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Mouvement révolutionnaire national pour le développement

Parti politique

Mouvement révolutionnaire national pour le développement
Image illustrative de l’article Mouvement révolutionnaire national pour le développement
Logotype officiel.
Présentation
Président Juvénal Habyarimana (1975-1994)
Théodore Sindikubwabo (1994)
Fondation
Disparition
Siège Kigali, Rwanda
Positionnement Extrême droite
Idéologie Nationalisme
Couleurs Noir

Le Mouvement révolutionnaire national pour le développement (MRND) est une ancienne formation politique rwandaise. Parti unique jusqu'en 1991, il était membre affilié de l'Internationale démocrate-chrétienne (IDC)[1].

Histoire

Un an après son coup d'État de 1973 et la dissolution de tous les partis, le président Habyarimana fonde le MRND qui devient de facto parti unique. La nouvelle constitution de 1978 institue la règle du parti unique, elle dispose en son article 7 : « Le peuple rwandais est organisé au sein du Mouvement Révolutionnaire pour le Développement, formation politique unique hors du cadre de laquelle nulle activité politique ne peut s'exercer ». Chaque citoyen rwandais est désormais membre du parti dès sa naissance[2].

Le MRND reste parti unique jusqu'à la promulgation le d'une nouvelle constitution instaurant le multipartisme, encouragée par le discours du Président de la République française François Mitterrand à La Baule.

Le , le parti se rebaptise Mouvement républicain national pour le développement et la démocratie : MRND(D)[3] » et se confronte avec les partis nouvellement créés et autorisés.

En 1992, un « mouvement de jeunesse » est fondé par le parti, il se baptise les Interahamwe. Il s'agit en fait d'une milice armée soutenant le Président Habyarimana.

En 1994, l'implication de la majorité des cadres et responsables du parti dans le Génocide des Tutsis au Rwanda.

Notes et références

  1. Voir l'ouvrage de Léon Saur, membre du Parti social chrétien de Belgique (PSC), lui-même membre de l'IDC : Le sabre, la machette et le goupillon, éd. Mols, Wavre, 2004. (ISBN 2-87402-067-2)
  2. Dans une interview au journal Le Monde du 7 octobre 1982, Juvénal Habyarimana déclare : « Je sais que le pluralisme a ses partisans, mais, pour ma part, j'ai opté sans hésitation pour le parti unique. »
  3. Malgré l'adjonction d'un autre « D » au sigle, on continue généralement à utiliser l'ancienne forme (MRND).