NGC 3242 (Caldwell 59) est une nébuleuse planétaire située dans la constellation de l'Hydre. NGC 3242 a été découverte par l'astronome britannique William Herschel en 1785 qui l'a inscrite dans ses notes sous la dénomination WH IV 27[1]. John Herschel l'a aussi observée alors qu'il était à l'observatoire royal du cap de Bonne-Espérance en Afrique du Sud dans la décennie 1830 et il l'a inscrite sous la dénomination h 3248 et il l'a inclut dans le General Catalogue de 1864 comme GC 2102. Ces observations sont devenues NGC 3242 dans le catalogue de John Dreyer en 1888[5].
NGC 3242 | |
La nébuleuse planétaire NGC 3242 (Judy Schmidt, à partir des données du télescope spatial Hubble). | |
Données d’observation (Époque J2000.0) | |
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Constellation | Hydre[1] |
Ascension droite (α) | 10h 24m 46,1s[2] |
Déclinaison (δ) | −18° 38′ 32″ [2] |
Magnitude apparente (V) | 7,7[3] 8,6 dans la Bande B[3] |
Dimensions apparentes (V) | 1,07′[3] |
Localisation dans la constellation : Hydre | |
Astrométrie | |
Vitesse radiale | 4,7 ± 0,9[4] km/s |
Distance | 1,466 ± 0,190 kpc (∼4 780 a.l.) |
Caractéristiques physiques | |
Type d'objet | Nébuleuse planétaire |
Galaxie hôte | Voie lactée |
Découverte | |
Découvreur(s) | William Herschel [1] |
Date | [1] |
Désignation(s) | PK 261+21.1 CS=12.0 ESO 568-PN5 [3] |
Liste des nébuleuses planétaires | |
On donne aussi à NGC 3242 le nom de « Fantôme de Jupiter » (Ghost of Jupiter) ou encore de nébuleuse de l'Œil[5].
Une caractéristique étrange de NGC 3242 est la présence de deux lobes rouges aux pôles de la nébuleuse. On pense que ces lobes sont plus jeunes que la nébuleuses et qu'ils se déplacent plus rapidement que le reste des gaz[6]. On ne connait pas encore l'origine et la nature exacte de ces lobes.
En 2018, le satellite Gaia de l'Agence spatiale européenne a mesuré la parallaxe de NGC 3242. La valeur obtenue est égale à 0,6819 ± 0,0884 mas[4] ce qui correspond à 1/0,000 681 9 kiloparsec = 1,466 kpc avec une incertitude de 13,0 %. La distance de NGC 3242 est donc égale à 4,78 ± 0,48 kal. Certaines sources rapportent cependant des valeurs allant de 1400[7] à 2500[5] années-lumière, valeurs sans doute basées sur d'anciennes mesures.
Sur les photographies en lumière visible, l'étendue maximale de la nébuleuse est d'environ 1,1 minute d'arc. Mais, sur les photos prises dans le domaine de l'infrarouge, la nébuleuse est beaucoup plus vaste. Par exemple, sur l'image provenant des données du télescope spatial WISE son diamètre est d'environ 5,6 minutes d'arc, soit 5 fois plus grand qu'en lumière visible.
Galerie
- Autre image de NGC 3242 provenant du télescope spatial Hubble et montrant la présence des lobes aux pôles.
- En lumière infrarouge, NGC 3242 est plus vaste qu'en visible. (Télescope spatial WISE.
- NGC 3242 en infrarouge par le télescope spatial Spitzer.
- Cette image dans le domaine de l'ultraviolet provient du satellite GALEX.
- Cette image en lumière visible provient du télescope de 32 pouces Schulman de l'Observatoire du mont Lemmon.
- Autre image en lumière visible provenant des données de l'étude DSS.
- Cette image provient du projet 2MASS.
Notes et références
- (en) Courtney Seligman, « Celestial Atlas Table of Contents, NGC 3242 » (consulté le ).
- (en) « Results for object NGC 3242 », NASA/IPAC Extragalactic Database (consulté le ).
- « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke» sur le site ProfWeb, NGC 3200 à 3299 »
- (en) « NGC 3242 -- Planetary Nebula » (consulté le )
- (en) « Planetary Nebula NGC 3242, type 4+3b, (= H IV.27) in Hydra Ghost of Jupiter » (consulté le )
- (en) « NGC 3242, Ghost of Jupiter » (consulté le )
- (en) « NGC 3242: The Ghost of Jupiter » (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (en) NGC 3242 sur la base de données NASA/IPAC Extragalactic Database
- (en) NGC 3242 sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (en) NGC 3242 sur la base de données LEDA
- NGC 3242 sur le site de SEDS
- (en) NGC 3242 sur WikiSky: DSS2, SDSS, GALEX, IRAS, Hydrogène α, Rayon-X, Photo, Sky Map, Articles et images
- (en) NGC 3242 sur le site du professeur C. Seligman