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Musée des Cordeliers

Le Musée des Cordeliers est un musée municipal situé à Saint-Jean-d'Angély, en Charente-Maritime, labellisé « musée de France ».

Musée des Cordeliers
La cour d'honneur du musée des Cordeliers
Informations générales
Ouverture
2003
Visiteurs par an
9 514 ()
Site web
Collections
Collections
Histoire locale et ethnologie extra-européenne / Autochenille Citroën
Bâtiment
Protection
Localisation
Pays
RĂ©gion
Commune
Adresse
9, rue Regnaud
Coordonnées
45° 56′ 43″ N, 0° 31′ 08″ O
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Localisation sur la carte de la Charente-Maritime
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Il réalise chaque année une exposition temporaire et propose au public un programme d'animations.

L’entrée du musée est gratuite depuis 2010.

Histoire du musée

En 1923, un groupe d’Angériens fonde la Société d'archéologie de Saint-Jean-d’Angély et de sa région[1]. Cette association de type loi 1901 se donne pour but d’étudier et de sauver tous les monuments de la région présentant un caractère artistique ou historique, et de fonder un musée où seront conservés tous les objets qu’il ne serait pas possible de maintenir in situ.

En 1935, ce musée associatif baptisé Arthur Bonnet, s’installe dans l’ancien hôtel particulier d’Hausen[2], au carrefour de la rue Valentin et de la rue de Verdun. Cet hôtel particulier est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 13 février 1942 pour sa façade et toiture[3]. On y présente les collections données par les membres de la Société : des vestiges d’un patrimoine architectural et sculptural de toutes époques, des trouvailles archéologiques régionales, des collections de beaux-arts et d’arts décoratifs, d’arts religieux, d’arts et traditions populaires, une collection numismatique conséquente et une remarquable collection d’armes.

La Société d’Archéologie accueille aussi les dons et legs faits à la Ville (Expéditions Citroën et arts décoratifs).

La Société d’Archéologie et la Ville de Saint-Jean-d’Angély conviennent d’un accord en 1997 afin de créer un nouveau musée. Le musée des Cordeliers voit ainsi le jour en 2003 et reçoit l’appellation Musée de France. Il a été inauguré au terme de la restructuration complète d’un bel édifice construit en pierre des Charentes, ancien hôtel-résidence des sous-préfets de l’arrondissement élevé dans la deuxième moitié du XIXe siècle, par la suite devenu une école, et construit à l’emplacement de l’ancien couvent des Cordeliers de l’époque médiévale – donnant ainsi son nom[4].

Expositions permanentes

Le circuit permanent de visite s'offre au public sur trois niveaux, selon un modèle de salles-plateaux. La circulation intérieure s'articule autour d’un escalier central ouvert sur chaque espace d'exposition.

Est présenté un fonds ethnographique lié aux expéditions Citroën en Afrique et en Asie (1922-1932) grâce aux dons de deux participants des missions, Louis Audouin-Dubreuil et Maurice Penaud.

Il propose également des œuvres liées à l’histoire de la ville, grâce à un programme d’acquisition ciblé et un important dépôt de la Société d’archéologie de Saint-Jean-d'Angély.

Les expéditions Citroën

Au rez-de-chaussĂ©e, la visite dĂ©bute avec la prĂ©sentation des ExpĂ©ditions CitroĂ«n en Afrique, unique collection publique consacrĂ©e Ă  la Première TraversĂ©e du Sahara en automobile (Touggourt-Tombouctou en 1922-1923) et Ă  l’ExpĂ©dition Centre-Afrique dite « Croisière Noire Â» (Colomb-BĂ©char-Tananarive en 1924-1925). Ces fonds proviennent des dons de deux participants des missions ; l’AngĂ©rien Louis Audouin-Dubreuil, second chef de mission et Maurice Penaud, mĂ©canicien en chef originaire des Deux-Sèvres et aux acquisitions rĂ©centes rĂ©alisĂ©es par l’institution. Il prĂ©serve Ă©galement quelques Ĺ“uvres liĂ©es Ă  l’ExpĂ©dition CitroĂ«n Centre-Asie dite « Croisière Jaune Â» (1931-1932).

Abordant Ă  la fois le patrimoine industriel automobile, l’ethnographie, les arts extra-europĂ©ens et l’histoire de la colonisation française, neuf panneaux explicatifs permettent de s’imprĂ©gner de la genèse, des enjeux, de l’organisation, des rĂ©sultats et des retombĂ©es de ces deux Ă©popĂ©es. Un dixième tableau panoramique d’un linĂ©aire de onze mètres composĂ© de cartes gĂ©ographiques, d’albums photo et de carnets de route annotĂ©s, dĂ©roule le rĂ©cit des voyages et les rencontres avec les peuples autochtones. JuxtaposĂ©e, une vitrine-table suspendue de longueur Ă©quivalente recueille les objets ethnographiques collectĂ©s sur place. L’itinĂ©rance se poursuit avec la rencontre de l’autochenille « Le Croissant d’argent Â» classĂ©e parmi les Monuments Historiques, l’un des 2 deux derniers vĂ©hicules existants qui a effectuĂ© la première traversĂ©e du Sahara en automobile. Le parcours se termine Ă  l’intĂ©rieur d’une case africaine oĂą sont accrochĂ©s les dessins de l’artiste Alexandre Iacovleff.

Arts décoratifs

Aux étages, la visite continue avec la découverte d’objets d’arts décoratifs, exposés selon une approche de type musée des Beaux-Arts. Se succèdent :

  • Un groupe de statues religieuses en pierre et en bois polychromes du XIIIe au XVIIIe siècle,
  • Un panorama de l’évolution des styles de mobilier saintongeais et français du XVIIe au XIXe siècle, complĂ©tĂ© par des Ĺ“uvres d’arts dĂ©coratifs des mĂŞmes Ă©poques,
  • Une section d’armes blanches et Ă  feu europĂ©ennes du XVIIe au dĂ©but du XIXe siècle.

Galerie

  • Gravure "La Ganza" dessinĂ©e par Iacovleff (expĂ©dition Centre-Afrique 1924-1925)
    Gravure "La Ganza" dessinée par Iacovleff (expédition Centre-Afrique 1924-1925)

Notes

  1. Bulletin no 1 de la Société d'Archéologie de Saint-Jean-d'Angély du 9 février 1923
  2. Bulletin no 12 de la Société d'Archéologie de Saint-Jean-d'Angély, édition 1935
  3. « Notice n°PA00105182 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  4. « Présentation du musée/Musée des Cordeliers/Saint-Jean-d'Angély/La liste des villes/Découverte des musées en Nouvelle-Aquitaine - Découverte des musées de Poitou-Charentes », sur www.alienor.org (consulté le )

Voir aussi

Liens internes

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