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Mouvement national pour la stabilité et le progrès

Le Mouvement national pour la stabilité et le progrès (en bulgare : Национално движение за стабилност и възход, NDSV) est un parti politique bulgare centriste et libéral.

Mouvement national pour la stabilité et le progrès
Национално движение за стабилност и възход
Image illustrative de l’article Mouvement national pour la stabilité et le progrès
Logotype officiel.
Présentation
Président Stanimir Ilchev
Fondation
Siège Sofia
Drapeau de la Bulgarie Bulgarie
Positionnement Centre à centre droit
Idéologie Social-libéralisme
Libéral-conservatisme
Affiliation européenne ALDE
Affiliation internationale Internationale libérale
Site web ndsv.bg

Historique

Il est fondé en 2001 par l'ancien roi Siméon II sous le nom de Mouvement national Siméon-II[1] (Национално движение Симеон Втори, NDSV) et prend son nom actuel le [2].

Le mouvement a obtenu 42,7 % des suffrages et 119 sièges sur 240, soit 2 de moins que la majorité absolue. Après quelques hésitations, l'ancien roi a accepté de prendre la tête du gouvernement, le , sous l'appellation civile Simeon Sakskoburggotski (Симеон Сакскобургготски, parfois francisé en Siméon de Saxe-Cobourg-Gotha dans les médias francophones) et entrepris de « remettre la Bulgarie au travail » (selon ses propres termes).

La Bulgarie a ainsi inauguré à son tour une ère de cohabitation institutionnelle avec le président de la République, d'abord avec Petar Stoyanov, chef de file de l'ancienne coalition de droite jusqu'en , puis avec Gueorgui Parvanov, issu des rangs du Parti socialiste bulgare (PSB, ex-communistes).

Des élections locales survenues entre-temps se sont traduites par un regain de faveur des socialistes, peut-être dû à de sévères mesures économiques. Le MNS a participé jusqu'en 2009 à un gouvernement de coalition avec le PSB.

Lors des élections européennes de 2014, le MNS se présente sous l'étiquette de « Coalition des démocrates unis » (KOD) avec deux autres petites formations, Bulgarie unie et le Parti social-démocrate, mais avec moins de 1 % des voix ne remporte aucun mandat de député.

Références

  1. Thierry Coosemans, « Les résultats des élections européennes de juin 2009 dans les États membres : 2.4. BULGARIE », Courrier hebdomadaire du CRISP, vol. n° 2038, no 33, , p. 5 (ISSN 0008-9664 et 1782-141X, DOI 10.3917/cris.2038.0005, lire en ligne, consulté le )
  2. Le Monde diplomatique, « Ce long « printemps bulgare » : Repères (Bulgarie) » Accès libre, sur Le Monde diplomatique, (consulté le )

Liens externes

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