Mogol (parolier)
Mogol, (prononcé : [moˈɡɔl]) ; né Giulio Rapetti le à Milan) est un parolier et producteur italien. Il est surtout connu pour ses collaborations avec Lucio Battisti, Gianni Bella, Adriano Celentano, Bobby Solo et Mango.
Nom de naissance | Giulio Rapetti |
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Naissance |
Milan, Italie |
Nationalité | Italien |
Activité principale | Parolier, poète, réalisateur artistique, producteur |
Années actives | Depuis 1960 |
Biographie
Mogol est né à Milan le . Son père, Mariano Rapetti, a été directeur du label Ricordi et avait été en son temps un parolier des années 1950. Giulio, également employé par Ricordi dans les relations publiques, a commencé sa carrière en tant que parolier[1].
Ses premiers succès ont été Il cielo in una stanza (it), mis en musique par Gino Paoli et chanté par Mina ; Al di là, un morceau qui a remporté en 1961 le Festival de Sanremo[1], interprété par Luciano Tajoli et Betty Curtis ; en 1964 Una lacrima sul viso, de Bobby Solo ; en 1961, Uno dei tanti qui a été réécrite en 1963 par Jerry Leiber et Mike Stoller pour Ben E. King et publié sous le titre I Who Have Nothing[2]. En plus d'écrire pour un grand nombre de chanteurs, Mogol traduit de nombreux hits étrangers, en particulier des bandes originales de films et des œuvres de Bob Dylan et David Bowie[2] - [3].
En 1965, il rencontre Lucio Battisti, un jeune guitariste et compositeur du Latium. Mogol contribue au premier succès de Battisti 29 settembre, et a entrepris une carrière de producteur avec Sognando la California (traduction de California Dreamin' de The Mamas and the Papas) et Senza luce (traduction de A Whiter Shade of Pale de Procol Harum)[3]. En 1966, Mogol malgré une forte opposition fait entrer Battisti à la Ricordi. Battisti, après un démarrage difficile devient l'un des artistes les plus importants dans le panorama de la musique italienne. Mogol quitte la Ricordi pour créer, avec Battisti[1], son propre label Numero Uno[3], qui attire de nombreux auteurs-compositeurs-interprètes italiens. Mogol et Battisti ont écrit des chansons pour Bruno Lauzi, Patty Pravo et surtout Mina (1969-1970)[2].
En 1980, Mogol rompt la relation artistique avec Battisti, et poursuit une carrière indépendante en tant que parolier avec le chanteur-auteur-compositeur Richard Cocciante, avec qui il a écrit les textes pour certains albums à succès comme Cervo a Primavera, puis avec Mango, co-écrivant des chansons comme Oro, Nella mia città, Come Monna Lisa et Mediterraneo[2]. Mogol a aussi collaboré entre-autres avec Adriano Celentano, Gianni Bella et Gianni Morandi[1].
En 1992, il fonde en Ombrie le Centre européen de Toscolano (CET)[3], une école de culture et de musique pour la formation de jeunes auteurs et compositeurs, dont il est président et professeur[1].
Depuis 2018, il est président de la Société italienne des auteurs et éditeurs (SIAE)[4].
Distinctions
Bibliographie
Notes et références
- (it) « Mogòl nell'Enciclopedia Treccani », sur treccani.it (consulté le ).
- (it) redazione tgcom24, « Mogol da Lucio Battisti a Bob Dylan, 80 anni vissuti tra pensieri e parole - Tgcom24 », sur Tgcom24, (consulté le ).
- (it) « Biographie Mogol », sur biografieonline.it (consulté le ).
- (it) « Siae, Mogol eletto presidente. Sulla riforma del copyright dice: "Siamo in guerra contro le multinazionali che attentano al diritto d’autore" - Il Fatto Quotidiano », sur Il Fatto Quotidiano, ilFattoQuotidiano, (consulté le ).
- (it) Segretariato generale della Presidenza della Repubblica - Servizio sistemi informatici, « Il sito ufficiale della Presidenza della Repubblica », sur Quirinale (consulté le ).
Liens externes
- Ressources relatives à la musique :
- Discogs
- (en) AllMusic
- (en) Carnegie Hall
- (it) Discografia Nazionale della Canzone Italiana
- (en) MusicBrainz
- Ressource relative à l'audiovisuel :
- (en) IMDb
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :