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Mutisme sélectif

Le mutisme sélectif est un trouble anxieux dans lequel un individu capable de parler en temps normal devient incapable de parler lors de situations particuliÚres. Le mutisme sélectif coexiste habituellement avec la timidité, l'anxiété sociale[1] et l'autisme[2].

Mutisme sélectif
Classification et ressources externes
CIM-10 F94.0
CIM-9 309.83 313.23
MedlinePlus 001546
eMedicine 917147
MeSH D009155

Wikipédia ne donne pas de conseils médicaux Mise en garde médicale

Bien que ce trouble soit observé en grande partie chez les enfants, il est également présent chez certains adultes, notamment ceux atteints de troubles du spectre autistique[2]. La présence de ce symptÎme chez les personnes autistes est aussi appelée "non-verbalisme".

DĂ©finition

La dĂ©finition du mutisme sĂ©lectif n’est pas totalement dĂ©terminĂ©e de par le fait qu’il est un trouble trop peu connu aujourd’hui. C’est pourquoi de nombreux professionnels de la santĂ© mentale ont mis en avant des dĂ©finitions citĂ©es ci-aprĂšs[3].

« Troubles habituellement diagnostiquĂ©s pendant la premiĂšre enfance, la deuxiĂšme enfance ou l’adolescence se traduisant par le refus persistant de parler dans un ou plusieurs contextes sociaux, l’école incluse, l’incapacitĂ© constante Ă  parler dans des situations sociales dans lesquelles il y a une attente d’échanges verbaux oraux (comme Ă  l’école), en dĂ©pit d’une parole “normale” dans d’autres situations. »[4]
« Échec persistant de parler dans des situations sociales spĂ©cifiques malgrĂ© la capacitĂ© de parler dans d’autres situations »[5].
« Refus de parole situationnel liĂ© Ă  un problĂšme psychologique, toute lĂ©sion organique Ă©tant absente. » [6]

Contexte historique

La premiĂšre description du mutisme sĂ©lectif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e en 1877 par Adolphe Kussmaul [physicien allemand]. Il dĂ©crit le trouble que vivent certains enfants qui ne parlent pas dans certaines situations volontairement alors qu’ils s’expriment dans d’autres[7]. En 1927, Sophie Morgenstern [psychiatre et psychanaliste polonaise] adopte le terme « mutisme psychogĂšne » car elle pense que le fait de ne parler que dans certaines situations montre de la provocation de la part de l’enfant[8].

En 1934, Moritz Tramer [psychiatre suisse] dĂ©signe les enfants qui ne parlent pas en dehors du cercle familial et ayant de probables troubles de la personnalitĂ© comme souffrant de « mutisme Ă©lectif »[7]. En 1980, ce terme est reconnu par le Diagnostic and Statical Manual of Mental Disorders et reprend comme dĂ©finition « refus de parler dans la plupart des situations »[9]. Dans les annĂ©es 1990, de nombreux spĂ©cialistes Ă©tudient le trouble et publient d’importants ouvrages sur le sujet. En 1994, le terme « électif » est remplacĂ© par « sĂ©lectif » afin d’ĂȘtre plus prĂ©cis[7].

Description

Les enfants et adultes souffrant de mutisme sĂ©lectif sont pleinement capables de parler mais ne sont pas capables de parler lors de situations particuliĂšres, lors de situations dans lesquelles la parole leur est demandĂ©e[10]. Le comportement peut ĂȘtre perçu par les autres comme de la timiditĂ© ou de l'impolitesse.

Lorsqu'un enfant se retrouve dans son cocon familial, entourĂ© des membres de sa famille (son papa, sa maman, ses frĂšres et sƓurs), il se sent Ă  l'aise pour s'exprimer librement. En revanche, lorsqu'il se retrouve dans un environnement social comme une salle de classe, il ne se sent pas en confiance et n'arrive donc plus Ă  parler. En effet, un enfant souffrant du mutisme sĂ©lectif peut ĂȘtre totalement silencieux Ă  l'Ă©cole pendant des annĂ©es tout en parlant librement ou mĂȘme excessivement chez lui.

Il existe divers degrĂ©s de ce trouble : certains enfants participent pleinement Ă  des activitĂ©s et semblent sociables mais ne parlent pas, d'autres ne vont parler qu'Ă  des enfants du mĂȘme Ăąge mais pas aux adultes, d'autres vont parler Ă  des adultes lorsqu'il leur est posĂ© une question ne demandant qu'une rĂ©ponse courte mais jamais Ă  des enfants du mĂȘme Ăąge, et d'autres encore ne parleront Ă  personne et prendront part, le cas Ă©chĂ©ant, au peu des activitĂ©s qui leur sont proposĂ©es. Dans une forme grave, connue en tant que « mutisme progressif », le trouble progresse jusqu'Ă  ce que la personne atteinte ne parle plus Ă  personne quelle que soit la situation, mĂȘme Ă  des membres proches de la famille.

Par définition, le mutisme sélectif est caractérisé par :

  • une impossibilitĂ© constante (ou une trĂšs grande difficultĂ©) de prendre la parole dans des situations sociales particuliĂšres (dans lesquelles il y a une attente de parole, comme Ă  l'Ă©cole) bien que la personne souffrante parle dans d'autres situations ;
  • le trouble interfĂšre avec la rĂ©ussite scolaire ou professionnelle, ou avec la communication sociale ;
  • la durĂ©e du trouble est de plus d’un mois (il n'est pas restreint au premier mois d'Ă©cole);
  • l'impossibilitĂ© de parler n'est pas due Ă  un manque de connaissance dans la langue ou de confort avec la langue parlĂ©e dans la situation sociale ;
  • le trouble n’est pas mieux expliquĂ© par un trouble de la communication (bĂ©gaiement, etc.) et ne se dĂ©clare pas uniquement dans le cadre d’un trouble envahissant du dĂ©veloppement (autisme, etc.), de la schizophrĂ©nie ou d’une autre psychose.

Le mutisme sélectif est un symptÎme fréquent chez les personnes qui présentent un trouble du spectre de l'autisme, sans déficience intellectuelle. Le mutisme sélectif peut coexister avec, ou peut donner l'impression que l'enfant a un trouble du déficit de l'attention.

Autres symptÎmes nécessitant un approfondissement de diagnostic

  • TimiditĂ©, anxiĂ©tĂ© sociale, peur de l'embarras social, et/ou de l'isolement social et du rejet ;
  • difficultĂ© Ă  maintenir le contact visuel ;
  • expression vide et une rĂ©ticence au sourire ;
  • mouvements raides et maladroits ;
  • difficultĂ© Ă  exprimer ses sentiments, mĂȘme Ă  des membres de la famille ;
  • tendance Ă  se faire plus de soucis que la plupart des gens du mĂȘme Ăąge ;
  • dĂ©sir de routine et aversion pour le changement ;
  • sensibilitĂ© au bruit et Ă  la foule ;
  • humeur changeante ;
  • problĂšmes de sommeil.

D'un cÎté positif, beaucoup de souffrants ont[11] - [12] :

  • une intelligence, une perception ou une curiositĂ© au-dessus de la moyenne ;
  • de la crĂ©ativitĂ© et un amour pour l'art ou la musique ;
  • de l'empathie et de la sensibilitĂ© pour les pensĂ©es et les sentiments des autres ;
  • un fort discernement moral.

Classifications

Le mutisme sélectif primaire et secondaire

Le mutisme sĂ©lectif primaire peut ĂȘtre dĂ©fini comme un « Trouble prĂ©coce et souvent insidieux, oĂč l’enfant, tout en sachant parler, n’a jamais parlĂ© Ă  tous les membres de son entourage. Il empĂȘche la communication avec autrui ainsi que sa socialisation »[13]. Il est souvent le fruit de l’anxiĂ©tĂ© provoquĂ©e par la sĂ©paration mĂšre-enfant[7].

Le mutisme sĂ©lectif secondaire peut ĂȘtre dĂ©fini comme un « trouble faisant son apparition plus tardivement chez des enfants qui ont pu parler normalement en toute situation pendant un certain temps. » Il est plutĂŽt perçu comme un trouble rĂ©actionnel ou illustration d’une phobie sociale[8].

Le mutisme sélectif intrafamilial et extrafamilial

Le mutisme sĂ©lectif intrafamilial est trĂšs rare car cela signifie que l’enfant ne s’exprime pas au sein de son entourage proche, surtout avec les adultes[8].

Le mutisme sĂ©lectif extrafamilial est le plus commun et se manifeste en dehors de la sphĂšre familiale, souvent Ă  l’école ou en prĂ©sence d’étrangers. L’enfant ne s’exprime plus aux personnes extĂ©rieures de son entourage proche[7].

Le mutisme transitoire et chronique

Le mutisme sélectif transitoire se résout en un an maximum alors que le mutisme sélectif chronique dure plus longtemps avec des symptÎmes sur le long terme. Il est plus difficile à diagnostiquer adéquatement[7] - [8].

Le mutisme symbiotique

Tout comme le mutisme sélectif primaire, il concerne les enfants qui ont relation trÚs fusionnelle avec un membre de leur entourage. Il utilise le mutisme à des fins de manipulation[14].

Le mutisme avec phobie de la parole

Moins rĂ©pandu, ce mutisme est dĂ©terminĂ© lorsque l’enfant a peur d’entendre sa propre voix et s’exprime par des comportements ritualisĂ©s pour ne pas avoir Ă  parler. Ces enfants veulent retrouver la parole rapidement et participent activement aux diffĂ©rentes thĂ©rapies[14].

Le mutisme traumatique

Ce mutisme arrive Ă  la suite d’évĂšnements traumatiques passĂ©s durant l’enfance. Les enfants se mettent alors en retrait et tombent souvent en dĂ©pression modĂ©rĂ©e Ă  sĂ©vĂšres. Il est plus compliquĂ© de travailler avec ces enfants sur leur trouble[14].

Le mutisme passif-agressif

Ce mutisme s’exprime lorsque l’enfant montre son hostilitĂ© envers le monde qui l’entoure avec des comportements violents et antisociaux tout en refusant de parler. Ces enfants sont souvent Ă©levĂ©s dans un environnement anxiogĂšne et ce comportement est un moyen pour manipuler le monde autour d’eux[14].

Étiologie

La théorie psychodynamique

Cela arrive lorsque les enfants n’ont pas dĂ©passĂ© le stade oral et/ou anal des stades du dĂ©veloppement qui se terminent vers deux ans et demi[15]. Cela peut cacher un secret maintenu dans la famille que l’enfant aurait peur de divulguer [par exemple, la mort d’un frĂšre ou d’une sƓur]. Il peut donc arriver Ă  cause d’un stress post traumatique quand l’enfant a souffert d’abus et de traumatismes durant les trois premiĂšres annĂ©es de vie[7] - [8].

La théorie béhavioriste

Si l’enfant n’est pas stimulĂ© ou ne reçoit pas de retours positifs lorsqu’il s’exprime, il peut inconsciemment dĂ©velopper un rejet de parler pour se dĂ©fendre. Ce mutisme est plus pour faire part de son anxiĂ©tĂ© que pour tenter une manipulation de son entourage[7] - [8].

La thĂ©orie de la phobie et l’anxiĂ©tĂ© sociale

La phobie sociale « se caractĂ©rise par une peur de critiques nĂ©gatives et une peur de faire ou de dire quelque chose qui va entraĂźner gĂȘne ou humiliation[16] ». Elle apparaĂźt le plus souvent entre 11 et 13 ans donc, les enfants de 3 Ă  6 ans ne sont pas encore assez dĂ©veloppĂ©s pour en souffrir. On considĂšre plutĂŽt cela comme de l’anxiĂ©tĂ© sociale. Lorsque les enfants sont dans des situations anxiogĂšnes, ils transforment leur comportement pour ĂȘtre les plus transparents possible. Le refus de parler fait partie du contrĂŽle de ces situations[7] - [8].

La théorie de la psychopathologie développementale

Le mutisme sĂ©lectif peut provenir de variables contextuelles en plus chez l’enfant qui est dĂ©jĂ  anormalement anxieux Ă  la base. C’est l’attitude des autres enfants ou une mauvaise communication familiale qui peuvent donner Ă  l’enfant mutique l’impression qu’il est moins bien que les autres. Il entreprend alors une stratĂ©gie d’évitement et dĂ©cide de se taire[7] - [8].

La théorie systémique familiale

Les spĂ©cialistes ont pu observer qu’un contrĂŽle excessif d’un parent [souvent la mĂšre] sur l’enfant pouvait provoquer une vĂ©ritable dĂ©pendance. Ce contrĂŽle se rĂ©alise souvent lorsque le parent n’est pas heureux dans sa vie conjugale et remet toute son attention sur l’enfant. L’enfant se retrouve Ă  ne rien faire sans avoir l’aval de ses parents et cela dĂ©veloppe une peur et une mĂ©fiance des autres personnes en dehors de sa famille. L’enfant peut alors dĂ©clarer un mutisme sĂ©lectif[7] - [8].

La théorie génétique

Dans la littĂ©rature scientifique sur le sujet, on trouve souvent qu’un membre de la famille de l’enfant est gĂ©nĂ©ralement atteint de phobie sociale ou d’anxiĂ©tĂ© sociale dĂšs le plus jeune Ăąge. Certains facteurs biologiques d’anxiĂ©tĂ© et de vulnĂ©rabilitĂ© ont pu ĂȘtre transmis Ă  la conception[17] - [7] - [8]. Le gĂšne CNTNAP2 (Contactin-associated protein-like 2) pourrait avoir un polymorphisme impliquĂ© dans cette pathologie[18].

ÉpidĂ©miologie

Âge d’apparition

Comme dit prĂ©cĂ©demment, le mutisme sĂ©lectif apparaĂźt gĂ©nĂ©ralement durant la petite enfance avant l'Ăąge de cinq ans[18]. Certains auteurs prĂ©conisent la premiĂšre apparition du trouble entre 2,5 ans et 6 ans durant la pĂ©riode d’acquisition du langage. Cependant, le trouble se remarque souvent qu’entre 5 et 8 par l’enseignant ou par des professionnels lorsque l’enfant entre Ă  l’école[7]. La prĂ©valence du mutisme sĂ©lectif chez les enfants est de 0,8 % Ă  %[18].

Sexe ratio

La majorité des enfants atteints de mutisme sélectif sont des filles : elles sont de 1,5 à 2 fois plus touchées que les garçons[7] - [18].

MĂ©thodes d'intervention

Il existe quelques conseils gĂ©nĂ©raux Ă  suivre lorsque l’on rencontre un enfant atteint de mutisme comme Ă©viter de le regarder dans les yeux, avoir une attitude bienveillante envers lui, respecter son silence ou encore privilĂ©gier le jeu. Ces conseils peuvent ĂȘtre appliquĂ©s par tout : enseignants, parents, camarades de l’enfant, etc. Il existe Ă©galement diffĂ©rentes thĂ©rapies menĂ©es par un pĂ©dopsychiatre, un psychologue, un logopĂšde ou un orthophoniste.

La thérapie par le jeu

Les enfants aiment rĂ©pĂ©ter leur vĂ©cu par le jeu en l’assimilant et en lui donnant du sens. En effet, l’utilisation du jeu permet Ă  l’enfant d’extĂ©rioriser ce qu’il ressent, mais Ă©galement ses rĂȘves et ses fantasmes[7].

L’art-thĂ©rapie

Par l’utilisation de l’art, l’enfant peut exprimer ses sentiments, ses Ă©motions et ses conflits. GrĂące au dĂ©cryptage de ses Ɠuvres, il est possible de trouver les sources du problĂšme sans que l’enfant ait Ă  parler. Le thĂ©rapeute peut poser des questions sur ce que l’enfant fait et au fur et Ă  mesure, ce dernier se sentira de plus en plus en confiance. De plus, le spĂ©cialiste peut aussi dĂ©coder les messages par l’analyse des dessins [les formes utilisĂ©es, les couleurs, l’utilisation des espaces
][7].

Les thérapies béhavioristes

Ces thérapies servent à décoder les effets que les symptÎmes du mutisme sélectif provoquent chez les enfants. Elles sont approuvées par de nombreux spécialistes et chercheurs[7].

La réalité virtuelle

Elle permet de travailler en immersion dans des situations anxiogĂšnes pour l’enfant grĂące Ă  un casque de rĂ©alitĂ© virtuelle et Ă  un programme informatique. Face Ă  ces situations, l’enfant va apprendre Ă  mieux les aborder et Ă  rĂ©agir diffĂ©remment[7].

La thérapie familiale

Elle permet de travailler la dynamique familiale bien souvent fragile qui entoure l’enfant atteint de mutisme sĂ©lectif. Travailler avec la famille permet bien souvent d’avancer plus rapidement dans le processus de travail avec l’enfant. Les relations dans la famille Ă©voluent en rĂ©Ă©quilibrant la dynamique familiale[7].

Références

  1. (en) http://emedicine.medscape.com/article/917147-overview
  2. (en) Hanna Steffenburg, « Children with autism spectrum disorders and selective mutism », PMC,‎ (lire en ligne)
  3. Denis, C., Jacquart, J. & Pitchot, W., Mutismes, p. 638-643
  4. R. Poinsot, « DSM-IV-TR (Manuel diagnostique et statistique des Troubles mentaux, 4e Ă©dition, Texte RĂ©visĂ©) », Journal de ThĂ©rapie Comportementale et Cognitive, vol. 14, no 1,‎ , p. 54 (ISSN 1155-1704, DOI 10.1016/s1155-1704(04)97443-5, lire en ligne, consultĂ© le )
  5. ValĂ©rie Marschall, Catherine Gaudemard, Anne Frelat-Loreau et Candice Blondeau, « Comment remĂ©dier au mutisme sĂ©lectif en milieu scolaire ? », La Revue de SantĂ© Scolaire et Universitaire, vol. 5, no 26,‎ , p. 22–26 (ISSN 1879-3991, DOI 10.1016/j.revssu.2014.02.006, lire en ligne, consultĂ© le )
  6. Christophe Renay, « La parole de l’enfant dans le cadre de la prise en charge judiciaire de l’enfant victime », dans Le parcours judiciaire de l’enfant victime, ERES, (ISBN 978-2-7492-4890-5, lire en ligne), p. 129
  7. Canion Florence, Le mutisme sĂ©lectif Ă  l’école : de la prĂ©vention du trouble Ă  la prise en charge de l’enfant, Haute École de la ville de LiĂšge (lire en ligne)
  8. Ève Gellman-Garçon, « Le mutisme sĂ©lectif chez l'enfant : un concept trans-nosographique. revue de la littĂ©rature et discussion psychopathologique », La psychiatrie de l'enfant, vol. 50, no 1,‎ , p. 259 (ISSN 0079-726X et 2102-5320, DOI 10.3917/psye.501.0259, lire en ligne, consultĂ© le )
  9. Ouvrir la voix, Remédier au mutisme en milieu scolaire
  10. (en) Adelman, L. (2007). Don't Call me Shy, LangMarc Publishing
  11. (en) « Selective Mutism Symptoms », sur Theselectivemutism.info (consulté le )
  12. (en) Online Parent Support, « Selective Mutism », sur Myoutofcontrolteen.com, (consulté le )
  13. Candy Aubry et Francisco Palacio-Espasa, « Le mutisme sĂ©lectif : Ă©tude de 30 cas », La psychiatrie de l'enfant, vol. 46, no 1,‎ , p. 175 (ISSN 0079-726X et 2102-5320, DOI 10.3917/psye.461.0175, lire en ligne, consultĂ© le )
  14. Torey L. Hayden, « Classification of Elective Mutism », Journal of the American Academy of Child Psychiatry, vol. 19, no 1,‎ , p. 118–133 (ISSN 0002-7138, DOI 10.1016/s0002-7138(09)60657-9, lire en ligne, consultĂ© le )
  15. Bee, H. & Boyd, D, Les Ăąges de la vie, . ERPS
  16. Samuel M. Turner, Deborah C. Beidel, Janet W. Borden et Melinda A. Stanley, « Social phobia: Axis I and II correlates. », Journal of Abnormal Psychology, vol. 100, no 1,‎ , p. 102–106 (ISSN 1939-1846 et 0021-843X, DOI 10.1037/0021-843x.100.1.102, lire en ligne, consultĂ© le )
  17. (en) Manassis K., « Silent suffering: understanding and treating children with selective mutism », Expert Reviews Neurother,‎ (lire en ligne)
  18. Pierre Schulz et Norman Sartorius, Traitements des troubles psychiatriques selon le DSM-5 et la CIM-10, De Boeck supérieur, , 1395 p. (ISBN 9782807303065), « Mutisme sélectif »

Liens externes

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