Monica Gschwind
Monica Gschwind, née le à Lucerne (originaire d'Hölstein), est une personnalité politique suisse, membre du Parti libéral-radical (PLR).
Monica Gschwind | |
Fonctions | |
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Conseillère d'État du canton de Bâle-Campagne Département de la formation, de la culture et des sports | |
En fonction depuis le | |
Élection | 8 février 2015 |
RĂ©Ă©lection | 31 mars 2019 |
Prédécesseur | Urs Wüthrich (de) (PS) |
Députée au Landrat du canton de Bâle-Campagne | |
– | |
Présidente du Conseil communal d'Hölstein | |
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Biographie | |
Nom de naissance | Monica Wehrli |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Lucerne |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | Parti libéral-radical |
Profession | Agente fiduciaire |
Elle est membre du gouvernement du canton de Bâle-Campagne depuis juillet 2015, à la tête du département de la formation, de la culture et des sports.
Biographie
Origine, famille et enfance
Monica Gschwind naît Monica Wehrli[1] le [2] à Lucerne[3]. Elle est originaire d'Hölstein, dans le canton de Bâle-Campagne[4] - [N 1].
Son père est chauffagiste, puis policier municipal municipal à Zurich et enfin concierge du Couvent d'Ingenbohl (de) ; sa mère tient le foyer familial[5].
Elle grandit en Suisse centrale, dans les canton de Lucerne et de Schwytz[6], déménageant à de nombreuses reprises, de Lucerne à Rickenbach puis à Brunnen[5].
Études et parcours professionnel
Après sa scolarité obligatoire, elle fait des études de commerce de 1980 à 1982 au Theresianum Ingenbohl (de)[6] - [7], puis obtient au bout de deux ans un diplôme d'agent fiduciaire à Bâle en 1988[5] - [7] - [8].
Elle exerce la profession d'employé de commerce à Zoug de 1982 à 1984, puis occupe de 1985 à 1989 un poste d'assistant de révision dans une grande société à Bâle. Elle travaille ensuite pour une société fiduciaire à Bâle avant de créer sa propre entreprise à Hölstein en 1993[7] - [8].
Parcours politique
Elle adhère à la section de Hölstein du Parti libéral-radical à l'âge de 36 ans[7].
Elle est élue en 2000 au Conseil communal (exécutif) de Hölstein et le préside à partir de 2012. Elle siège par ailleurs au Landrat du canton de Bâle-Campagne à partir de 2011[5], où elle se fait une réputation de spécialiste des questions financières[6].
Elle est élue le au Conseil d'État du canton de Bâle-Campagne, sur un ticket réunissant le PLR, l'UDC et le Parti démocrate-chrétien, en quatrième position (sur cinq élus). Elle prend la place du socialiste Urs Wüthrich (de), qui ne se représentait pas, et boute par la même occasion le Parti socialiste, qui présentait deux candidats[6], hors du gouvernement pour la première fois depuis 1925[10]. Elle est réélue en 2019, à nouveau en quatrième position[11]. Au cours de ces deux mandats, elle remporte les douze votations relevant de son département[6].
Positionnement politique
Elle appartient à l'aile droite de son parti[10]. Son modèle, qui l'a incitée à se lancer en politique, est Franz Steinegger[5].
Elle est totalement opposée à la fusion des cantons de Bâle-Ville et de Bâle-Campagne[3].
Notes et références
Notes
- Jusqu'en 1988, le mariage entraîne pour l'épouse d'un citoyen suisse la perte de son lieu d'origine, remplacé par celui de son époux. Cf. Lieu d'origine (Suisse)#Mariage et filiation.
Références
- (de) « Landratswahlen 2011 - Kanton Basel-Landschaft - Gewählte Kandidierende », sur site officiel du canton de Bâle-Campagne (consulté le )
- (de) Der Kanton in KĂĽrze : 2017/2018, Liestal, Landeskanzlei Basel-Landschaft, , 46 p. (lire en ligne), p. 24
- (de) Thomas Gubler, « Stramme, aber nicht sture Freisinnige » , sur Basler Zeitung, (consulté le )
- (de) « Mitglieder, Wahlen », sur site officiel du canton de Bâle-Campagne (consulté le )
- (de) Hans-Martin Jermann, « Regierungsrätin Monica Gschwind im Porträt » , sur bz (de), (consulté le ), p. 27
- (de) Michael Nittnaus, « Regierungswahlen Baselland 2023: Die Bilanz von Monica Gschwind » , sur bz (de), (consulté le )
- (de) Daniel Steiner, « Monica Gschwind-Wehrli », sur www.theresianum.ch (consulté le )
- (de) « Im Detail: Werdegang, Beruf, Ausbildung », sur site officiel du canton de Bâle-Campagne (consulté le )
- (de) Andrea Mäder, « Die beiden Regierungsrätinnen », Baselbieter Freisinn,‎ , p. 6 (lire en ligne [PDF])
- Agence télégraphique suisse, « Élection complémentaire – Historique, le PS quitte le gouvernement de Bâle-Campagne », sur Tribune de Genève, (consulté le )
- (de) « Wahlen Baselland 2019 - Baselbieter SP kehrt in die Regierung zurück - Kathrin Schweizer mit beeindruckendem Resultat », sur bz (de), (consulté le )