Mission permanente du Mexique en Serbie
La mission permanente du Mexique en Serbie est l'ambassade des États-Unis Mexicains en République de Serbie.
Description
Elle a son siège officiel dans la ville de Belgrade. L'ambassade a pour démarcation officielle la totalité de la République de Serbie et est, en même temps, accréditée en Bosnie-Herzégovine, au Monténégro et en République de Macédoine, des pays résultants du démembrement, à partir de juin 1991, des États fédérés qui faisaient partie de la République fédérative socialiste de Yougoslavie.
Histoire
Le Mexique a établi des relations diplomatiques avec la République fédérative populaire de Yougoslavie le . Avant l'ouverture de l'ambassade, un consulat honoraire a fonctionné dans la ville de Belgrade. On ignore quand il a été ouvert, qui a été à sa tête ni non plus les circonstances dans lesquelles il a été fermé.
L'ambassade du Mexique a été ouverte en 1951 par le conseiller du service extérieur mexicain Oscar Crespo y de la Serna. Le premier ambassadeur mexicain résidant à Belgrade a été le Général de Division Cristóbal Guzmán Cárdenas.
Après la désintégration de la République fédérative socialiste de Yougoslavie, le Mexique a maintenu ses relations avec la République fédérale de Yougoslavie comme successeur de celle-là et a établi, le , des relations diplomatiques avec la Bosnie-Herzégovine, le avec la République de Macédoine, le avec la Slovénie et le avec la Croatie. À partir de l'ambassade du Mexique en Serbie est accréditée, en même temps, auprès de la Bosnie-Herzégovine et de la République de Macédoine. À la suite de sa séparation de la Communauté d'États Serbie-et-Monténégro (comme successeur de la République fédérale de Yougoslavie), le Monténégro a déclaré le renouvellement de son indépendance le . Le Mexique a reconnu le Monténégro le et a établi des relations diplomatiques avec cette république le . À partir du l'ambassade du Mexique en Serbie est aussi accréditée auprès du Monténégro.
Chefs de mission du Mexique en Serbie (Yougoslavie)
Nom | Fonction[2] | Investiture | Présentation des lettres de créance | Fin de mission |
---|---|---|---|---|
JosĂ© Maximiliano Alfonso de Rosenzweig DĂaz | AEP | |||
Francisco del RĂo y Cañedo | AEP | |||
VĂctor Fernández Manero | AEP | [3] | ||
Cristóbal Guzmán Cárdenas | AEP | [4] - [5] | ||
Jorge de la Vega Caso | CAai | ----- | ||
Eduardo Morillo Safa-Briones | AEP | [6] | ||
Jorge de la Vega Caso | CAai | ----- | ||
Juan Manuel Alcaraz Tornel | CAai | ----- | ||
Federico Amaya RodrĂguez | AEP | |||
Armando González Mendoza | CAai | ----- | ||
Vicente Luis Ignacio Benéitez y Clavarie | AEP | |||
Luis GĂłmez Luna | CAai | ----- | ||
DelfĂn Sánchez Juárez Lazo | AEP | [4] | pas de donnĂ©e | |
Natalio Vázquez Pallares | AEP | [7] | ||
Ramón Ruiz Vasconcelos | AEP | pas de donnée | ||
Eduardo Enrique SolĂs Mayora | CAai | ----- | ||
Ivonne Loyola Escobedo | CAai | ----- | ||
Manuel MartĂnez del Sobral y Penichet | CAai | ----- | octobre 1974 | |
Emilio CalderĂłn Puig | AEP | [7] | ||
Jorge Eduardo Navarrete LĂłpez | AEP | [4] | ||
Perla MarĂa Carvalho Soto | CAai | ----- | ||
Omar MartĂnez Legorreta | AEP | |||
José Héctor Ibarra Morales | CAai | ----- | ||
Javier Gaspar Wimer Zambrano | AEP | |||
José Héctor Ibarra Morales | CAai | ----- | ||
Francisco López Cámara | AEP | |||
Henrique González Casanova del Valle | AEP | |||
MarĂa del Socorro Cabrera Murillo | CAai | ----- | ||
AgustĂn GarcĂa-LĂłpez Santaolalla | AEP | [7] | ||
Carlos Isauro FĂ©lix Corona | CAai | [7] | ----- | |
Gonzalo Ernesto Aguirre Enrile | CAai | [7] | ----- | |
Carlos Virgilio Ferrer Argote | CAai | [7] | ----- | |
Carlos Ignacio González Magallón | AEP | [4] | ||
Carlos Alejandro RodrĂguez y Quezada | AEP | [8] | ||
Eduardo HĂ©ctor Moguel Flores | CAai | [9] | [7] | |
Mercedes FelĂcitas Ruiz Zapata | AEP | [10] |
Observation
Les mentions relatifs à la République fédérative populaire de Yougoslavie, la République fédérative socialiste de Yougoslavie, la République fédérale de Yougoslavie, la Communauté d'États Serbie-et-Monténégro et la République de Serbie sont uniquement faits dans son contexte historique et dans l'enceinte de la succession d'États (qui s'occupe des séquelles de son extinction) puisque, dans l'enceinte du Droit international, la deuxième république est le successeur unique de la personnalité juridique et substitut dans la responsabilité (presque toutes compétences et obligations) des relations internationales du territoire auquel la succession de la première se rapporte; la troisième de la deuxième; la quatrième de la troisième, et la cinquième de la quatrième.
Dans ce sens, les relations diplomatiques du Mexique avec les pays cités ci-dessus ont été réglées par le principe de continuité (un transfert immédiat des droits et des obligations conventionnelles de l'État prédécesseur au successeur); c'est-à -dire que, pour tous les effets légaux, les relations diplomatiques du Mexique avec la République de Serbie datent à partir du , comme si tel aurait été le nom de l'État avec lequel le Mexique les établissait originellement.
Notes et références
- La liste inclut aux chefs mexicains de mission auprès la République fédérative populaire de Yougoslavie (29 novembre 1945), la République fédérative socialiste de Yougoslavie (7 avril 1963), la République fédérale de Yougoslavie (27 avril 1992), la Communauté d'États Serbie-et-Monténégro (4 février 2003) et, naturellement, la République de Serbie.
- AEP (ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire) ou CAai(chargé d'affaires ad interim)
- Ambassadeur nommé en Yougoslavie sans cesser d'être en France, où il dégageait une position égale
- Date d'expédition des lettres de créance
- À partir du général Cristóbal Guzmán Cárdenas, les autres chefs de mission du Mexique ont eu sa résidence à Belgrade
- Il est sorti de Belgrade, appelé au Mexique
- Date de prise de possession du bureau
- Accrédité aussi auprès la Bosnie-Herzégovine et la République de Macédoine
- Accrédité aussi auprès la Bosnie-Herzégovine, Monténégro et la République de Macédoine
- Accréditée aussi auprès la Bosnie-Herzégovine, Monténégro et la République de Macédoine