Miquel Costa i Llobera
Miquel Costa i Llobera, en castillan Miguel Costa y Llobera, né le à Pollença et mort le à Palma, est un poète majorquin de langue catalane, prêtre, et écrivain.
Naissance | |
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Décès |
(Ă 68 ans) Palma de Majorque |
Nom dans la langue maternelle |
Miquel Costa i Llobera |
Nom de naissance |
Miguel Costa y Llobera |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Membre de |
Section de philologie de l'Institut d'Ă©tudes catalanes (d) () |
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Maître | |
Genre artistique | |
Distinction |
Biographie
Né à Pollença, en Espagne, en 1854, il était le fils d’une famille de propriétaires ruraux. Il a grandi très influencé par son oncle, médecin à Pollença, qui l’a initié au paysage local et à l’intérêt pour la littérature classique.
Disciple de l’écrivain Josep LluĂs Pons i Gallarza, il Ă©tudie Ă Barcelone, oĂą il rencontre Antoni RubiĂł i Lluch. En 1874, il remporte un prix aux Jeux floraux. Il cultive, dans un premier temps, la poĂ©sie romantique, qu’il dĂ©veloppe dans le volume Poesies (1885) et dans son poème le plus connu, Lo pi de Formentor (ca) (1875)[1], ode Ă un pin de la presqu'Ă®le de Formentor, lequel a inspirĂ© des artistes comme Joan MirĂł ou Hermen Anglada Camarasa.
En 1906, il publie son recueil de poèmes le plus important, nommé Horacianes, en hommage à Horace. En 1907, l’auteur, accompagné d’autres Majorquins comme Maria Antònia Salvà , commence un pèlerinage à travers le Moyen-Orient, qui se termine en Palestine et en Terre Sainte. Costa i Llobera a tenu un journal du voyage, intégré dans le livre Visions de Palestina (1908). C’est ainsi que le poète exprime les sensations et les impressions que les sites sacrés produisent sur lui. La même année, Costa i Llobera prononce le discours inaugural des Jeux floraux de Gérone.
Il meurt en 1922, de manière inopinée en prononçant le panégyrique à l'occasion du troisième centenaire de la canonisation de Sainte Thérèse d'Avila depuis la chaire de l'église des Carmes déchaussés de Palma, aux Baléares, en Espagne [2].
Il devient vénérable le 19 janvier 2023[3].
Ĺ’uvres
(Liste incomplète)
- Lo pi de formentor (1875)
- Poesies (1885)
- De l'agre de la terra (1897)
- Tradicions i fantasies (1903)
- Horacianes (1906)
- Visions de Palestina (1908)
- Sermons panegĂrics (1916).
Traductions:
- Himnes de Prudenci.
Notes et références
- https://mirador.webcindario.com/costaillobera.html
- Vatican News - Français: L'Église compte six nouveaux vénérables. https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2023-01/l-eglise-compte-six-nouveaux-venerables.html
- https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2023-01/l-eglise-compte-six-nouveaux-venerables.html
Voir aussi
Bibliographie
- (ca) Carme Arenas (dir.), Antònia Carré, Joan Ducròs et Toni Sala, SOLC 9 : Literatura catalana - Història i textos, Barcelone, educaula, coll. « Aula », , 384 p. (ISBN 978-84-92672-67-7 et 84-92672-67-6), p. 173-182.
Liens externes
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (ca) Biographie du Nou diccionari 62 de la literatura catalana sur le site Lletra