Murasaki Yamada
Murasaki Yamada (やまだ紫, Yamada Murasaki) est une essayiste, mangaka et poétesse japonaise née le à Tokyo et morte le à Kyōto. Elle est notamment connue pour être une militante féministe.
Biographie
Après avoir reçu une formation formelle en art elle débute comme mangaka dans le magazine de manga d'avant-garde COM[1], et à partir de 1970 travaille aussi pour le magazine Garo[2], lui aussi spécialisé en manga d'avant-garde. Les deux mangakas Hinako Sugiura et Yōko Kondō commencent leur carrière comme assistantes de Yamada[3].
En tant que militante féministe, elle est candidate pour le Chikyū Club (ちきゅうクラブ) lors de l'élection de la Chambre des conseillers de 1989[2]. Le Chikyū Club étant une organisation politique dédiée au féminisme et à l'écologie.
En 2006 elle devient enseignante dans la faculté du manga de l'université Kyoto Seika[2].
Elle meurt d'une hémorragie intracérébrale le [2].
Style
Le style de dessin de Yamada est minimaliste, avec peu de décors, de nombreux espaces vides et un trait fin[1]. Ses manga mêlent dessin et poésie et plusieurs d'entre-eux sont dessinés en collaboration avec d'autres poétesses, comme Yume no maigo-tachi – Les Enfants Reveurs avec Yōko Isaka[4].
Rattachée au mouvement du watakushi shōsetsu, elle dessine deux grands types d'histoire[4] : celles centrées sur les humains, et celles centrées sur les animaux. Dans un tout autre registre, elle adapte à partir de 1995 plusieurs récits de type otogi-zōshi, un genre littéraire du Japon médiéval[5].
Œuvres
- Shōwaru neko (性悪猫), 1980 ;
- Shin kirari (しんきらり), 1981–1982 ;
- Yurariusu-iro (ゆらりうす色), 1984 ;
- Blue Sky, 1992–1993 ;
- Yume no maigo-tachi – Les Enfants Reveurs (夢の迷子たち), 1995 ;
- Otogi-zōshi (御伽草子), 1997 ;
- Ai no katachi (愛のかたち), 2004.
Annexes
Bibliographie
- [Schodt 1996] (en) Frederik L. Schodt, « Murasaki Yamada », dans Dreamland Japan : writings on modern manga, Stone Bridge Press, (ISBN 188065623X, OCLC 34597965).
Notes et références
- Schodt 1996, p. 156.
- (ja) « やまだ紫、60歳で逝去 », sur Natalie, (consulté le ).
- Schodt 1996, p. 155.
- Schodt 1996, p. 157.
- Schodt 1996, p. 158.