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Musée des Arts et Traditions populaires de Moyenne Provence

Le musĂ©e des Arts et Traditions populaires de Moyenne Provence, musĂ©e d'ethnographie provençale appelĂ© plus communĂ©ment « musĂ©e des Arts et Traditions populaires (ATP) Â», est installĂ© dans les anciens locaux du XVIIIe siècle de la congrĂ©gation de Notre-Dame-du-Bon-Pasteur. C'est un site du rĂ©seau des musĂ©es de la DracĂ©nie, gĂ©rĂ© par la CommunautĂ© d'agglomĂ©ration dracĂ©noise qui retrace la vie des femmes et des hommes ayant façonnĂ© les territoires et les paysages varois. Il est situĂ© place Georges-Brassens, Ă  Draguignan dans le dĂ©partement du Var.

Musée des Arts et Traditions populaires de Moyenne Provence
Peintures murales de la chapelle des Frères.
Informations générales
Surface
800 m2 sur un site de 1 500 m2
Visiteurs par an
11 171 en 2012
Site web
Collections
Collections
Ethnographie provençale
Localisation
Pays
RĂ©gion
Commune
Adresse
75, place Georges-Brassens, 83300 Draguignan
Coordonnées
43° 32′ 16″ N, 6° 27′ 54″ E
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C'est un musée possédant le label « Musée de France ».

Objet

Il rassemble d'importantes collections d'ethnographie régionale à travers des activités pédagogiques, expositions temporaires et projections de documentaires audiovisuels.

Cuisine provençale.

DiffĂ©rentes activitĂ©s du musĂ©e des ATP et du site :

  • expositions thĂ©matiques permanentes, temporaires et itinĂ©rantes,
  • rencontres, ateliers en famille, stages dĂ©couverte,
  • centre de documentation, iconothèque, bibliothèque (ancien fonds de la SociĂ©tĂ© d'agriculture varoise),
  • boutique prĂ©sentant une sĂ©lection de produits inspirĂ©s des expositions de produits d’artisans locaux.

Collections

Le musée rassemble d'importantes collections d'ethnographie régionale, dont certaines ont été transférées par l'État à la ville de Draguignan[1].

DĂ©couverte du parcours d'expositions permanentes et temporaires :

  • niveau 1 (rez-de-chaussĂ©e) :
  • niveau 2 (1er Ă©tage) :
    • salle 4 : l'agriculture, l'Ă©levage du mouton, l'abeille, le ver Ă  soie, la chasse, les collections consacrĂ©es Ă  l'artisanat et les manufactures de cĂ©ramique,
    • salle 5 : l'objet religieux populaire et les peintures murales de la chapelle des Frères dĂ©couvertes en 1979 pour lesquelles la communautĂ© d'agglomĂ©ration dracĂ©noise (CAD) a entrepris la restauration des fresques qui auraient Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es, selon les historiens, entre 1818 et 1838. Identification de deux personnages emblĂ©matiques, parmi d'autres :
      • paroi sud : saint Hermentaire, patron de la ville de Draguignan, terrassant le dragon,
      • paroi nord : Michel[2] terrassant le dĂ©mon,
    • salle 6 : la cuisine provençale avec sa faĂŻencerie illustrant les savoir-faire locaux (Moustiers-Sainte-Marie, Varages, Salernes), les objets domestiques,
    • salle 7 : le costume, le mobilier, la verrerie, les traditions festives,
  • niveau 3 (2e Ă©tage) :
    • expositions temporaires : pour le centenaire de la Première Guerre mondiale : exposition 2015-2016 : « Semailles… mitraille… retrouvailles ? Les Varois dans la Grande Guerre »,
    • centre de documentation.

Historique du musée

Chapelle du Bon-Pasteur.

Historique du bâtiment et de ses diverses utilisations

La congrégation de Notre-Dame-du-Bon-Pasteur[3] avait acquis au début du XIXe siècle l'hôtel de la Motte et les maisons bourgeoise du XVIIe et XIIIe siècles de la rue de la Motte (ancienne rue Joseph-Roumaville) pour y installer un noviciat et diverses œuvres.

Les plus anciennes sources connues sur ces bâtiments datent de la fin du XVIIIe siècle oĂą apparaĂ®t le nom de « hĂ´tel de la Motte Â». L'ancien propriĂ©taires des lieux, Jean Durand, fut assassinĂ© avec sa famille Ă  la RĂ©volution française[4].

  • En 1838, Louis-Charles-Jean-Baptiste Michel, Ă©vĂŞque de FrĂ©jus[5], dĂ©cide de fonder une congrĂ©gation hospitalière et enseignante : la congrĂ©gation de Notre-Dame-du-Bon-Pasteur, et un noviciat pour jeunes filles y est crĂ©Ă©.
  • En 1840, grâce aux fonds des familles des sĹ“urs et de leur travail, la chapelle de style nĂ©o-classique, au bas de la rue Joseph-Roumanille, est construite sur le terrain contigu de l'ancienne maison de la Motte.
  • En 1852, un dĂ©cret fixe le statut des « sĹ“urs de Notre-Dame-de-MisĂ©ricorde ou Bon-Pasteur Â», appelĂ©es aussi « sĹ“urs de l'Enfance de JĂ©sus et de Marie[6] ». Une maison et un jardin viennent complĂ©ter la propriĂ©tĂ© en 1858.
  • En 1906, Ă  la suite d'un dĂ©cret du consĂ©cutif Ă  la loi de sĂ©paration des Églises et de l'État adoptĂ©e le , le pensionnat est fermĂ©.
  • En 1917, la congrĂ©gation fonde un orphelinat de guerre.
  • En 1934, un Ă©tablissement d'hospitalisation privĂ© pour les enfants orphelins et nĂ©cessiteux se substitue au pensionnat[7] : l'institution Jeanne-d'Arc qui ferme finalement ses portes en 1960.

Historique du musée

En 1973, l'institution ayant vendu les lieux à la ville de Draguignan, les religieuses quittent définitivement les lieux en . Les travaux d'aménagement débutent à partir de 1980 et les collections du musée des Arts et Traditions populaires y sont progressivement installées. Les travaux sont achevés en 1983 et le musée inauguré en 1985.

En 2009, compte tenu des caractéristiques historiques du site et de la proximité immédiate avec le musée des Arts et Traditions populaires, la Communauté d’agglomération dracénoise a décidé, au titre de ses compétences culture et tourisme, d’acquérir le moulin Buisson afin d’étendre le musée des ATP pour y réaliser une exposition permanente ouverte au public relative à l’oléiculture[8].

La frĂ©quentation du musĂ©e a Ă©tĂ© Ă©valuĂ©e Ă  11 171 visiteurs en 2012[9].

Renseignements pratiques

Heures et conditions d'ouverture

Ouvert du mardi au samedi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Fermeture les dimanches, lundis et jours fériés.

Stationnement

Parkings : place Georges-Brassens, place Gilles-Roletto, place du MarchĂ©.

Actions spécifiques et partenariats

Expositions temporaires
  • Art moderne Ă  partir de .

L'association de sauvegarde des Arts et Traditions populaires de Moyenne Provence

Le musée des Arts et Traditions populaires a été créé sous l’impulsion de l’association de sauvegarde des Arts et Traditions populaires de Moyenne Provence[10] dans les années 1980[11].

Le centre culturel provençal s'efforce, lui, d'apporter son concours au musée des Arts et Traditions populaires de Moyenne Provence[12].

Les collections ethnographiques du musée sont devenues communautaires en 2007.

Les perspectives de structuration de l'offre muséale, relative aux musées du Var, ont été fixées pour la période 2012-2018[13].

Notes et références

  1. Est transférée à la ville de Draguignan la propriété de biens des collections nationales confiés par l’État à la ville de Draguignan avant le 7 octobre 1910 et conservés au musée municipal d’art et d’histoire et au musée des Arts et Traditions populaires de Moyenne Provence de Draguignan, Arrêté du 18 juin 2015.
  2. « Les saints Anges gardiens: saint Michel », sur spiritualite-chretienne.com (consulté le ).
  3. « Les bâtiments qui appartenaient à la congrégation Notre-Dame-de-la-Miséricorde du Bon-Pasteur » [PDF], sur as-lashha.com (consulté le ).
  4. Jean Durand, seigneur de la Motte, ancien brigadier des gardes du corps du Roi, chevalier de Saint-Louis et de sa femme, p. 72, qui, le 7 septembre 1792, à la suite d'un mouvement populaire, furent massacrés et pendus à une fenêtre de leur domicile par des soldats de la Phalange marseillaise.
  5. « Église catholique. Diocèse. Fréjus. Var. Toulon », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  6. « Le Musée des Arts et Traditions populaires de Draguignan », sur transenprovence.over-blog.com (consulté le ).
  7. « Arts et traditions populaires : exposition « Les 3 Fers » », sur fr.calameo.com, Communauté d'agglomération dracénoise (consulté le ), p. 24-25.
  8. « Point Presse Acquisition du Moulin Buisson - Draguignan Point presse du 26 Janvier 2010 », sur docplayer.fr, (consulté le ).
  9. « PACA, FrĂ©quentation de 2008 Ă  2012 (sources : MusĂ©es CDT) Rubrique 108 : 8305003 MusĂ©e des ATP de Moyenne Provence » [xls], sur data.gouv.fr (consultĂ© le ).
  10. « Association de sauvegarde des Arts et Traditions populaires de Moyenne Provence », sur journal-officiel.gouv.fr, (consulté le ).
  11. « À la découverte du patrimoine de la Provence varoise », sur dracenie.com (consulté le ).
  12. « Statuts de l’association Centre culturel provençal », sur centre-culturel-provencal.fr (consulté le ).
  13. « Schéma départemental des musées 2012-2018, conseil général du Var »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).

Voir aussi

Bibliographie

  • Association française des musĂ©es d'aɡriculture, Sylviane Cousin, Claude Royer, François Sigaut, introduction de Jean Cusenier, Le Guide du patrimoine rural, Besançon, La Manufacture, , 383 p. (ISBN 2-7377-0237-2)
    Musée des Arts et Traditions populaires de Moyenne Provence, p. 347-348.
  • SociĂ©tĂ© hyĂ©roise d'histoire et d'archĂ©ologie, Il Ă©tait une fois Draguignan, (lire en ligne [PDF]).
  • Yves Fattori, La Soie de la graine au tissu. La sĂ©riciculture dans le Var, .
  • Jeux et jouets populaires, 1990.
  • Le Costume populaire provençal, 1990.
  • Yvan Zignone, Cuisine sauvage, .
  • Yves Fattori, L’Olivier en terre varoise, Édisud, .
  • Les Carnets du patrimoine : la cĂ©ramique varoise, CG du Var, 2001, 2002.
  • Yves Fattori (ill. Aline Fabre), L’Autrefois des cuisines de Provence, .
  • Guillaume Lebaudy, La Pierre apprivoisĂ©e, pierre sèche dans le Var, .
  • Si loin, si près, photographies de JoĂ«l Levillain. 

Brochures

  • L'histoire de la soie, tissu somptueux entourĂ©s de mythes et de lĂ©gendes, la domestication du Bombyx ; les usages de la soie en Chine ; la Route de la soie.
  • Les diffĂ©rentes sortes de soies, la « soie de mĂ»rier Â» ou soie domestique ; quelques exemples de soies sauvages (les soies « tussah Â», la soie « eri Â»).
  • Le grainage : une spĂ©cificitĂ© du Var, le grainage ; les magnaneries ; la production de graines de ver Ă  soie ; une dĂ©marche de qualitĂ© ; le grainage cellulaire ; les graines.
  • Le commerce de la soie : l'organisation du commerce de la soie.
  • Le fil, du coton au tissu : la rĂ©colte des cocons ; le filage de la soie grège ; l'usage des cocons percĂ©s ; le dĂ©creusage ; le greffage chimique ; la teinture ; l'apprĂŞt.
  • La conservation des textiles : la lumière ; la tempĂ©rature et l'humiditĂ© ; la poussière et les insectes ; le non-respect de l'intĂ©gritĂ© de l'Ĺ“uvre ; les actions prĂ©ventives ; les actions curatives.
  • Le mĂ»rier blanc, l'âge d'or des mĂ»riers ; l'approvisionnement en feuilles ; tĂ©moignages ; Olivier de Serres.
  • De la cave familiale Ă  la cave coopĂ©rative, l'origine de la cuve ; faire cuve commune.
  • ArchĂ©ologie de la Grande Guerre : les pratiques funĂ©raires au front, pratiques funĂ©raires ; l'Ă©tude anthropologique des corps de soldats mis au jour ; anthropologie biologique ; travail d'identification.

Articles connexes

Liens externes

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