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Moya Bowler

Moya Bowler (née en 1940) est une créatrice de chaussures britannique[1] - [2] - [3] faisant partie des stylistes d'avant-garde[4] des années 1960[5] décrits par l'écrivaine et rédactrice en chef de mode Brenda Polan comme les annus mirabilis comprenant Mary Quant, Janice Wainwright, Marion Foale et Sally Tuffin[6] - [7] - [5]. Elle dessina également pour des marques telles que Lilley & Skinner, Moderne et Shoe Biz[8]. Dans les années 1970, elle fut professeur de mode à l’Université de Kingston[9] - [10].

Moya Bowler
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Biographie
Naissance
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A travaillé pour

Éducation

Moya Bowler est née à Reading, une ville britannique située dans le Berkshire, dans la vallée de la Tamise à sa confluence avec la rivière Kennet[11]. Elle a étudié la mode au Royal College of Art (RCA) avec Janey Ironside et a acquis une expérience supplémentaire en étudiant la coupe de patrons à l'école Ars Sutoria à Milan et en travaillant dans une usine de chaussures pour comprendre la mécanique de la cordonnerie[12].

Carrière

En 1966, Moya Bowler se rend aux États-Unis, visitant d'abord l'usine Lowell de Boston qui fabriquera sa première ligne de chaussures pour le détaillant américain Moderne, puis se rend à New York où elle est interviewée pour le New York Observer[13]. Moya Bowler faisait partie du « Jeune Quatuor du Design » (en anglais : Young Design Quartet) aux côtés de Jean Muir (en), Roger Nelson et Gerald McCann[14]. Elle produisit les chaussures pour la marque Rayne dont les modèles furent commercialisés notamment chez Harrods à Londres[15] ou aux États-Unis chez Margaret Jerrold[16] - [17]. En 1968, la rédactrice de mode du Times, Prudence Glynn, a décrit Bowler comme « l'un des créateurs de chaussures les plus importants de ce pays »[18] - [19]. Pour l'automne 1968, ses créations étaient vendues dans un nouveau magasin de Sloane Street appelé Sids[20] - [21] aux côtés de celles de Ronald Paterson, Leslie Poole, Adele Davis et Simon Foster, tous diplômés du Royal College of Art ; Moya Bowler était responsable de la création de 60 % des chaussures dans le magasin[22] - [23]. La gamme des hommes de Sids fut popularisée par de nombreuses célébrités telles que Justin de Villeneuve ou Paul McCartney[24]. Dans les années 1970, elle fut professeur de mode à l’Université de Kingston[25] avant de déménager aux États-Unis et créer une société appelée Feet fabriquant des chaussures pour des marques telles que Charles Jourdan et Rayne, ainsi que la conception de pièces uniques pour des célébrités comme Elizabeth Taylor[26]. Elle crée ensuite la marque Miramonte pour Marx & Newman, puis à la fin des années 1970, elle faisait partie des designers qui, aux côtés de noms tels que Walter Steiger, ont créé des chaussures pour la ligne Shoe Biz de Jerry Miller aux États-Unis[27] - [28]. Le cuir de Bowler est tanné en Italie à la Tannerie SALP, où elle était consultante travaillant pour des créateurs tels que Manolo Blahnik et Clive Shilton[2] - [26]. Au fil des décennies, les créations de Moya Bowler furent exposées au Victoria and Albert Museum[29].

Vie Prîvée

Moya Bowler a financé les études de sa sœur Suzanne Octavia Bowler à l'université en Californie[30].

Liens externes

Notes et références

  1. (en) The Scots Magazine, D.C. Thomson, (lire en ligne)
  2. (en) Pamela Ferguson, Decoration and design for the 80's, Excalibur Books, (ISBN 978-0-671-80786-3, lire en ligne)
  3. (en) Moya Bowler Shoes, Hobsons Press, (lire en ligne)
  4. (en) Michael Balfour, Help Yourself in London: A Guide to Services, Facilities and Things to Do, Garnstone Press, (lire en ligne)
  5. (en) John Jesse, A Fridge for a Picasso, Muswell Press, (ISBN 978-0-9928171-1-4, lire en ligne)
  6. (en) Gail Rolfe, Vogue Essentials: Heels, Octopus, (ISBN 978-1-84091-796-3, lire en ligne)
  7. (en) Virginia Ironside, Janey and Me, Quercus, (ISBN 978-1-78206-865-5, lire en ligne)
  8. (en) Philip Norman, Sir Elton, Pan Macmillan, (ISBN 978-1-5290-2618-4, lire en ligne)
  9. (en) The Illustrated London News, Illustrated London News & Sketch Limited, (lire en ligne)
  10. (en) Ernestine Carter, The Changing World of Fashion: 1900 to the Present, Putnam, (ISBN 978-0-399-11969-9, lire en ligne)
  11. (en) Gail Rolfe, Vogue Essentials: Heels, Octopus, (ISBN 978-1-84091-796-3, lire en ligne)
  12. (en) The Conde Nast Publications Ltd et Harriet Quick, Vogue The Shoe, Octopus, (ISBN 978-1-84091-779-6, lire en ligne)
  13. (en) Carey, Bernadette, « They'll either love or hate my shoes, designer says », New York Daily Observer, Defense Technical Information Center,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. (en) « Fashion Extra », The Times,‎ , N°56909
  15. (en) MacCarthy, Fiona, « Shoe Group », The Guardian,‎
  16. (en) Harper's Bazaar, Hearst Corporation, (lire en ligne)
  17. (en) « Fashion and Beauty by Prudence Glynn », The Times,‎ , N°57245
  18. (en) Alan Dixon et Kjell Hessérus, The Economics and Trade of the Main English-speaking Countries, Svenska bokförlaget (Bonniers), (lire en ligne)
  19. (en) « Shoes your own », The Times,‎ , N°57265
  20. (en) Esquire, Esquire Magazine, Incorporated, (lire en ligne)
  21. (en) Bill Gale, Esquire's Fashions for Today, Harper & Row, (ISBN 978-0-06-011184-7, lire en ligne)
  22. (en) Alan Dixon et Kjell Hessérus, The Economics and Trade of the Main English-speaking Countries, Svenska bokförlaget (Bonniers), (lire en ligne)
  23. (en) « Well-heeled at Sids Place », The Observer,‎
  24. (en) « Best Feet Forward...Or Are They? », The Times,‎ , N°57855
  25. « The Costume Society », sur sylviaayton.co.uk (consulté le )
  26. (en) Polan, Brenda, « Art and Sole », The Guardian,‎
  27. « Designers through the Decades - Show Biz to Shoe Biz », sur www.fgi.org (consulté le )
  28. « Miller, Jerry - Social Networks and Archival Context », sur snaccooperative.org (consulté le )
  29. (en) « Pair of shoes | Bowler, Moya | V&A Search the Collections », sur V and A Collections, (consulté le )
  30. (en) Suzanne Octavia Bowler, Social Consequences of the Conservative Revolution in the U.S. Government, University of California, Berkeley, (lire en ligne)
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