Moumina Chériff Sy
Moumina Chériff Sy, né le à Néma en Mauritanie, est un homme d'État, journaliste et éditeur burkinabé. Il a été le président du Conseil national de transition du fin novembre 2015. Il a été directeur de Publication du journal Bendré et président de la Société des éditeurs de la presse privée (SEP)[1].
Chériff Sy | |
Fonctions | |
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Ministre d'État burkinabé Ministre de la Défense et des Anciens combattants | |
– (2 ans, 5 mois et 6 jours) |
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Premier ministre | Christophe Dabiré |
Gouvernement | Dabiré I |
Prédécesseur | Jean-Claude Bouda |
Successeur | Roch Marc Christian Kaboré |
Président du Conseil national de transition | |
– (1 an, 1 mois et 3 jours) |
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Prédécesseur | Soungalo Ouattara (président de l'Assemblée nationale) |
Successeur | Salif Diallo (président de l'Assemblée nationale) |
Chef de l'État du Burkina Faso (intérim) | |
– [N 1] (6 jours) |
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Prédécesseur | Michel Kafando (transition) |
Successeur | Michel Kafando (transition) |
Biographie | |
Nom de naissance | Chériff Moumina Sy |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | NĂ©ma (Mauritanie) |
Nationalité | burkinabé |
Père | Général Baba Sy |
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Chef d'État du Burkina Faso Président du Parlement du Burkina Faso |
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Biographie
Chériff Sy est le fils du général de corps d'armée Baba Sy[2], qui fut grand chancelier des ordres Burkinabè, de 1980 à 1989[3].
Il est le président du Forum des éditeurs africains (The African Editor’s Forum – TAEF) et président du comité de pilotage du Centre national de presse Norbert Zongo.
Les 30 et 31 octobre 2014, le président Blaise Compaoré, au pouvoir depuis 1987, est chassé par le peuple Burkinabè qui est sorti massivement pour dire non à la modification de l'article 37 de la constitution du Burkina Faso. Après sa démission, une phase de transition est amorcée. L'Assemblée nationale, l’ordre législatif est aussi dissout. Dans la Charte de la transition rédigée par les forces vives, il est remplacé par le Conseil national de la transition (CNT) qui fait office d'organe législatif.
À la mi-, il est candidat au poste de président de la transition, à la suite de la révolution du 30 octobre 2014[4] - [5]. Le , il est élu président du Conseil national de la transition (CNT) du Burkina Faso par 71/90 voix contre son rival Ibrahima Koné de l’ancien groupe parlementaire ADJ qui obtient 14/90 voix[6].
Le , à la suite du coup d'État du général Gilbert Diendéré, au cours duquel le président Michel Kafando et son Premier ministre Isaac Zida sont retenus en otages, Chériff Sy assume les responsabilités de chef de l'État en sa qualité de président du Conseil national de la transition[7].
Chériff Sy a été nommé Haut représentant du chef de l’Etat Roch Marc Christian Kaboré, au cours du Conseil des ministres en sa séance ordinaire du jeudi .
Le , Chériff Sy est nommé ministre d'État, ministre de la Défense nationale et des Anciens Combattants dans le gouvernement de Christophe Joseph Marie Dabiré, en remplacement de Jean-Claude Bouda[8].
À la suite d'un remaniement ministériel le 30 juin 2021, Chériff Sy quitte le gouvernement de Dabiré II. Le président Kaboré se nomme lui-même ministre de la Défense. Le Général Aimé Barthélémy Simporé[9] est nommé ministre délégué chargé de la Défense.
Notes et références
Notes
- En concurrence avec Gilbert Diendéré.
Références
- Le Faso.net 24 mars 2014
- [[#lexpressdufaso-20141130|L'Express du Faso 30 novembre 2014]]
- Grande Chancellerie des ordres burkinabé
- Le Monde.fr 15 novembre 2014
- Jeune Afrique.com 15 novembre 2014
- RTB.bf 27 novembre 2014
- « Chérif Sy: «Je suis le chef de l’Etat intérimaire» du Burkina Faso - RFI », sur RFI (consulté le )
- « Cérémonie d'installation du Ministre d'état, Ministre de la Défense Nationale et des Anciens », sur defense.gov.bf,
- admin, « Qui est le colonel-major Aimé Barthélémy Simporé, ministre délégué à la Défense ? », sur NetAfrique.net, (consulté le )
Bibliographie
- « Simple détail : Partage de responsabilités ou de postes ? », L'Express du Faso,‎ (lire en ligne)
- « Burkina : opposition et armée ont choisi leurs candidats pour la présidence », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne)
- « Société des éditeurs de la presse privée (SEP) : Chériff Sy reste aux commandes », LeFaso.net,‎ (lire en ligne)
- « Historique de la Grande Chancellerie de 1961 à nos jours », sur Grande Chancellerie des Ordres burkinabé (consulté le )
- « Au Burkina Faso, l’armée rétablit la Constitution », Le Monde,‎ (lire en ligne)
- « Sy Cheriff, directeur de Bendré : Mon dernier face à face avec Sankara », Le Pays,‎ (lire en ligne)
- « Conseil national de Transition : Chériff Sy élu président », RTB.bf,‎ (lire en ligne)
- « Bendré », sur SEP-Burkina.org