Monique Kuntz
Monique Kuntz (née à Nîmes, le et morte dans la même ville le ) est une bibliothécaire et historienne locale française.
Présidente Académie du Vernet | |
---|---|
- | |
Jacques Dessause (d) Daniel Bullion (d) | |
Directrice Médiathèque Valery-Larbaud (d) | |
- | |
Françoise Galland-Tunali (d) | |
Secrétaire générale Association internationale des amis de Valery Larbaud (d) | |
- | |
Paule Moron (d) |
Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 87 ans) Nîmes |
SĂ©pulture | |
Nom de naissance |
Monique Marthe Kuntz |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Membre de | |
---|---|
Distinction |
Biographie
Fille d'une directrice d'école[1], d'origine alsacienne, Monique Kuntz naît le à Nîmes, où elle grandit rue Porte-de-France, en face du lycée de garçons[2]. Elle obtient un diplôme de bibliothécaire à l'Institut catholique de Paris[1].
Elle fait ses débuts à la bibliothèque municipale[3] de Pau[1], où elle réalise, avec l'aide d'Aimé Bonifas, une exposition remarquée sur la Résistance et la déportation[2]. Mutée à Vichy en 1966, elle y découvre le fonds consacré à Valery Larbaud (10 000 volumes), auquel elle consacre dès lors ses recherches[1][4]. Éditrice des Cahiers Valery Larbaud[2], elle crée l'Association internationale des amis de Larbaud[3] et le prix portant son nom, et organise des expositions qui ont un rayonnement européen[1]. Elle s'attache par ailleurs à mettre en valeur d'autres auteurs bourbonnais, comme Charles-Louis Philippe[2] ou Louis Marcoussis[3].
Directrice de la médiathèque Valery-Larbaud de 1966 à 1993[5], elle est aussi présidente du centre régional des lettres d'Auvergne[1].
Elle intègre en 1981 l'Académie du Vernet, qu'elle préside de 1990 à 1998[3].
Elle quitte Vichy en 1993[3], puis prend sa retraite en 1999 et se retire dans sa ville natale[1]. En 2002, elle est élue à l'Académie de Nîmes au fauteuil laissé vacant par la démission de Janine Reinaud[2]. Elle préside aussi un temps les Bibliophiles de Nîmes et du Gard[1].
Elle meurt le [6] à Nîmes et est inhumée dans le cimetière protestant de la ville[3]. En 2017, une exposition intitulée Le Peintre et la bibliothécaire : Pierre Lafoucrière et Monique Kuntz, une amitié féconde lui rend hommage à la médiathèque Larbaud[5].
Ouvrages
Distinctions
- Prix Berthet 1983 de l'Académie des beaux-arts[3].
- Officier des Palmes académiques[7] (chevalier du 28 janvier 1971).
- Chevalier des Arts et Lettres[7].
- Chevalier de la LĂ©gion d'honneur[8] (1999).
Notes et références
- Pradel 2002.
- Cadène 2019.
- Fournier 2016.
- Roger Grenier et Françoise Lioure, « MONIQUE KUNTZ (1929-2016) », Cahiers Valery Larbaud, no 53,‎ , p. 203–207 (ISSN 2494-4939, lire en ligne, consulté le )
- Fabienne Faurie, « 51e édition, demain, à la médiathèque V-Larbaud », La Montagne,‎ (lire en ligne).
- « Monique KUNTZ : Décès », sur carnet.midilibre.fr (consulté le )
- Maxime Ravel, CTHS - La France savante, « KUNTZ Monique Marthe », sur cths.fr, (consulté le )
- « Décret du 31 décembre 1999 portant promotion et nomination », sur www.legifrance.gouv.fr, (consulté le )
Annexes
Sources
- Yvon Pradel, « Discours de bienvenue », le site de l'Académie de Nîmes, .
- Jean-Claude Fournier, « Monique Kuntz (1929-2016) : une vie consacrée à Valery Larbaud et à son œuvre », le blogue Vu du Bourbonnais, .
- Nicolas Cadène, « Remerciements et éloge de son prédécesseur », le site de l'Académie de Nîmes, .
- Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours (H-L), t. III, Paris-Max Chaleil, 2022 (ISBN 978-2-84621-333-2), p. 532. (Notice rédigée par Pierre-Yves Kirschleger).