Michel Kafando
Michel Kafando, né le à Ouagadougou, est un diplomate et homme d'État burkinabè. Il est président de transition de 2014 à 2015. Il fait face en 2015 à un coup d'État qui échoue et lui permet de rapidement de reprendre ses fonctions avant de quitter le pouvoir peu après. Il est envoyé spécial des Nations Unis au Burundi de 2017 à 2019, année de sa démission.
Michel Kafando | |
Fonctions | |
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Président de la Transition du Burkina Faso | |
– [N 1] (1 an, 1 mois et 8 jours) |
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Élection | |
Premier ministre | Isaac Zida |
Prédécesseur | Isaac Zida (chef de l'État, transition, de facto) Blaise Compaoré |
Successeur | Roch Marc Christian Kaboré |
Ministre de la Sécurité du Burkina Faso | |
– (5 mois et 25 jours) |
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Président | Lui-même (transition) Roch Marc Christian Kaboré |
Premier ministre | Isaac Zida |
Gouvernement | Zida |
Prédécesseur | Auguste Denise Barry |
Successeur | Simon Compaoré (Sécurité intérieure) |
Ministre de la DĂ©fense et des Anciens combattants du Burkina Faso | |
– (5 mois et 28 jours) |
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Président | Lui-même (transition) Roch Marc Christian Kaboré |
Premier ministre | Isaac Zida |
Gouvernement | Zida |
Prédécesseur | Isaac Zida |
Successeur | Roch Marc Christian Kaboré |
Ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso | |
– (7 mois et 26 jours) |
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Président | Lui-même (transition) |
Premier ministre | Isaac Zida |
Gouvernement | Zida |
Prédécesseur | Djibrill Bassolé |
Successeur | Moussa Nébié (en) |
Ministre des Affaires étrangères de la République de Haute-Volta | |
– (10 mois et 5 jours) |
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Président | Jean-Baptiste Ouédraogo |
Premier ministre | Saye Zerbo Thomas Sankara |
Prédécesseur | Félix Tientarboum |
Successeur | Hama Arba Diallo |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Ouagadougou (Haute-Volta) |
Nationalité | burkinaise |
Diplômé de | Université de Bordeaux Université Paris I Panthéon-Sorbonne |
Profession | Diplomate |
RĂ©sidence | Palais de Kossyam |
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Présidents du Burkina Faso | |
Biographie
Jeunesse et Ă©tudes
Kafando obtient une licence en droit public de l'université de Bordeaux en 1969, puis un diplôme en sciences politiques en 1972 à Paris. Bien plus tard, en 1990, il obtient cette fois-ci un doctorat de l'université Paris I Panthéon-Sorbonne[1]. Il est marié et père de deux enfants[2].
Carrière diplomatique et politique
Michel Kafando est représentant de la Haute-Volta (ancien nom du Burkina Faso) auprès de l'Organisation des Nations unies de 1981 à 1982[2] avant d'occuper le poste de ministre des Affaires étrangères de 1982 à 1983, sous la présidence de Jean-Baptiste Ouédraogo.
Opposé au président Thomas Sankara, il est l'un des dirigeants de l'opposition installée en Côte d'Ivoire avec le soutien financier du président Félix Houphouët-Boigny. Il participe à ce titre à une réunion de la World Anti-communist League (WACL)[3].
De 1998[4] à 2011, il est de nouveau représentant de son pays auprès de l'ONU, avant de prendre sa retraite[2].
Après un mandat présidentiel au Burkina Faso, de 2014 à 2015, comme président de transition, Michel Kafando est nommé envoyé spécial des Nations unies au Congo-Brazzaville du 12 au [5]. Ensuite, il est nommé au Burundi le . Sa mission est de coordonner les actions menées par les Nations unies en faveur de la paix et le développement dans la crise politique que vit le pays. Il quitte ses fonctions le .
Président de transition
Le , Michel Kafando est nommé président de transition du Burkina Faso par un conseil de désignation[2]. Il est chargé particulièrement de préparer la prochaine élection présidentielle. Il prête serment dès le lendemain[6], afin de pouvoir nommer le Premier ministre, Isaac Zida, qui, le 21 novembre, transmet officiellement sa charge de chef de l'État à Michel Kafando[7].
Le , deux jours après que la Commission de réconciliation nationale et des réformes (CRNR) a recommandé de dissoudre le Régiment de sécurité présidentielle (RSP), des membres de celui-ci retiennent en otage Kafando et Zida[8] - [9]. L'échec de ce putsch dirigé par le général Diendéré[10] permet à Kafando de reprendre son poste dès le 23 septembre.
Le , le président élu, Roch Marc Christian Kaboré, lui succède[11].
Notes et références
Notes
- Déposé du 17 au par le général Gilbert Diendéré. Chérif Sy, président du Conseil national de transition, assure l'intérim en attendant son retour au pouvoir.
Références
- Les États du Conseil de l'Entente, Bénin, Burkina Faso, Cote d'Ivoire, Niger, Togo et les pays de l'Est : de l'hostilité idéologique à l'ouverture diplomatique, 1960-1990, Université Paris 1, 1990, 409 p. (doctorat de science politique)
- « Burkina Faso : Le diplomate Michel Kafando désigné président de la transition », koaci.com, 17 novembre 2014
- Bruno Jaffré, « Mais qui a assassiné Thomas Sankara ? », sur Le Monde diplomatique,
- « Le nouveau représentant permanent du Burkina Faso présente ses lettres de créance », Nations Unies, Couverture des réunions et communiqués de presse,‎ (lire en ligne)
- « Michel Kafando au Congo Brazzaville : Une mascarade organisée par Sassou Nguesso - leFaso.net, l'actualité au Burkina Faso », sur lefaso.net (consulté le )
- « Burkina Faso: Prestation de serment du nouveau président de la transition », koaci.com, 18 novembre 2014
- « Passation de charge ce vendredi entre Michel Kafando et Isaac Zida », Burkina24, 21 novembre 2014.
- Brahima Ouedraogo, « Military detains Burkina Faso's president, prime minister weeks ahead of landmark vote », U.S. News & World Report,‎ (lire en ligne, consulté le )
- Nadoun Coulibaly et Daniel Flynn, « Burkina Faso presidential guard detains cabinet - military sources », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « Burkina Faso: les dirigeants se félicitent du retour à la transition - Afrique - RFI » (consulté le )
- « Transition : Le discours-bilan de Michel Kafando - leFaso.net, l'actualité au Burkina Faso » (consulté le )