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Musée de l'Holocauste de Los Angeles

Le musée de l'Holocauste de Los Angeles, ou Holocaust Museum LA, anciennement connu sous le nom de Los Angeles Museum of the Holocaust, est un musée situé dans le Pan Pacific Park, dans le quartier de Fairfax à Los Angeles, en Californie. Fondé en 1961 par des survivants de l'Holocauste, il est le plus ancien musée de ce type aux États-Unis[1].

Histoire

Le Holocaust Museum LA est le plus ancien musée fondé par des survivants de l'Holocauste aux États-Unis. Son bâtiment souterrain ouvre dans le Pan Pacific Park en octobre 2010, où il a depuis accueilli plus de 250 000 visiteurs[2].

Architecture

Holocaust Museum LA.

En 2010, sous la houlette de Randy Schoenberg, ancien membre du conseil d'administration, le musée emménage dans sa maison permanente conçue par l'architecte Hagy Belzberg[3].

L'architecture du musée l'intègre dans le paysage du parc environnant[4].

Le musée est divisé en trois espaces : l'espace intérieur du musée, le Mémorial des enfants de la Fondation de la famille Goldrich et le Mémorial des martyrs en plein air.

Expositions

  • L'Arbre du tĂ©moignage : en collaboration avec la USC Shoah Foundation, le Holocaust Museum LA a installĂ© une sculpture vidĂ©o de 70 Ă©crans qui prĂ©sente les 52 000 tĂ©moignages de survivants de la base de donnĂ©es USC Shoah. Les visiteurs peuvent utiliser leurs audioguides pour Ă©couter l'un des 70 tĂ©moignages mis en avant. Comme il y a plus de 50 000 histoires et seulement 70 Ă©crans, chaque survivant est assurĂ© d'ĂŞtre prĂ©sentĂ© au moins une fois par an, ce qui permet Ă  chaque visiteur de dĂ©couvrir un tĂ©moignage diffĂ©rent[5] - [6] - [7].
  • Le Modèle de Sobibor : Sobibor Ă©tait l'un des six principaux centres d'extermination Ă©tablis par les nazis et faisait partie du plan de l'opĂ©ration Reinhard visant Ă  assassiner tous les Juifs de Pologne. Le survivant Thomas Blatt a construit une maquette du centre de Sobibor de mĂ©moire, et elle est exposĂ©e en permanence au musĂ©e de l'Holocauste de Los Angeles. Un Ă©cran vidĂ©o situĂ© au-dessus de la maquette permet Ă  Thomas Blatt de parler de son expĂ©rience dans le camp[2].
  • Symbols of Hate[8].
  • Childhood Left at the Station[9].
  • Children's Memorial[10].

Collections

Références

  1. Deborah Vankin, « Los Angeles Museum of the Holocaust changes its name, putting history first », Los Angeles Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. Edward Rothstein, « Bearing Witness Beyond the Witnesses », sur The New York Times,
  3. (en) Danielle Berrin, « Schoenberg parts With Holocaust Museum LA, citing problems with new management », sur The Jewish Journal of Greater Los Angeles, Tribe Media Corp., (consulté le )
  4. Christopher Hawthorne, « Architecture review: Los Angeles Museum of the Holocaust », sur Los Angeles Times,
  5. Sandy Banks, « Coronavirus rules challenge Holocaust memorial tradition, but it survives », sur Los Angeles Times,
  6. Amanda Lewis, « L.A. Museum of the Holocaust's Tree of Testimony Tells Survivors' Stories Through Video Art », sur LA Weekly,
  7. (en) Noah Shenker, Reframing Holocaust Testimony, Indiana University Press, (ISBN 978-0-253-01717-8, lire en ligne), p. 217
  8. (en-US) Geraldine Fabrikant, « From Swastika Selfies to Lessons on Nazism », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  9. (en) KABC, « LA Museum of the Holocaust features 'kindertransport' exhibit », sur ABC7 Los Angeles, (consulté le )
  10. Elizabeth Fuller, « Los Angeles Museum of the Holocaust (LAMOTH) Shares Stories of Atrocities and Survival », sur Larchmont Buzz, (consulté le )
  11. (en-US) « Piecing together daily life in Terezin », sur The Jewish Journal of Greater Los Angeles, (consulté le )
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