Mohamed Chabani
Mohamed Chabani, né le à Oumache (dans la région de Biskra en Algérie) et mort exécuté le à Oran[2], est un chef nationaliste FLN, commandant de la wilaya VI(Sud algérien) historique durant la guerre d'Algérie.
Mohamed Chabani Tahar Chabane[1] | ||
Naissance | Oumache (Algérie) |
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Décès | (à 30 ans) Oran (Algérie) |
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Origine | Algérie | |
Allégeance | FLN | |
Arme | Armée de libération nationale Armée nationale populaire |
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Grade | Colonel | |
Années de service | 1956 – 1964 | |
Commandement | Wilaya VI | |
Conflits | Guerre d'Algérie, Guerre des sables | |
Hommages | 1er novembre 20 août |
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Famille | Parents: Mohamed et Zineb Saifi Tribu Ahl Ben Ali |
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Biographie
Étude
Après des études primaires à Biskra, il part à Constantine en 1952 étudier dans l'institut du Cheikh Ben Badis. Là , il découvre l'engagement politique et l'importance de la lutte armée par la lecture des journaux de l'Association des oulémas musulmans algériens. La grève des étudiants de 1956 le pousse à arrêter ses études pour s'engager dans l'armée de libération nationale (ALN) auprès de Ahmed Ben Abderezzak Hamouda (Si-Haoues).
Dans l'Algérie indépendante
En 1962, le colonel Chaabani a choisi à l'indépendance, le clan de l'armée des frontières de Boumédiène et le parti du bureau politique de Ben Bella, pour asseoir celui-ci au pouvoir à Alger[3]. Il participe à la Guerre des sables entre l'Algérie et le Maroc[4].
En 1964, Houari Boumédiène fait une restructuration des régions militaires. Boumédiène veut écarter le colonel Chabani, un proche de Ben Bella. Le chef de la wilaya VI ne veut pas quitter son commandement à Biskra et rentre en dissidence contre l'État major de l'armée[5]. Ben Bella accuse alors Chabani de complot contre le FLN et de tentative de sécession du sud algérien et son pétrole.
Le colonel Chabani est arrêté le , à Bou-Saâda, lâché par son unité composée essentiellement d'hommes de sa région, Biskra, conduit à Alger, puis transféré à la prison militaire d'Oran. Une cour martiale est spécialement créée par Ben Bella le . Le colonel Chabani est jugé le , condamné à mort pour haute trahison et fusillé le à Oran[6].
Hommages
Le , le colonel Mohamed Chaabani est réhabilité par décret présidentiel. Son nom est inscrit sur le fronton de l'université Mohamed Khider et est donné à une artère principale de la ville de Biskra[7].
Notes et références
- liberte-algerie.com, « “Colonel Chaâbani, rendez-vous avec la mort”: Toute l'actualité sur liberte-algerie.com », sur http://www.liberte-algerie.com/ (consulté le )
- Les araignées pleurent le colonel Chaâbani et maudissent Ben Bella et Boumediene sur lequotidienalgerie.org
- Mohammed Benyahia, La conjuration au pouvoir : récit d'un maquisard de l'A.L.N. : Document, , 195 p. (ISBN 978-2-402-18013-9, lire en ligne), p. 178.
- Boumediene a commandité l’assassinat de Chaabani et Ali Tounsi n’a pu le kidnapper, site lematindz.net, consulté le 19 octobre 2022.
- France. Commission de publication des documents diplomatiques français, Documents diplomatiques français : 1965. 1er janvier - 30 juin, , 882 p. (ISBN 978-90-5201-207-0, lire en ligne), p. 759.
- « «Le pouvoir en place (1964) avait peur du colonel Chabani» | El Watan », sur www.elwatan.com (consulté le )
- « Biskra, Le colonel Chaâbani revient », sur vitaminedz.com (consulté le )
Annexes
Articles connexes
Liens externes
Bibliographie
- Noureddine Zemam, Le dernier mot du colonel Mohamed Chabani au peuple algérien (discours, articles et orientations), éditions Dar El Hikma, 2016 (ouvrage en arabe).
- Noureddine Zemam, "Le pouvoir en place (1964) avait peur du colonel Chabani", in El Watan, .
- Kamel Chehrit, Colonel Chaâbani : Rendez-vous avec la mort, Éditions Alger-Livres-Editions, , 130 p.