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Ministère des Infrastructures et des Transports (Italie)

Le ministère des Infrastructures et de la Mobilité durable (en italien : Ministero delle infrastrutture e della mobilità sostenibili, MIMS) est le département ministériel responsable des réseaux d'infrastructures nationales, des travaux publics de l'État, du logement et des transports en Italie. Il élabore également le plan général des transports et de la logistique, ainsi que les plans sectoriels des transports, y compris les plans de mobilité urbaine.

Ministère des Infrastructures et de la Mobilité durable
(it) Ministero delle infrastrutture e della mobilitĂ  sostenibili
Logo de l'organisation
Situation
Création
Ancien nom Ministère des Infrastructures et des Transports
Type Département ministériel
Siège Via Nomentana, 2
Rome (Latium, Italie)
CoordonnĂ©es 41° 54′ 35″ N, 12° 30′ 11″ E
Langue Italien
Organisation
Ministre Matteo Salvini
DĂ©pend de Gouvernement italien

Site web mit.gov.it

Créé en 2001 sous le nom de ministère des Infrastructures et des Transports (MIT) à partir de la fusion des anciens ministères des Travaux publics et des Transports, il a reçu son nom actuel en 2021[1].

Il est dirigé par Matteo Salvini depuis le .

Histoire

Le précurseur du ministère actuel, pour la composante infrastructure, était le ministère des Travaux publics, qui existait depuis 1861 avec le gouvernement Cavour IV, le premier de l'Italie unie, jusqu'à sa fusion en 2001 dans le ministère actuel.

Le prédécesseur historique du MIT, en ce qui concerne la composante transport, était le ministère des Transports, existant depuis le 22 juin 1916 avec le gouvernement Boselli, sous le nom de ministère des transports maritimes et ferroviaires. Avec le gouvernement Nitti II du 21 mai 1920, le ministère a été supprimé et fusionné avec le ministère des Travaux publics. Avec le décret Luogotenenziale n° 413 du 12 décembre 1944, le ministère des Transports est séparé du ministère des Communications, où un sous-secrétaire était déjà chargé depuis un certain temps des transports, des chemins de fer et des routes. La partie restante, relative aux téléphones, télégraphes et autres, a été créée sous le nom de ministère des Postes et Télécommunications. Avec le gouvernement Leone I, en 1963, la composante aviation civile a été ajoutée, et le nom a été changé en ministère des transports et de l'aviation civile. Avec le gouvernement Moro IV en 1974, il perd la composante aviation civile et retourne au ministère des transports. En 1993-1994, dans le cadre de la première rationalisation de l'organisation ministérielle, il a été fusionné avec le ministère de la marine marchande, et avec le gouvernement Berlusconi I en 1994, il a été rebaptisé ministère des transports et de la navigation.

Avec la réforme Bassanini, décret législatif n° 300/1999, mise en œuvre par le gouvernement Berlusconi II de 2001 à 2006, le nouveau ministère des infrastructures et des transports a été créé, fusionnant une partie du ministère des travaux publics avec le ministère des transports. La partie restante du ministère des travaux publics a été transférée au ministère de l'environnement, qui, en vertu de la réforme Bassanini, a été rebaptisé ministère de l'environnement et de la protection du territoire. En 2006, avec le gouvernement Prodi II, il a été divisé en deux : le ministère des Transports et le ministère des Infrastructures, pour être ensuite réunifié en ministère des Infrastructures et des Transports par le gouvernement Berlusconi IV, en vertu de la loi de finances 2008[2].

Le 26 février 2021, avec le gouvernement Draghi, il prend le nom de ministère des Infrastructures et de la Mobilité durables après l'approbation du Conseil des ministres, sur proposition du ministre Enrico Giovannini[1].

Fonctions

Le ministère des Infrastructures et de la Mobilité durables s'occupe de toutes les infrastructures et travaux publics de compétence nationale, sans préjudice des compétences des Régions et des Provinces autonomes, des réseaux de communication routiers, autoroutiers, ferroviaires, lacustres, aériens et aéroportuaires, maritimes et portuaires, par l'intermédiaire des Autorités portuaires. Elle est également chargée de la construction résidentielle publique et privée, et supplée à la planification des marchés publics relevant de la compétence de l'État dans le Code des marchés publics de travaux, de services et de fournitures, conformément au décret législatif n° 163/2006, sans préjudice des compétences des régions et de l'autorité indépendante : l'Autorité nationale anticorruption - ANAC. Elle exerce des compétences sur les routes prévues par le code de la route, conformément au décret législatif n° 285/1992 ; des compétences sur la navigation maritime et la navigation, y compris la marine marchande, et la navigation aérienne, toutes deux régies par le code de la navigation, conformément au décret royal n° 327/1942.

Le secteur des infrastructures et des marchés publics est ensuite soumis au contrôle de l'autorité administrative indépendante du secteur, à savoir l'Autorité nationale de lutte contre la corruption, anciennement Autorité de contrôle des marchés publics de travaux, de services et de fournitures, conformément au décret législatif n° 163/2006, anciennement Autorité de contrôle des travaux publics conformément à la loi n° 109/1994.

Organisation

Le ministère a été réorganisé par le décret présidentiel n° 212 du 3 décembre 2008, contenant le règlement de réorganisation des bureaux de collaboration directe du ministère des Infrastructures et des Transports, et le décret présidentiel n° 211 du 3 décembre 2008, contenant le règlement de réorganisation du ministère des Infrastructures et des Transports, tous deux dans le GURI n° 3 du 5 janvier 2009.

Compétences

Bac Sempione sur le lac Majeur, géré par le ministère des Infrastructures et des Transports (2014).

Le ministère des Infrastructures et des Transports du gouvernement italien est chargé de développer :

  • les infrastructures de transports (ports, aĂ©roports, routes, autoroutes, chemins de fer).
  • les diffĂ©rents moyens de transports.

Structures centrales

Les bureaux du ministère sont divisés en bureaux de collaboration directe avec le ministre et en bureaux du ministère lui-même.

Les bureaux suivants sont des bureaux de collaboration directe avec le ministre :

  • Cabinet Office
  • Bureau lĂ©gislatif
  • Service de presse ;
  • SecrĂ©tariat du ministre ;
  • SecrĂ©tariat technique du ministre ;
  • Conseiller en affaires internationales ;
  • Service de contrĂ´le interne ;
  • SecrĂ©tariats des vice-ministres, s'ils sont nommĂ©s ;
  • SecrĂ©tariats des sous-secrĂ©taires d'État.

Le département est divisé en deux services :

  • Le dĂ©partement des infrastructures, des affaires gĂ©nĂ©rales et du personnel, divisĂ© en 9 directions gĂ©nĂ©rales :
    • DG du personnel et des affaires gĂ©nĂ©rales ;
    • DG du dĂ©veloppement territorial, de la planification et des projets internationaux ;
    • DG pour le renforcement de l'État et les interventions spĂ©ciales ;
    • DG pour les politiques de logement ;
    • DG des infrastructures routières ;
    • DG de la rĂ©glementation et des marchĂ©s publics ;
    • DG de la supervision et de la sĂ©curitĂ© des infrastructures ;
    • DG pour la supervision des concessionnaires d'autoroutes ;
    • DG Infrastructure ferroviaire et interopĂ©rabilitĂ© ;
    • DG des barrages et des infrastructures d'eau et d'Ă©lectricitĂ©.
  • Le dĂ©partement des transports, de la navigation et des systèmes d'information et statistiques, divisĂ© en 9 directions gĂ©nĂ©rales :
    • DG pour la motorisation ;
    • DG de la sĂ©curitĂ© routière ;
    • DG du transport routier et de l'intermodalitĂ© ;
    • DG Transport ferroviaire ;
    • DG pour les transports publics locaux ;
    • DG des autoritĂ©s portuaires, des infrastructures portuaires et du transport maritime et fluvial ;
    • DG des aĂ©roports et du transport aĂ©rien ;
    • DG de l'information, des systèmes statistiques et de la communication.

Les services du ministère sont les suivants:

  • Le Conseil supĂ©rieur des travaux publics, qui est l'organe consultatif technique du ministère auquel est garantie l'indĂ©pendance de jugement et d'apprĂ©ciation, en matière de travaux publics. Il dispose d'une autonomie fonctionnelle, organisationnelle et technico-scientifique, conformĂ©ment au dĂ©cret prĂ©sidentiel n° 204 du 27 avril 2006 ;

le Conseil général pour le transport routier de marchandises et la logistique, qui exerce les fonctions consultatives dans le domaine du transport routier de marchandises et de la logistique en vertu du décret législatif n° 284 du 21 novembre 2005 ;

  • Le ComitĂ© central du registre national des transporteurs routiers, qui est chargĂ© de tenir et de publier le registre national des transporteurs de marchandises pour le compte de tiers, ainsi que d'orienter et de coordonner la constitution, la tenue et la publication des registres provinciaux des transporteurs routiers ;
  • La structure de mission technique prĂ©vue par l'art. 163 du Code des marchĂ©s publics, dĂ©cret lĂ©gislatif n° 163 du 12 avril 2006 ;
  • Le Nucleus d'Ă©valuation et de vĂ©rification des investissements publics, en tant qu'organe de vĂ©rification des travaux financĂ©s par des ressources publiques, prĂ©vu par l'art. 1 de la loi n° 144 du 17 mai 1999 ;
  • L'Office pour la rĂ©gulation des services ferroviaires, chargĂ© d'exercer les tâches de contrĂ´le, de suivi et de rĂ©gulation du secteur ferroviaire, en particulier la supervision de la concurrence sur les marchĂ©s du transport ferroviaire et la rĂ©solution des litiges y affĂ©rents, conformĂ©ment Ă  l'article 37 du dĂ©cret lĂ©gislatif n° 188 du 8 juillet 2003 ;
  • La Direction gĂ©nĂ©rale des enquĂŞtes ferroviaires et maritimes, qui est chargĂ©e d'enquĂŞter sur les accidents ou catastrophes ferroviaires ou maritimes, conformĂ©ment Ă  l'art. 18 du dĂ©cret lĂ©gislatif n° 162 du 10 aoĂ»t 2007 et au dĂ©cret lĂ©gislatif n° 165 du 6 septembre 2011 pour les enquĂŞtes maritimes.

Le ministère supervise également l'Agence nationale pour la sécurité ferroviaire (désormais fusionnée avec l'ANSFISA) et les fonctions de l'organisme d'enquête, conformément aux articles 4 et 18 du décret législatif n° 162 du 10 août 2007.

Autres bureaux

  • URP - Bureau des relations publiques ;
  • Bibliothèque ;
  • Bureau des relations syndicales ;
  • SPP - Service de prĂ©vention et de protection.

Structures périphériques

Les structures périphériques du ministère sont les suivantes :

  • les 9 surintendances rĂ©gionales interrĂ©gionales des travaux publics, qui s'occupent des compĂ©tences ministĂ©rielles sur le territoire, dĂ©pendant fonctionnellement du dĂ©partement des infrastructures, des affaires gĂ©nĂ©rales et du personnel. Ils regroupent les activitĂ©s sur une base suprarĂ©gionale :
    1. Piémont, Val d'Aoste, dont le siège est à Turin, divisé en 4 bureaux ;
    2. Lombardie, Ligurie, avec siège à Milan et bureau coordonné à Gênes, divisé en 7 bureaux ;
    3. Veneto, Trentino-Alto Adige, Friuli-Venezia Giulia, avec le siège à Venise et des bureaux coordonnés à Trento et Trieste, composé de 12 bureaux ;
    4. Emilia-Romagna, Marche, avec siège à Bologne et bureau coordonné à Ancône, avec 7 bureaux ;
    5. Toscane, Ombrie, dont le siège est à Florence et le bureau coordonné à Pérouse, soit 8 bureaux ;
    6. Lazio, Abruzzes, Sardaigne, avec le siège à Rome et des bureaux coordonnés à L'Aquila et Cagliari, avec 12 bureaux ;
    7. Campanie, Molise, avec siège à Naples et bureau coordonné à Campobasso, composé de 9 bureaux ;
    8. Puglia, Basilicata, avec le siège à Bari et le bureau coordonné à Potenza, composé de 7 bureaux ;
    9. Sicile, Calabre, avec siège à Palerme et bureau coordonné à Catanzaro, composé de 9 bureaux.
  • les 4 directions gĂ©nĂ©rales territoriales, Ă©galement DGT, dĂ©pendant fonctionnellement du dĂ©partement des transports, de la navigation et des systèmes d'information et statistiques, qui sont structurĂ©es comme suit :
  • Bureaux de la motorisation civile - UMC
  • Centres d'essais de vĂ©hicules - CPA ;
  • Bureaux spĂ©ciaux pour les installations fixes - USTIF.

En ce qui concerne la compétence territoriale, il existe cinq directions générales territoriales (DGT), organisées comme suit:

  • DGT Nord-Ouest, basĂ©e Ă  Milan et responsable des bureaux des vĂ©hicules automobiles civils, du CPA et de l'USTIF dans le PiĂ©mont, la VallĂ©e d'Aoste, la Lombardie et la Ligurie ;
  • DGT Nord-Est, dont le siège est Ă  Mestre (VE), responsable des bureaux de la Motorisation civile, du CPA et de l'USTIF de la VĂ©nĂ©tie, du Trentin-Haut-Adige, du Frioul-VĂ©nĂ©tie Julienne et de l'Émilie-Romagne ;
  • DGT du centre-nord de l'Italie, basĂ©e Ă  Rome, responsable des bureaux de la Motorisation civile, du CPA et de l'USTIF de la Toscane, de l'Ombrie, des Marches et du Latium ;
  • DGT du centre-sud de l'Italie et de la Sardaigne, basĂ©e Ă  Naples, responsable des bureaux de la Motorisation civile, du CPA et de l'USTIF de la Campanie, des Abruzzes, du Molise et de la Sardaigne ;
  • DGT de l'Italie du Sud et de la Sicile, basĂ©e Ă  Modugno (BA), responsable des bureaux de la Motorisation civile, du CPA et de l'USTIF des Pouilles, de la Basilicate, de la Calabre et de la Sicile.

Enfin, dans les ports, il est présent auprès des capitaineries.

Corps des capitaines de port - Garde côtière

Le corps des capitaineries - garde-côtes fonctionne sous la dépendance fonctionnelle de l'administration des infrastructures et des transports en tant que corps militaire. Le Corps fait partie de la Marine italienne, pour les profils liés au statut du personnel et à l'exercice en compétition des tâches militaires de défense côtière et de soutien à l'action de l'Escadron naval. À un niveau périphérique, il exécute les tâches administratives dans le domaine maritime attribuées au ministère, qui comprennent la réglementation des activités portuaires en matière de sécurité, la réglementation de la navigation et de l'utilisation des espaces maritimes d'intérêt national par des ordres de police maritime, l'exécution des tâches de garde-côtes concernant la recherche et le sauvetage (SAR), le contrôle du trafic marchand et la surveillance maritime aux fins de la sécurité de la navigation et de la prévention des accidents pour protéger l'écosystème marin.

L'organisation centrale et territoriale - qui constitue le réseau des bureaux maritimes qui forment les organes de l'administration périphérique active du MIT - est organisée comme suit:

  • Commandement gĂ©nĂ©ral, qui exerce des fonctions de coordination gĂ©nĂ©rale de l'action des offices territoriaux et qui est le siège du centre italien de coordination des secours maritimes (IMRCC) ;
  • 15 directions maritimes, auxquelles appartiennent 15 centres secondaires de sauvetage maritime (MRSC) ;
  • 53 compartiments maritimes - capitaineries ;

48 bureaux de district maritime ;

  • 126 bureaux maritimes locaux ;
  • 38 dĂ©lĂ©gations de plage.

Le corps compte un effectif total d'environ 11 000 officiers, sous-officiers, diplômés et militaires[3].

Entités impliquées et contrôlées

  • 100% de Ferrovie Appulo Lucane S.r.l.
  • 100% de Rete Autostrade Mediterranee S.p.A.
  • Ferrovia Circumetnea
  • Gestione governativa navigazione laghi

données en date du 1er août 2019[4]

Organismes contrôlés

Le ministère supervise un certain nombre d'organismes et nomme leurs chefs ou commissaires. Ce sont:

  • les 15 autoritĂ©s du système portuaire, en tant qu'autoritĂ© de surveillance des ports italiens ;
  • l'Aero Club d'Italia, en tant qu'organisme de promotion de l'aviation ;

ANSFISA - l'Agence nationale pour la sécurité ferroviaire, routière et autoroutière ;

  • l'AutoritĂ© nationale de l'aviation civile, ENAC, en tant qu'autoritĂ© unique de rĂ©glementation technique, de certification, de supervision et de contrĂ´le de l'aviation civile ;
  • l'Institut national d'Ă©tudes et d'expĂ©riences de l'architecture navale, INSEAN, en tant qu'organisme de recherche dans le domaine naval ;
  • l'Ente nazionale per le strade - ANAS S.p.A., en tant que sociĂ©tĂ© publique pour la gestion et l'entretien du système routier national ;
  • CIRM - Centre international de radio-mĂ©decine ;
  • CETENA S.p.A. - Centre d'Ă©tudes techniques navales ;
  • ENAV S.p.A. - SocietĂ  nazionale per l'assistenza al volo ;
  • la Fondation maritime Ammiraglio Michelagnoli ;
  • Ferrovie dello Stato S.p.A. - Chemins de fer de l'État italien ;
  • la LNI - Ligue navale italienne
  • le RINA - Registre naval italien
  • RID - Registre italien des barrages.

Liste des ministres

Le ministre des Infrastructures et de la Mobilité durable est le responsable des services et compétences dévolus à son portefeuille.

Depuis le , c'est Matteo Salvini qui dirige ce ministère au sein du gouvernement Meloni.

Notes et références

  1. « Il dicastero cambia nome e diventa Ministero delle infrastrutture e della mobilità sostenibili », (consulté le )
  2. Legge n. 244/2007
  3. « Chi Siamo », sur www.guardiacostiera.gov.it (consulté le )
  4. « Ministero delle Infrastrutture e dei Trasporti > Società partecipate »,

Voir aussi

Lien externe

(it) Site officiel

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