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Musée mim

Le musĂ©e mim[alpha 1] est un musĂ©e privĂ© de minĂ©ralogie et de palĂ©ontologie situĂ© Ă  Beyrouth, au Liban. Le musĂ©e prĂ©sente plus de 2 000 minĂ©raux reprĂ©sentant environ 450 variĂ©tĂ©s diffĂ©rentes provenant de plus de 70 pays[2]. Abritant l'une des plus importantes collections privĂ©es de minĂ©raux au monde[3], il a ouvert en [1].

Université Saint-Joseph, campus de l'innovation et du sport, à Beyrouth.
Quartz géant exposé à l'entrée du musée.

mim

Entrée et boutique du mim, à l'université Saint-Joseph de Beyrouth.

Le musée accueille également une exposition de fossiles marins et volants originaires du Liban.

Histoire

La collection de minĂ©raux du mim est constituĂ©e Ă  partir de 1997 par Salim EddĂ©, ingĂ©nieur chimiste et cofondateur de la sociĂ©tĂ© informatique Murex[4]. En 2004, il dĂ©cide de rendre sa collection accessible au public et conçoit le premier musĂ©e du genre au Liban. Il en prĂ©sente l'idĂ©e au père RenĂ© Chamussy, recteur de l'UniversitĂ© Saint-Joseph de Beyrouth, qui l'adopte et rĂ©serve Ă  la collection 1 300 m2 au sous-sol d'un immeuble alors en construction sur le campus de l'innovation, de l'Ă©conomie et du sport, près du MusĂ©e national de Beyrouth[5].

Au cours des dix années qui suivent, Salim Eddé poursuit la constitution de sa collection, aidé de Jean-Claude Boulliard, conservateur de la collection de la Sorbonne[6]. L'inauguration du musée, construit sur les fonds personnels du collectionneur, a finalement lieu en .

Salim Eddé indique qu’en sus du don de sa collection, il continuera de son vivant à assurer l’équilibre financier du musée[7].

Collection de minéraux

Les pièces proviennent d'autres collections réputées, anciennes ou plus récentes, ainsi que d'acquisitions minières contemporaines, et forment l'un des plus beaux ensembles au monde[6].

La muséographie met en valeur « l'aspect esthétique » davantage que celui scientifique, minéralogique, bien que celui-ci soit développé à travers des écrans tactiles qui offrent aux visiteurs d'approfondir leurs connaissances[5].

Ensemble de spécimens d'argent natif.

Salle du trésor

La salle du trésor expose des métaux précieux (or et argent) et pierres précieuses (diamants, rubis, topazes, émeraudes, péridot, saphirs, etc.) qui ont été sélectionnés pour leur qualités, couleur et formes géométriques bien exprimées. Des éclairages spécifiques mettent en valeur les variations de couleur et détails des plus belles pièces.

  • Émeraude de la collection du musĂ©e, grand cristal prismatique di-hexagonal de 1 390 carats non dĂ©coupĂ©, de couleur vert foncĂ©. Il est transparent et prĂ©sente peu d’inclusions dans les deux tiers supĂ©rieurs ; il est translucide dans la partie infĂ©rieure.
    Émeraude de la collection du musĂ©e, grand cristal prismatique di-hexagonal de 1 390 carats non dĂ©coupĂ©, de couleur vert foncĂ©. Il est transparent et prĂ©sente peu d’inclusions dans les deux tiers supĂ©rieurs ; il est translucide dans la partie infĂ©rieure.
  • Quelques barytes exposĂ©es. Celle du milieu provient du Maroc et est surnommĂ©e par le musĂ©e « Le Cèdre bleu »
    Quelques barytes exposées. Celle du milieu provient du Maroc et est surnommée par le musée « Le Cèdre bleu »[8]
  • Aigue-marine du Pakistan dans la salle du trĂ©sor.
    Aigue-marine du Pakistan dans la salle du trésor.

Collection de fossiles

Le musée Mémoire du temps

Une salle expose les poissons fossiles provenant du Liban. L'exposition donne à voir des ancêtres de requins, raies, sardines, ainsi que de crevettes, langoustes et pieuvres[9]. Les plus beaux fossiles, remontant à 100 millions d'années[10], ont été achetés au musée Mémoire du temps de Byblos[11]. À l'entrée de cette salle est exposée une représentation grandeur nature du fossile de Mimodactylus libanensis[12] surnommé « mimo », premier squelette complet de ptérosaure trouvé dans toute la région Afrique / Moyen-Orient. Un film en 3D le montre évoluant dans son habitat naturel d'origine, tandis qu'un jeu interactif muni d'un capteur permet au visiteur, par les mouvements de son corps , de diriger et de jouer avec le reptile dans son environnement[9].

  • Panneau d'information sur la formation des fossiles et l'histoire gĂ©ologique du Liban.
    Panneau d'information sur la formation des fossiles et l'histoire géologique du Liban.
  • « mimo », reprĂ©sentation grandeur nature du fossile de Mimodactylus libanensis, premier squelette complet de ptĂ©rosaure trouvĂ© dans toute la rĂ©gion Afrique / Moyen-Orient.
    « mimo », représentation grandeur nature du fossile de Mimodactylus libanensis, premier squelette complet de ptérosaure trouvé dans toute la région Afrique / Moyen-Orient.
  • Exposition de poissons fossiles du Liban sur les murs et sous le sol.
    Exposition de poissons fossiles du Liban sur les murs et sous le sol.

Articles connexes

Notes et références

Notes

  1. Le nom mim correspond à la prononciation de la lettre M en arabe, lettre que l'on retrouve dans le logo du musée[1].

Références

  1. Suzy Hakimian et Jean-Claude Boulliard, « MIM - Musée des Minéraux de Beyrouth », sur www.geopolis.fr (consulté le ).
  2. (en) « MIM museum », sur Facebook (consulté le ).
  3. (en) « The world’s most exciting private collection of minerals hides in Beirut », sur www.museeum.com (consulté le ).
  4. Z. Saleh-Kayali, « Salim Eddé et la passion des minéraux », sur Agenda culturel, (consulté le ).
  5. « Salim Eddé, deux passions au service du Liban », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le ).
  6. (en) « Beirut’s Minerals », sur 365 Days of Lebanon, (consulté le ).
  7. Alexandre Moatti, « MiM le musée de minéralogie de Beyrouth », sur Sciences et Avenir (consulté le ).
  8. « Publication sur la page Facebook du musée », sur Facebook (consulté le ).
  9. La nuit des musées (programme de l'événement), (lire en ligne [PDF]).
  10. (en + fr) « Sciences et fossiles », sur Memory of time (consultĂ© le ).
  11. (en + fr) « Memory of time », sur memoryoftime.com (consultĂ© le ).
  12. (en) Alexander W. A. Kellner, Michael W. Caldwell, Borja Holgado et Fabio M. Dalla Vecchia, « First complete pterosaur from the Afro-Arabian continent: insight into pterodactyloid diversity », Scientific Reports, vol. 9, no 1,‎ , p. 1–9 (ISSN 2045-2322, DOI 10.1038/s41598-019-54042-z, lire en ligne, consulté le ).

Liens externes

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