Muhammad al-Fazari
Abou Abdallah Muhammad ibn Ibrahim al-Fazari (mort en 796 ou en 806 est un astronome musulman[2] - [3], auteur d'une traduction en arabe de l'ouvrage indien d'astronomie Brahmasphutasiddhanta.
Naissance | |
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Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
محمد الفزاري |
Activités | |
Père |
Ibrāhīm al-Fazārī (en) |
Il existe également un autre astronome, Ibrahim al-Fazari, que Suter[2] décrit comme étant son père, ayant vécu à la même période à la cour du calife Al-Mansur. Cependant, il est tellement difficile de distinguer les œuvres de l'un de celles de l'autre que certains auteurs[4] pensent qu'il pourrait s'agir de la même personne.
Certains auteurs[5] - [6] - [7] - [8] voient en lui un Arabe, d'autres plutôt un Persan[9] - [10] - [11].
Al-Fazari traduisit plusieurs ouvrages scientifiques en arabe et en persan[12]. On lui attribue la construction du premier astrolabe du monde musulman[10].
Avec Yaqub ibn Tariq et son père, il participa à la traduction en arabe du fameux traité d'astronomie de l'Indien Brahmagupta (fl. VIIe siècle), le Brahmasphutasiddhanta, sous le titre Az-Zīj ‛alā Sinī al-‛Arab[13], ou en abrégé Sindhind. Cette traduction est l'un des vecteurs possibles de la numération de position depuis le monde indien vers le monde musulman[14].
Notes et références
- Plofker 2007.
- (de) cf. H. Suter, Die Mathematiker und Astronomen der Araber und ihre Werke, B.G. Teubner, , p. 4.
- (en) cf. George Sarton, Introduction to the History of Science, p. 524
- Carlo Alfonso Nallino, Edward Stewart Kennedy et David Pingree (Pingree, David. « The Fragments of the Works of Al-Fazārī. », Journal of Near Eastern Studies, vol. 29, no. 2, 1970, pp. 103–104)
- (en) Scott L. Montgomery, Science in Translation: movements of knowledge through cultures and time, p. 81.
- (en) Abramovich, Boris et al., History of Civilizations of Central Asia, p. 177-178.
- (en) cf. David Pingree, « The Fragments of the Works of Al-Fazari », Journal of Near Eastern Studies, vol. 29, no 2, , p. 103-123.
- Cf.Yaqut al-Hamawi, « Irshad al-Arib Fi Ma'rifat al-Adib », E. J. W. Gibb Mem. Ser., Londres, D. S. Margoliouth, vol. 6. 2e éd., .
- (en) cf. Ralph Westwood Moore, Michael Huxley, The Root of Europe: studies in the diffusion of Greek culture, , p. 48
- Cf. Richard Nelson Frye, The Golden Age of Persia, Phoenix Press, (réimpr. 2000), 304 p., p. 163.
- (en) cf. Ervin Lewis, Mildred Bain, From Freedom to Freedom: African roots in American soils : selected readings.
- (en) M.D. Zafar, Glimpses of Islamic History and Culture, 1987, p. 331
- D'après (en) E. S. Kennedy, « A Survey of Islamic Astronomical Tables », Transactions of the American Philosophical Society, New Series, Philadelphie, vol. 46, no 2, , p. 2, 7, 12 (zijes no. 2, 28, 71).
- (en) cf. David Eugene Smith, L. C. Karpinski, The Hindu-Arabic Numerals, Boston, , p. 92.
Bibliographie
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Muhammad_al-Fazari » (voir la liste des auteurs).
- (en) Richard Nelson Frye, The Golden Age of Persia, Phoenix Press, (réimpr. 2000), 304 p.
- (de) Moritz Cantor, Leçons sur l'histoire des mathématiques [« Vorlesungen über Geschichte der Mathematik »], vol. I, 1880-1898 (réimpr. 3e éd., 1907), p. 698.
- Kim Plofker, « Fazārī: Muḥammad ibn Ibrāhīm al‐Fazārī », dans Kim Plofker, The Biographical Encyclopedia of Astronomers, New York, Thomas Hockey, , 362–3 p. (ISBN 978-0-387-31022-0, lire en ligne) (PDF version)
- David Pingree, « Al-Fazārī, Muḥammad Ibn Ibrāhīm », dans David Pingree, Complete Dictionary of Scientific Biography, (1re éd. 1970–80) (lire en ligne)
- David Pingree. “The Fragments of the Works of Al-Fazārī.” Journal of Near Eastern Studies, vol. 29, no. 2, 1970, pp. 103–123 document Jstor.